Judith (15 et 16) : Chants d’actions de grâce

Après la mort d’Holopherne  tué par Judith ,le grand-prêtre Joakim et le conseil des anciens d’Israël, qui vivaient à Jérusalem, vinrent à Bétulie.Ils voulaient  voir Judith pour la saluer.  Quand ils entrèrent chez elle, ils lui adressèrent des louanges unanimes en lui disant :

 

 « Tu es la gloire de Jérusalem, la fierté d’Israël, l’honneur de notre peuple ! 

C’est toi-même qui as fait tout cela !

Tu as fait du bien à Israël et Dieu lui-même s’est réjoui de ton action.

 Que le Seigneur, Dieu souverain, te bénisse pour toujours ! »

Et toute l’assistance répondit : « Amen ! Qu’il en soit ainsi ! »

 

Judith entonna un chant d’action de grâce en présence de tout Israël et la foule entière se joignit à son chant.

 

« Entonnez un cantique pour mon Dieu

au son des tambourins,

chantez pour le Seigneur

au son des cymbales !

 

Car le Seigneur est un Dieu qui met fin aux guerres.

Il m’a arrachée à la main de mes ennemis,

 

Les ennemis voulaient tout incendier sur notre territoire,

anéantir nos jeunes gens par l’épée,

Le Seigneur, Dieu souverain, les en a empêchés

par l’intermédiaire d’une femme.

Judith, (pleine de grâce)

qui par la seule beauté de son visage

est venue à bout de lui.

 

Je vais chanter pour mon Dieu un chant nouveau.

Seigneur, tu es grand et glorieux,

ta force est admirable, invincible.

 

Que tout ce que tu as créé soit prêt à te servir,

toi qui n’as eu qu’à parler pour que tout existe,

toi qui as envoyé ton Esprit pour que tout soit organisé.

Personne ne résiste à ta parole.

 

À ton approche, les montagnes, arrachées de leur base,

seront précipitées dans les mers,

les rochers fondront comme de la cire.

Mais ceux qui reconnaissent ton autorité

peuvent compter sur ton amour.

 

Car un sacrifice est trop peu de chose pour être agréable au Seigneur,

les viandes grasses brûlées sur l’autel ont peu de valeur à ses yeux.

Mais celui qui reconnaît l’autorité du Seigneur possède une grandeur durable.

 

NB :Judith est la servante du Seigneur 

celle qui a toujours dit « fiat »

La femme couronnée d’étoiles

qui a coupé  la tête du mal ,la tête  du dragon

 

Ce livre est un livre deutérocanonique  qui a été écrit  au 2 é siècle avant Jésus Christ  

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