22é lundi ordinaire : Un messie crucifié (1 Co 2, 1-5)

Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient, pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. –

 2024-Luc--22é-lundi

 

Croire que Dieu le créateur de l’univers . des étoiles …de la terre…des hommes

est devenu un homme

croire qu’il vient habiter avec nous

croire qu’il est crucifié comme un vulgaire brigand

c’est  insoutenable !

 

On comprend que Paul l’annonce avec beaucoup d’humilité

c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous.

 

Il en fut lui même stupéfait ,bouleversé

renversé sur la route de Damas

Dieu crucifié ?

Mystère de la foi !

ce langage,n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre

 Nous avons vraiment besoin de la puissance du Saint Esprit

pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. –


Evangile: La bonne nouvelle (Lc 4, 16-30)

En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. –

 

On a tant besoin d’amour de paix

d’une bonne nouvelle

d’un sauveur

on voudrait tant que cette prophétie d’Isaïe se réalise

l’esprit de Dieu m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,

 

Ayons le foi !

La sagesse de Dieu ne peut être que mystérieuse

Soyons humble et généreux comme la veuve de Sarepta

Reconnaissons notre petitesse et nos péchés comme Naaman le syrien

 

De quel amour j’aime ta loi : tout le jour je la médite ! Je surpasse en habileté mes ennemis, car je fais miennes pour toujours tes volontés. Je surpasse en sagesse tous mes maîtres, car je médite tes exigences. Je surpasse en intelligence les anciens, car je garde tes préceptes. Des chemins du mal, je détourne mes pas, afin d’observer ta parole. De tes décisions, je ne veux pas m’écarter, car c’est toi qui m’enseignes. (ps118)

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