Martine Gozlan , « le désir d’ Islam » et les orientalistes
Ce livre « le désir d’Islam » de Martine Gozlan est à la fois un véritable poéme et un regard étonnant sur l’islam,à la fois élogieux et réaliste
Désir d’Islam
L’islam n’avance pas ; Il galope ,de 500 millions en 1973 ,les croyants sont désormais ,1,2 milliards (p19)
Désir d’islam en Orient : Besoin furieux d’être soi ou insurrection des frustrations face à l’autre ,l’Occident
Désir d’Islam en Occident : rejet de la modernité .Dans nos villes ,il n‘y a plus de centre sinon le centre commercial(p20)
Le Coran :
Voici le livre ,il ne renferme aucun doute (Co II,2)
La maladie du doute rongeait déjà Jacob qui a lutté toute une nuit contre un ange :Combat inimaginable pour un fils d’Ismael….Jésus sur la croix a crié : « Mon Dieu ,mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? ,
L’islam ,lui ne peut se définir qu’à travers une soumission intime et cosmique (p26 )
Les chrétiens ont l’amour ,…..les juifs ont l’espérance,l es musulmans ont la foi, (Massignon) (p 27)
Le muezzin
5 fois par jour…. aucun Occidental ne peut y rester insensible…L’éveil d’une grande communauté nullement pacifique (p29)
L’arabe première langue divine et humaine ..
« Nous avons fait descendre les versets du livre en un coran arabe (Co XII,2)
La langue arabe sert de ciment ultime à plus d’un milliards de musulmans (p36)
Le coran n’est pas un code muet pour archives mais un témoignage oral qui hurle quand on l’avale (p 37)
Les Orients
Sur la coque de son vaisseau , « le Mahomet d’occident », comme Hugo appelait Bonaparte, avait tout simplement fait inscrire le mot Orient… Il aurait dit en arrivant à Sainte Hélène « J’aurais mieux fait de rester en Egypte …et je prenais le turban de l’ empereur d’orient (p43)
Puis ce fut le temps des orientalistes Goethe . Chasseriau Delacroix Eberhardt…Ce fut le temps de Rimbaud, René Guenon …Garaudy ( d’abord communiste, puis chrétien et enfin musulman ) …Massignon homosexuel , passionné par l’islam , « à la manière dOmar Khayam » puis redevenu chrétien (p47)
Edward Said juge avec sévérité cet engouement (p50)
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L’islam était pour eux une aventure (Neval) un rêve (Massignon) un ancrage (Eberhardt…
« Patrie primitive », l’orient musulman produirait à profusion des scènes archaïques… A l’inverse des autres monothéismes ,il n’y a pas de « Dieu père » en Islam . Allah est un principe que le coran interdit de rattacher à toute référence humaine ..en revanche « l’Umma, » la communauté des croyants personnifie la chaleur et la sécurité d’une mère généreuse (p55)
L’Umma insère ,intègre ,assimile ,digère (p56)
Comment les enfants d’Occident ,…..aussi glacés que Nerval déjà rongé par le suicide ….aussi affamés d’amour que Massigon, ….aussi seuls que Eberhart pouvaient ils résister à l’appel de l’Umma ,leur mère patrie(p58)
René Guénon a inventé la philosophie de « la tradition » ..la sunna ..Rien ne l’exaspérait autant que ‘l’amour du changement »(p62)
Nous vivons dans une société froide .l’islam est perçu comme une communauté chaude (p65)
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