4è Mardi Ordinaire : Les yeux fixés sur Jésus (He 12, 1-4)

Frères, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu. Méditez l’exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché.

 

Le monde va mal !

Aujourd’hui les foules sont en colère

les foules défilent dans les rues de nos villes

une foule inquiète, angoissée

une foule qui a peur de l’avenir ,

 

Qui nous libérera de nos angoisses , de nos peurs

mais surtout de nos maladies , de nos péchés, de nos égoïsmes

Qui nous débarrassera

de tout ce qui nous alourdit et en particulier du péché qui nous entrave ?

 

Sinon Dieu lui même

« je vous donne la paix ..je vous laisse la paix »

La foi est source de paix

« je vous enverrais mon Esprit »

le souffle de l‘Esprit est source de vie, d’espérance et d’amour

 

2023-Marc-4é-Mardi 

Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée,

Ayons la foi !

les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi.

 

Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent : « À vous, toujours, la vie et la joie ! » La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur, chaque famille de nations se prosternera devant lui.(Ps 21)

 

Évangile : La femme et le chef de la synagogue (Mc 5, 21-43)

En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré – … cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui- ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger. – Acclamons la Parole de Dieu.

 

La femme

Les yeux fixés sur le Seigneur

Comme cette vieille femme perdue dans la foule

seule, angoissée , malade depuis 12 ans

 

et maintenant dans la foule en colère

que de personnes âgées angoissées ,malades

 

Qui pourra leur rendre au moins la paix et la vrai joie qui vient de Dieu

car la vraie paix ,la vraie joie est donnée par Dieu à ceux qui l’écoutent et qui le cherchent

C’est Jésus qui nous la donne

si nous sommes humbles et confiants comme cette femme de l’évangile

« Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal.

 

Le Chef de la synagogue

Dans la foule se trouvent aussi des riches , des puissants comme Jaïre

ils sont inquiets pour l’avenir de leurs enfants

Que vont il devenir ?

Sans foi , sans loi

les yeux non fixés sur Jésus

mais rivès sur leur smartphones

dans ce monde qui évolue si vite

 

Qui pourra donc les sauver et leur montrer le bon chemin

sinon l’Esprit Saint, avec l’aide des parents comme Jaïre qui se tournent vers Jésus

Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive.

Jésus seul est le chemin, la vérité ,la vie

Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi

 

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