Ayfer Tunç : la « Nuit d’Absinthe » et Cioran
Le roman « nuit d’Absinthe » d’Ayfer Tunç nous décrit un monde immonde à en vomir»
A quoi bon vivre ?
Des textes aussi sombres que ceux de Cioran ,qu’elle cite plusieurs fois
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Elle veut en finir avec ce voyage vers l’inconnu .Mais que les minutes sont longues
Une catastrophe oui ! …c’est toute notre vie qui est une catastrophe …c’est l’inconvénient d’être né
La fin de la vie ? un naufrage !…
Une tempête comme prés « des rochers éplorés » à Sile (p 329 )
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Nus contemplons les rochers éplorés . La mer noire était en fureur p334 )
Pourquoi nos histoires familiales quoique différentes ,étaient elles toutes à ce point pathétiques ?…sans même verser une larme, sans même avoir les yeux mouillés (p 33)
Je n’ai rien trouver à quoi m’accrocher ..à part la poésie(p390)
Cioran qui déclarait « je ne peux me pardonner d’être né » est mort de la maladie d’Alzheimer. Cet homme dont l’esprit semblait un miroir reflétant la totalité de la vie … et qui voulait percer à jour le boucher er le moine … était donc mort, la mémoire en morceau (p391)
Il n’y avait rien à comprendre Il y avait la vie.. Rien d’autre ..il n’y a que notre présence …(p394)
D’où mon désir d’autodestruction dont je n’avais jamais, au grand jamais réussi de me défaire (p398)
l’Internet ouvrait toutes les boites de Pandore ..Même la mort n’existait pas …chacune de nos traces nous poursuivait jusqu’ la mort ..Notre passé était livré à l’avenir dans ce monde sans temps et sans espace.. ..Nulle possibilité de se perdre dan le passé (p 426)
Ne pouvant concevoir d’être obligé de vivre il se sentit horrifié d’être obligé de vivre (p500)
La moitié de ces êtres dits humains sont des créatures ignobles et l’autre moitié des jouets entre les mains des premiers (p595)
l’hypocrisie vit son âge d’or et le monde n’est qu’un immense cloaque … Tout est si corrompe que même le plus humain d’entre nous s’imagine que rien ne vaut la peine de se sacrifier.. Or quoi de plus importent qu »n être que se sacrifie pour une jusre cause ? (p 598)
Si Noé avait eu le don de lire l’avenir, il n’est pas douteux qu’il se fut sabordé (Cioran ) (p599)
Rester humain est une tache difficile depuis que l’homme a pris conscience de son humanité (p636)
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