Ibn Hicham : Les adieux et la mort du prophète

Ibn Hicham dans sa « biographie  de Mahomet » cite des passage de la « Sira  »

 

Le dernier pèlerinage de Mahomet

En mars 632   le prophète partit  en pèlerinage à La Mecque  

le jour de son  arrivée, Aîcha eut ses règles et ne pouvant s’approcher du sanctuaire  se mit à pleurer (p395)

 Le prophète associa Ali aux sacrifices offerts et Ali se maintint  en tenue de pèlerinage jusqu’à l’accomplissement de tout le rituel  (p396)

Le prophète poursuivit son pèlerinage  tout en donnant des lois   

en particulier au sujet des femmes

Dieu vous donne l’autorisation de les battre et de les mettre en quarantaine  sans trop d’excès..Traitez  bien vos épouses  Elles sont chez vous comme des prisonnières qui  ne possèdent rien. Elles ne sont chez vous qu’un dépôt que Dieu vous   a confié ( p397)

 Ce fut le pèlerinage de la délivrance du message et de l’adieu 

 Puis Mohammed envoya  des lettres  rois étrangers ,où ils étaient appelés à embrasser l’islam  ..A César  roi des byzantins ,à Choroés ,roi de Perse  ,au négus d’Abyssinie  … (p397)

 

La mort du prophète

Sur ces entrefaites ,le prophète commença à éprouver les premières atteinte du mal qui devait l’emporter

Appuyé sur les épaules de deux hommes ,la tête entourée d’un bandeau ,les pieds trainant sur le sol  le prophète marcha vers la maison de Aïcha ..il fut saisi de fièvre… On l’assit dans une baignoire et l’on versa de l’eau sur la tête

Abu Bakr cria en pleurant et le prophète dit : Je ne connais personne de plus généreux que lui en amitié.  Il est l’ami le plus intime et le plus sincère

 Mohammed ordonna Abu Bakr de diriger la priére

mais Aïcha remarqua que Abu Bakr était  un homme sensible à la voix fluette qui ne cesse de pleurer quand il récite  le Coran (p406)   

 

Le jour de sa mort  forçant sa voix le prophète s’adressa aux fidèles

sachez que je n’ai rien apporte de moi même .Je n’ai en effet déclarer licite  que ce que le coran a déclaré licite …(p407)

Le prophète rendit l’âme la tête serrée dans les bras de Aicha contre sa poitrine et son cou  (p408)

 

Tandis que Omar  parlait  à la foule,  Abu Bakh  est intervenu 

«  Muhammad n’est qu’un messager – des messagers avant lui sont passés – S’il mourait, donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talons? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants.

 Combien de prophètes ont combattu, en compagnie de beaucoup de disciples, ceux-ci ne fléchirent pas à cause de ce qui les atteignit dans le sentier d’Allah. Ils ne faiblirent pas et ils ne cédèrent point. Et Allah aime les endurants. (Co 3,144-146)

 Omar dira plus tard : « Abu Bakr est un homme qui inspirait plus de respect que moi et qui connaissait les choses mieux que moi (p 411)

Abu Bakr fut acclamé en tant que Calife  (p412)

 

Laisser un commentaire