Ayfer Tunç : Nuit d’Absinthe et la vie pitoyable de Kubra Khademei

En lisant le roman « nuit d’absinthe » de Ayfer Tunc qui est Turc,on pense aussitôt  à la vie pitoyable de Kubra Khademei qui elle aussi se révolte contre la domination des homme dans son pays en Afghanistan

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La  narratrice  raconte sa vie pitoyable  en regardant  des photos de son passé 

 

Du Placard situé au-dessous de la bibliothèque  je sortis une  boite de photos aux motifs variés (p 124) ..

mon histoire à moi était pitoyable(p125)

Tandis que les années passaient , je sentais  que le temps défilait à toutes vitesse comme un film qu’on embobine  nous transformant en ruine..    Tel est le but de la vie   ..Que dois je emporter avec moi ? (p114)

Ils étaient vêtus de chapeaux on ne sait plus ridicule,  sous prétexte que c’était  le nouvel an (p145)

Jeune , mise en internat elle s’encanaille avec d’autres filles révoltées

Elle est violentée par un professeur

Cela ne faisait pas longtemps que cet homme s’était rendu à La Mecque .Il avait beau désapprouvé la consommation  de l’alcool ,il s’était  accoutumé à cette saloperie (p152)

Je me demandai où était passé cette chose qu’on appelle l’amour ; je me dis qu’elle avait peut être jamais existé …  quel monde de merde.. ,quel empire des choses inexistantes (p160)

C’est agréable d’être ensemble ; Nous sommes les yeux dans les yeux  et soudain une explosion

Plus nous serons ridicules mieux cela vaudra …Nous avons tous vecu ,c’est si peu de chose le temps !

La où je suis c’est la capitale de la solitude (p161)

 

La crise est en permanence dans ce pays .Il n y aura jamais  de nouveaux jours  plus d’espoir (p 234)

J’ouvris toutes les fenêtres..  l’air frais me revigora pour un instant…  Pour un instant seulement . Et oui c’est cela l’espoir  Un instant seulement (p235)

Nous sommes des acteurs après tout .Le monde est un théâtre  magnifique..A nous de jouer donc  (p235)

  Ce qu’on a fait    aujourd’hui  ce n’était qu’un rêve non vécu …C’est  déjà passé…Demain on se réveillera , ce sera un autre jour… A quoi bon ? (p 245)

 Vivre c’est tourner en rond comme un chien qui se mord la queue   et la terre étant ronde on finit toujours par revenir au point de départ (p 246)

 Tout finit par la mort  ..tout …C’est le bon côté de l’incroyance . Je ne crois qu’à la mort (p289

 

Faire parti de ceux qui changeaient le monde grâce à leur art ..Pourtant ce n’est pas l’art mais la autres qui avaient changé le monde (p 295 )

On croirait entendre Kubra Khademi

 

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