32ème Jeudi Ordinaire : Le règne de Dieu n’est pas observable (Lc 17, 20-25)
En ce temps-là, comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable. On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Puis il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : “Voilà, il est là-bas !” ou bien : “Voici, il est ici !” N’y allez pas, n’y courez pas. En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son jour sera là. Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. »
En ces jours si pénibles qu nous vivons
ne soyons pas désespérés
Gardons la foi !
Le Christ est là avec nous
le règne de Dieu est déjà là
La venue du règne de Dieu n’est pas observable. ..
C’est étonnant !
on ne le voit pas
Au contraire c’est plutôt l’enfer
“Il est là !” … le règne de Dieu est au milieu de vous.
Luc ,évangéliste de la joie ,est le seul à citer cette parole de Jésus
Il est là
Le royaume de Dieu est déjà là
quand Jésus enseigne les apôtres
« Heureux les pauvres ,les doux ,les pacifiques
pardonnez et on vous pardonnera
aimez vous ……
Il est là !
Il est là sur la croix quand il s’offre pour notre salut
Il est là quand nous partageons le pain
« ceci est mon corps »
Ubi caritas et amor, Deus ibi est.
Mais auparavant , avec le Christ, nous avons beaucoup à souffrir
à lutter contre le mal
combattre pour la foi dans un monde sans foi
à agir avec amour dans un monde sans amour
à semer les fruits de l’Esprit saint
la paix la joie ,l’amour …(gal 5)
Puis à la fin des temps …
Ce jour là
enfin nous le comprendrons et nous verrons le fils de l’homme
comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand le fils de l’homme reviendra
Lecture : Au nom de la charité (Phm 7-20)
Bien-aimé, ta charité m’a déjà apporté beaucoup de joie et de réconfort, car grâce à toi, frère, les cœurs des fidèles ont trouvé du repos. Certes, j’ai dans le Christ toute liberté de parole pour te prescrire ce qu’il faut faire, mais je préfère t’adresser une demande au nom de la charité : moi, Paul, tel que je suis, un vieil homme et, qui plus est, prisonnier maintenant à cause du Christ Jésus, j’ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, en prison, j’ai donné la vie dans le Christ. Cet Onésime (dont le nom signifie « avantageux ») a été, pour toi, inutile à un certain moment, mais il est maintenant bien utile pour toi comme pour moi. Je te le renvoie, lui qui est comme mon cœur. Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu’il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l’Évangile. Mais je n’ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses ce qui est bien, non par contrainte mais volontiers. S’il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c’est peut-être pour que tu le retrouves définitivement, non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé : il l’est vraiment pour moi, combien plus le sera-t-il pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur. Si donc tu estimes que je suis en communion avec toi, accueille-le comme si c’était moi. S’il t’a fait du tort ou s’il te doit quelque chose, mets cela sur mon compte. Moi, Paul, j’écris ces mots de ma propre main : c’est moi qui te rembourserai. Je n’ajouterai pas que toi aussi, tu as une dette envers moi, et cette dette, c’est toi-même. Oui, frère, donne-moi cette satisfaction dans le Seigneur, fais que mon cœur trouve du repos dans le Christ.
Le royaume de Dieu était là
quand Paul devenu vieux et en prison
voyait en son serviteur
non plus un esclave mais un fils de Dieu
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité, il fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés. Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger. Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant. D’âge en âge, le Seigneur régnera : ton Dieu, ô Sion, pour toujours ! (ps 145)
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