Cantique des cantiques :4é poème : La prière : avec le Bien aimé
J’étais endormie,
mais mon cœur restait en éveil.
J’entends un bruit !
C’est mon bien-aimé
qui frappe à la porte :
Entends tu le Seigneur qui frappe à ta porte
veillez et priez pour ne pas entrer en tentation
« Ouvre-moi,
ma sœur, ma tendre amie,
ma colombe, ma parfaite.
la priére
J’ai retiré mes vêtements,
je me suis humilié..;dépouillé de mon orgeuil
Je viens de me laver les pieds,
j’ai demandé pardon
et maintenant Il est là ,prés de moi
Mon bien-aimé passe la main
par le trou de la porte,
et j’en ai le cœur battant.
D’un bond je suis debout
pour ouvrir à mon bien-aimé.
Mes mains et mes doigts
ruissellent d’huile de myrrhe,
quand je saisis la poignée du verrou.
J’ouvre à mon bien-aimé ;
mais il est parti, il n’est plus là.
J’avais perdu mes moyens lorsqu’il parlait.
Je le cherche, et je ne le trouve pas.
J’ai beau l’appeler, il ne répond pas.
les tentations ,les distractions ,les soucis quotidien
toute m’empêche de prier
Je rencontre les gardes,
qui font leur ronde
sur les remparts de la ville.
Ils me frappent, ils me blessent,
ils m’arrachent mon châle.
Filles de Jérusalem,
je vous le demande instamment :
si vous rencontrez mon bien-aimé,
que lui raconterez-vous ?
Que je suis malade d’amour !
Les filles de Jérusalem
Le bien aimé
Dis-nous, toi la plus belle des femmes,
qu’a-t-il de plus qu’un autre,
ton bien-aimé ?
Oui, qu’a-t-il de plus qu’un autre, ton bien-aimé
pour que tu nous fasses pareille demande ?
Mon bien-aimé
est reconnaissable entre dix mille
à son teint resplendissant et cuivré.
Sa tête est d’or, d’or pur.
Ses cheveux bouclés
ondulent comme les fleurs de dattier,
ils sont noirs comme le corbeau.
Ses yeux ont le charme des colombes
penchées sur un ruisseau ;
ils semblent baigner dans du lait,
comme logés dans un écrin.
Ses joues sont un parterre odorant,
un bouquet parfumé.
Ses lèvres ont l’éclat du lys
où perle une huile de myrrhe.
Ses bras sont comme un anneau d’or
incrusté de pierres précieuses.
Son ventre est une plaque d’ivoire
couverte de saphirs.
Ses jambes font penser
à des colonnes de marbre blanc,
solidement plantées
sur des socles d’or fin.
Il a fière allure,
comme les monts du Liban ;
il a l’élégance des cèdres.
Sa bouche est douce à mon baiser,
tout en lui est désirable !
Tel est mon bien-aimé, filles de Jérusalem,
tel est mon ami !
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.