17è Mardi Ordinaire : Des pleurs et des grincements de dents (Mt 13, 36-43)

En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende !

 

Le bon grain, ce sont les fils du Royaume ;

Ceux qui écoutent la parole et de Dieu et la mettent en pratique

« ..Aimez vous les uns les autres …

Bienheureux les pauvres les doux ..les miséricordieux… »

Ceux là connaissent la paix

les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père

 

l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais

Ceux qui ne s’attachent qu’à ce monde qui passent

qui ne cherchent que leurs propres intérêts

qui se moquent de Dieu

d’où ,les injustices , la jalousie , la colère …et la guerre

il y aura des pleurs et des grincements de dents.


Lecture : Elle est blessée, la vierge..la fille de mon peuple,(Jr 14, 17-22)

 Que mes yeux ruissellent de larmes nuit et jour, sans s’arrêter ! Elle est blessée d’une grande blessure, la vierge, la fille de mon peuple, meurtrie d’une plaie profonde. Si je sors dans la campagne, voici les victimes de l’épée ; si j’entre dans la ville, voici les souffrants de la faim. Même le prophète, même le prêtre parcourent le pays sans comprendre. As-tu donc rejeté Juda ? Es-tu pris de dégoût pour Sion ? Pourquoi nous frapper sans remède ? Nous attendions la paix, et rien de bon ! le temps du remède, et voici l’épouvante ! Seigneur, nous connaissons notre révolte, la faute de nos pères : oui, nous avons péché contre toi ! À cause de ton nom, ne méprise pas, n’humilie pas le trône de ta gloire ! Rappelle-toi : ne romps pas ton alliance avec nous ! Parmi les idoles des nations, en est-il qui fassent pleuvoir ? Est-ce le ciel qui nous donnera les pluies ? N’est-ce pas toi, Seigneur notre Dieu ? Nous espérons en toi, car c’est toi qui as fait tout cela. – Parole du Seigneur.

 

L’ivraie c’est le mal qui a transpercé le cœur de Jésus sur la croix

et la cœur de Marie ,sa mère

comme le prêtre Siméon l’avait prédit

«  quant à toi, Marie, la douleur te transpercera l’âme comme une épée. » (Luc2,35)

 

2024--ordinaire-17é-mardi

Le coeur de Marie

Elle est blessée d’une grande blessure, la vierge, la fille de mon peuple, meurtrie d’une plaie profonde….Que mes yeux ruissellent de larmes nuit et jour, sans s’arrêter !

 

Marie n’a pas été blessée à Cana …car les serviteurs l’ont écoutés

« Faites tout ce qu’il vous dira »

Elle n’a pas été blessée quand Jésus a dit : Qui est ma mère, qui sont mes frères … ?

 

Marie a été blessée quand les pharisiens et les scribes ont critiqué Jésus à Jérusalem

quand la foule a crié « Libérez Barabbas

quand au pied de la croix la plupart des disciples avaient disparus

 

Marie est blessée en permanence à cause de nous

Si je sors dans la campagne, voici les victimes de l’épée ;

cette épée ce sont les fausses doctrines , de la propagande ..des mensonges

si j’entre dans la ville, voici les souffrants de la faim.

On ne parle même plus de Dieu ….et les églises se vident

Même le prophète, même le prêtre parcourent le pays sans comprendre.

A la Salette ,la Vierge a pleuré

 

Nous attendions la paix, et rien de bon ! le temps du remède, et voici l’épouvante !

C’est le moment d’avouer nos erreurs …de nous convertit , de demander pardon

Seigneur, nous connaissons notre révolte, la faute de nos pères : oui, nous avons péché contre toi !                                   … Nous espérons en toi,

 

Combien de temps, Seigneur, durera ta colère ? Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres : que nous vienne bientôt ta tendresse, car nous sommes à bout de force ! Aide-nous, Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom ! Délivre-nous, efface nos fautes, pour la cause de ton nom ! Que monte en ta présence la plainte du captif ! Ton bras est fort : épargne ceux qui doivent mourir. Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis, sans fin nous pourrons te rendre grâce. (Ps 78) 

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