6é mercredi Ordinaire : Des arbres que je vois marcher ! (Mc 8, 22-26)
En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher. Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? » Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. » Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté. Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »
Bethsaïde
ce qui veut dire : la maison de l’entrepôt
le supermarché de Capharnaum
le domaine de l’argent
Un monde au coeur dur !
Un monde inhumain ,intransigeant
« On ne peut servir à la fois Dieu et l’argent »
un monde qui nous aveugle
L’aveugle
des gens supplie Jésus de le toucher
Puisse Jésus nous toucher le coeur
nous ouvrir les yeux sur les pauvres ,la détresse de nos frères
Jésus prit l’aveugle par la main
un geste profondément humain
Il lui mit de la salive sur les yeux
la salive du Verbe fait chair
Il lui parla !
La parole de Dieu ,la parole de l’amour
Jésus lui imposa les mains.
Et lui donna la lumière de l’Esprit Saint
C’est alors que l’aveugle reconnu ses frères
non plus des pions
ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. »
mais des hommes des frères à servir et non à exploiter
il se mit à voir normalement,
Jésus le renvoya dans sa maison
au service de Dieu et des hommes
« Ne rentre même pas dans le village. »
Lecture:Noé (Gn 8, 6-22)
Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite, et il lâcha le corbeau ; celui-ci fit des allers et retours, jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec. Noé lâcha aussi la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol. La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche. Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche. Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre. Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui. C’est en l’an six cent un de la vie de Noé, au premier mois, le premier jour du mois, que les eaux s’étaient retirées, laissant la terre à sec. Noé enleva le toit de l’arche, et regarda : et voici que la surface du sol était sèche. Noé bâtit un autel au Seigneur ; il prit, parmi tous les animaux purs et tous les oiseaux purs, des victimes qu’il offrit en holocauste sur l’autel. Le Seigneur respira l’agréable odeur, et il se dit en lui-même : « Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l’homme : le cœur de l’homme est enclin au mal dès sa jeunesse, mais jamais plus je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait. Tant que la terre durera, semailles et moissons, froidure et chaleur, été et hiver, jour et nuit jamais ne cesseront. »
Un nouveau monde
Ouvrir les yeux
Aimer Dieu en écoutant sa parole
Aimer les hommes en les respectant
Ne plus y voir que des pions
Ne plus faire la guerre ..pour être plus riche …pour être plus fort
vivre en paix
Noé ouvrit la fenêtre de l’arche
Après le déluge ,la tempête ,Noé recommença à respirer
Le noir corbeau s’est éloigné
il lâcha le corbeau ;
remplacé par la colombe de la paix
la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais !
Enfin le pardon, l’amour , la paix
Le Seigneur respira l’agréable odeur
Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple. Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple, à l’entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem ! (ps 115)
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