Cantique des cantiques :Le Verbe Incarné (Ct 5, 8..)
Comme j’aimerais
que tu sois mon frère,
nourri au sein de ma mère !
Marie ,la mère de l’église
Quand je te rencontrerais dehors,
je pourrais t’embrasser
sans provoquer les critiques.
Je te ferais entrer jusque chez ma mère,
et tu m’instruirais.
Sa main gauche soutient ma tête,
son bras droit enlace ma taille.
Sa naissance
Je te réveille sous le pommier
là où ta mère t’a conçu,
à Bethleeem
là où elle t’a mis au monde.
Place-moi comme une marque gravée sur ton cœur,
une marque gravée sur ton bras.
Sa passion
Car l’amour est aussi fort que la mort ;
l’amour crucifié
la passion aussi impitoyable que le monde des morts
sur le Golgotha .
Cet amour est une fièvre brûlante,
elle frappe comme la foudre.
comme l’épée qui a transpercé le cœur divin.
.et il en est sorti du sang et de l’eau
Toute l’eau des océans
ne suffirait pas à éteindre l’amour.
Toute l’eau des fleuves
serait incapable de l’emporter
.
Celui qui offrirait tout ce qu’il possède
pour acheter l’amour
ne recueillerait que le mépris.
L’église
Nous avons une jeune sœur,
Que ferons-nous pour elle, ?
Si elle est un rempart,
nous bâtirons sur elle
des créneaux d’argent.
Si elle est une porte,
nous bloquerons cette porte
par une barre de cèdre.
.
Alors, pour lui, je suis
celle qui fait son bonheur.
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