18é Lundi ordinaire : Moïse déprime ( Nombres11, 4-15)

En ces jours-là, dans le désert, les fils d’Israël se remirent à pleurer : « Ah ! qui donc nous donnera de la viande à manger ? Nous nous rappelons encore le poisson que nous mangions pour rien en Égypte, et les concombres, les melons, les poireaux, les oignons et l’ail ! Maintenant notre gorge est desséchée ; nous ne voyons jamais rien que de la manne ! »…Moïse entendit pleurer le peuple, groupé par clans, chacun à l’entrée de sa tente. Le Seigneur s’enflamma d’une grande colère. Cela déplut à Moïse, et il dit au Seigneur : « Pourquoi traiter si mal ton serviteur ? Pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux que tu m’aies imposé le fardeau de tout ce peuple ? Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises : “Comme on porte un nourrisson, porte ce peuple dans tes bras jusqu’au pays que j’ai juré de donner à tes pères” ? Où puis-je trouver de la viande pour en donner à tout ce peuple, quand ils viennent pleurer près de moi en disant : “Donne-nous de la viande à manger” ? Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c’est trop lourd pour moi. Si c’est ainsi que tu me traites, tue-moi donc ; oui, tue-moi, si j’ai trouvé grâce à tes yeux. Que je ne voie pas mon malheur ! »

 

1-ord-B-18è-Lundi

 

Moïse

Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c’est trop lourd pour moi. Si c’est ainsi que tu me traites, tue-moi

 Ce géant  ce puissant, qui a tenu tête au pharaon

qui a entraine tout un peuple dans le désert

pendant 40 ans

Lui ,le maitre de l’ancienne alliance

qui a vu Dieu face à face ,

Lui Moïse,  est fatigué

Il n’en peut plus

Il veut mourir

C’est la déprime !

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Fatigués ,découragés

déprimés

n’est ce pas aussi parfois notre lot

surtout en ces temps difficiles que nous vivons  

dieu nous met à l’épreuve

 

Ayons confiance  ayons la foi

Persévérons !

Dieu nous enverra des compagnons  dans les epreuves   ;

je prélèverai un peu de l’esprit qui est en toi pour le mettre en eux ; ils porteront alors avec toi le fardeau du peuple, et tu ne seras plus seul à le porter (11,18) 

Il enverra son esprit (11,26)

Deux hommes étaient restés dans le camp..l’esprit se posa sur eux…Moïse s’écria : Si seulement tout le peuple de Yahvè devenait un peuple de prophètes sur qui Yahvé  aurait mis son esprit ! »(11,29) 

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Evangile : (Matt.14, 13-21)

 En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades.Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! » Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. » Jésus dit : « Apportez-les moi. » Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.

Donnez-leur vous-mêmes à manger 

là encore Dieu nous demande l’impossible

C’est trop !

On a que 5 pains et 2 poissons  

 

En fait Jésus nous demande de croire  

Avons nous la foi ?

Croyons nous en son amour ?

On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins

pour les 12 tribus d’Israel  c’est-à-dire pour  les enfants  d’Abraham ,le  père de la foi

 

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