Martine Gozlan : l’islam et la république: Soheib Bencheikh
Le livre « l’islam et la république » écrit par Martine ressemble à une biographie de Soheib Bencheickh
Soheih Bencheikh
je sonnai un jour à la porte de Soheib Bencheich .On m’avait vanté le « liberalisme » e ce jeune professeur de théologie musulmane .…des corans de toutes les époques couraient sur les les étagères aux côtes des oeuves complètes de Montaigne et de Victor Hugo … ;
Il est d’origine algérienne et croit en Allah comme fer (p17)
mais il disait aussi que dans un mosquée ,un iman peut tuer comme donner la vie (p19)
et il citait ce verset coranique « malheur aux fanatiques »(p 33)
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Encore adolescent ,en Algérie ,il entendit ,lors d’une conférence, Abassi Madani, le futur leader du front islamique du salut…un barbu qui le scandalisa
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Soheib Bencheikh préférait lire les œuvres du grand Egyptien Tata Hussein (1889 -1973)
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Soheib Bencheikh partit, pendant un an étudier au Caire ,dans la célbre université d’Al Azhar
il va y trouver avec soulagent un islam « délicieux » encore loin des rigueurs de l’islam algérien (p 45)
C’est là qu’on publie encore aujourd’hui des essais courageux comme ‘ l’islamisme contre l’islam » de Saïd al Ashmawy
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Retourné en Algérie Soheib est déçu ; Il veut connaitre l’Europe et s’inscrit à l’université de Bruxelles tout en étant iman à Marchiennes où règnent les intégristes du Tabligh
Il ouvre deux classes dans la mosquée pour former des musulmans « intelligents » (p53)
il y enseigne que l’islam doit se libérer des coutumes et que la laïcité protège l’islam (p 59)
Les musulmans doivent être les premiers à réclamer la laïcité …Il faut d’urgence liberer l’islam de l’exploitation politique
Le coran est un texte ouvert (p61)
l’intégration n’est pas incompatible avec l’identité arabe (p64)
Selon Soheib Bencheich le mot « fatwa » fait peur au français .On pense aussitôt à l fatwa de Khomeiny contre Salman Rudhie
Une fatwa c’est tout simplement l’avis d’un jurisconsulte .Il ‘y a pas de fatwa de mort ,il n’y a que des fatwas de vie ( p132)
Quand on lui a posé la question suivante
En célébrant une union entre une musulmane et un non musulman, avez-vous eu conscience de commettre un sacrilège vis-à-vis de l’orthodoxie islamique ? (p132
Sheib répondit
l’orthodoxie pour moi c’est celle qui suit la voie de Dieu et les recommandations du prophéte ; Jai tout simplement agi en musulman
Pour Soheib Bencheich il ya eu au moins un rénovateur par siècle et c’est le devoir des théologiens musulmans que d’étudier ce versant caché de notre histoire
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