JOB :Le souffle de Dieu (Job 32 et 33)

 Elihou s’était retenu de parler à Job parce que les autres étaient plus âgés que lui. 

Alors Elihou, prit la parole et dit à Job

 Je suis un jeune, moi,  et vous, des vieux.

Aussi craignais-je et redoutais-je de vous exposer mon savoir.

En réalité, dans l’homme, c’est le Souffle,
l’inspiration de Shaddaï, qui rend intelligent.

Etre un ancien ne rend pas sage,
et les vieillards ne discernent pas le droit.
Chapitre 33

Dieu parle d’abord d’une manière
et puis d’une autre, mais l’on n’y prend pas garde :
dans le songe, la vision nocturne,
lorsqu’une torpeur accable les humains,
endormis sur leur couche.

Alors il ouvre l’oreille des humains
Parfois, il les réprimande par la douleur,

Alors ils avouent  

« J’avais péché, j’avais violé le droit,
mais lui ne s’est pas conduit comme moi.
Il a racheté mon existence au bord de la fosse
et ma vie contemplera la lumière ! »

Chapitre 34 : Dieu est Juste

Dieu serait-il méchant,? – Pensée abominable !
Non, en vérité, Dieu n’agit pas méchamment,
S’il ne pensait qu’à lui-même,
s’il concentrait en lui son souffle et son haleine,
toute chair expirerait à la fois
et l’homme retournerait en poussière.

Il veille sur les nations comme sur les hommes,
ne voulant pas que règne l’impie,
ni que l’on tende des pièges au peuple.
Le Seigneur des saisons  

Considère les cieux et vois,
contemple les nues, comme elles te dominent !
Si tu pèches, le touches-tu ?
Multiplie tes révoltes, que lui fais-tu ?

Si tu es juste, en profite-t-il,
reçoit-il de toi quelque chose ?
Ta méchanceté n’atteint que tes semblables,
ta justice ne profite qu’à des hommes.

Chapitre 36

Le Seigneur de l’automne

Il attire les gouttes d’eau,
puis les filtre en pluie pour son déluge
que les nues déversent
et répandent sur la foule des hommes.

Chapitre 37

Le Seigneur de l’hiver

Ecoutez, écoutez donc vibrer sa voix,
et le grondement qui sort de sa bouche.

Sous tous les cieux il le répercute
et sa foudre frappe les extrémités de la terre.
Puis son rugissement retentit,
sa majesté tonne à pleine voix,
et il ne retient plus les éclairs
dès que sa voix s’est fait entendre.

Puis le beau temps emporte les nuages
et disperse les nuées chargées d’éclairs..

Le Seigneur de l’été

Sais-tu l’équilibre des nuages,
merveilles d’un savoir sûr ?

l’assistais-tu pour laminer les nues,
solides comme un miroir de métal ?

Soudain, on ne voit plus la lumière,
elle est obscurcie par les nues,
puis un vent a soufflé et les a balayées.

Du nord arrive une clarté d’or,
autour de Dieu, une effrayante splendeur.

 

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