Fête de Marie Madeleine (Jn 20 ,11-18)

Paroles de la bien-aimée. Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché celui que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places : je chercherai celui que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : « Celui que mon âme désire, l’auriez-vous vu ? »À peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé celui que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas. (Ct des Ct 3,1-4)

 

marie-madeleine-300x206

 

Dans la nuit  

Madeleine ,la pécheresse a retrouvé la paix quand Jésus lui a pardonné et lui a rendu sa dignité

mais a t elle vraiment reconnu son Seigneur ?

je ne l’ai pas trouvé

 

elle s’est levée

elle a lavé les pieds de Jésus,,,  lui a versé du parfum

l’a t elle vraiment trouvé ?

 

Qui sont donc ces gardes qui l’empêchaient de sortir de la ville

où elle risquaient  de rencontrer les autres, les étrangers , les émigrés, les pauvres, les malades les estropiés

mais elle a osé ne pas les écouter   

c’est alors qu’elle a dit  

je l’ai trouvé

 

Elle est rentrée en « ex-stase » comme nous dit le pape  François  dans son encyclique « Fratelli tutti »

Elle est sortie  d’elle-même pour rejoindre son prochain  

et reconnaître en lui ,le Christ

« ce que vous ave fait au plus petits d’entre les miens c’est a moi que vous l’avez fait »   

 

Evangile : Qui cherches tu ? (Jn 20, 1-18)

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

 

Madeleine n’ a pas reconnu le jardinier

Elle n’a pas  reconnu Jésus  

C’est en s’approchant vers lui  

en dialoguant , en pleurant

qu’elle l’a reconnu  

« rabbouni » 

aussitôt il a répondu en l’appelant par son nom : Marie

 

Reconnaissons nous Jésus en nos proches

« j’avais faim et vous m’avez  donné à manger …. »

 

ce fut pour Madeleine le retour à la vie

la résurrection

 et aussitôt elle courut le dire à ses frères  

« Aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimé …

C’est cela évangile : Fratelli tutti

Laisser un commentaire