Franck Frégosi : La laïcité et les islamistes

Dans son livre « penser l’islam dans la laïcité »  Fanck Frégosi  pose la question : Qui donc se retrouve à la tête des musulmans de France ?

  

L’islam n’enseigne pas  comme dans l’évangile

«  rendez à César  qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu «

Tout appartient à Dieu

Les musulmans qui sont en faveur de la laïcité sont souvent stigmatisés  comme des traitres,  des alliés   de l’Occident impérialiste (p59)

 pour les islamistes la laicité s’apparente  à une véritable  hérésie (p 60)

 

Les laïcistes 

En s’ouvrant à la modernité, les laïcistes  veillent à historiciser l’héritage ; Ils démontrent par là même que celui-ci ne saurait être abandonné aux  islamistes et  à leur volonté obsessionnelle de répondre aux problèmes  du moment en puisant  des solutions figées dans le passé  ..

L’ancrage dans la modernité passe par une revitalisation de l’héritage culturelle(p 68)

 

Abdel Raziq (1888-1966)

Cliquez ICI 

Pour ce cheikh azhariste,  Egyptien , le message essentiel de l’islam se résume à l’énonciation d’une législation  religieuse qui vise à faire accéder l’humanité entière à la béatitude éternelle et appelle à l’unification du genre humain  sur la base d’une même foi ; La umma n’est qu’une entité  religieuse  dépourvue de tout caractère politique  (p69)

 La seule autorité qui ait jamais eu dans l’islam  un fondement religieux est l’autorité reconnue au prophète en tant que message divin. Sa disparition marque non seulement la fin de la prédication  islamique  mais aussi la  fin de toute direction religieuse  de la communauté musulmane (p70)

 Tous les pouvoirs qui ont prétendus succéder à l’autorité du prophète ne disposaient plus d’aucun fondement religieux.  Ils n’étaient plus que des états laïques et leurs titulaires n’esercaient  qu’un pouvoir temporel (p72)

 Abdel Raziq sera condamné par  ses propres collégues  d’Al Azhar qui l’excluront du corps des umellas (p72

Ce fut au temps de Mustapha Kemal (1881-1938)  

 il a eu le soutien d’un autre grand Théologien Algérien

Abdelhamid ben Badis (1889-1940) (p 73 )

 Cliquez ICI

 

Said al  Ashmawy un juriste

Cliquez ICI

Celui-ci  ne souhaite pas la séparation de la religion et de l’etat ;Il préfère dénoncer  toute instrumentalisation de la religion par l’Etat   à des fins politiques  Car tout état  doit nécessairement reposer sur les valeurs religieuses de la majorité, (p76)

Rien dans le coran et la sunna invite les musulmans à adopter un systéme politique spécifique ,califat ,imanat ou autre (p80)

l’islam laisse les hommes entièrement libres de se donner  les institution  de leur choix (p81)

 

conclusion

La difficulté de parler du laïcat  est redoublée  en l’absence d’un terme équivalent en arabe  (p82)

Laisser un commentaire