26è Mardi Ordinaire : Pourquoi tant de souffrances ! (Jb 3, 1-23)
Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. Il prit la parole et dit : « Périssent le jour qui m’a vu naître et la nuit qui a déclaré : “Un homme vient d’être conçu !” Pourquoi ne suis-je pas mort dès le sein de ma mère, n’ai-je pas expiré au sortir de son ventre ? Pourquoi s’est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins pour m’allaiter ? Maintenant je serais étendu, au calme, je dormirais d’un sommeil reposant, avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des mausolées, ou avec les princes qui ont de l’or et remplissent d’argent leurs demeures. Ou bien, comme l’avorton que l’on dissimule, je n’aurais pas connu l’existence, comme les petits qui n’ont pas vu le jour. Là, au séjour des morts, prend fin l’agitation des méchants, là reposent ceux qui sont exténués. Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à un malheureux, la vie à ceux qui sont pleins d’amertume, qui aspirent à la mort sans qu’elle vienne, qui la recherchent plus avidement qu’un trésor ? Ils se réjouiraient, ils seraient dans l’allégresse, ils exulteraient s’ils trouvaient le tombeau. Pourquoi Dieu donne-t-il la vie à un homme dont la route est sans issue, et qu’il enferme de toutes parts ? »
“Un homme vient d’être conçu !
Au commencement Dieu créa l’homme à son image
il vit que cela était bon et s’en réjouit
mais l’homme a désobéi
et ce fut le commencement des souffrances
Caïn tua son frère
puis… le déluge ,la tour de Babel
l’esclavage en Égypte
40 ans dans le désert
les guerres au temps des juges et des rois,
l’exil à Babylone
la détresse de Job
Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. Il prit la parole et dit : « Périssent le jour et la nuit qui m’a vu naître
Job après de longues lamentations a fini par proclamer sa foi en l’avenir
je sais, moi, que mon rédempteur est vivant, que, le dernier, il se lèvera sur la poussière ;et je verrai Dieu…Je le verrai, moi en personne,(Job 29,23)
Et le Verbe s’est fait chair
le anges dans les ciel chantèrent
Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime
un enfant nous est né
mais là encore commença les souffrances
L’enfant est né dans une crèche au milieu des animaux
le massacre des innocents …la fuite en Égypte
les démons dans les synagogues..l’opposition, des scribes et des pharisiens
Sur les routes ,les malades ,les lépreux,les veuves ,les foules affamées
le chemin de la croix..Le Golgotha
« Père père pourquoi m’a tu abandonné ?
Mais 3 jours plus tard , le Christ est ressuscité
les ténèbres ont disparu
l’Esprit Saint est descendu
Maintenant
Que de souffrances , que de guerres , que de catastrophes
Des hommes et des femmes errent dans la nuit après avoir tout perdu ..,leurs parents ,leurs enfants leurs biens
Prions le Seigneur
qu’il nous rendre l’espoir
qu’il nous rendre la paix
croyons en son amour
Évangile : Veux tu que le feu tombe du ciel ? (Lc 9, 51-56)
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village.
Même les apôtres étaient des violents
« Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ?
Souvenons nous que nous avons tous un seul père : Notre père qui est aux cieux
Nous sommes tous frères …aimons nous les uns les autres
Aujourd’hui nous fêtons Ste Thérèse de l’Enfant Jésus .elle disait :
« Soyons conscients de notre pauvreté et confiants jusqu’à l’audace en l’amour de Dieu »
Seigneur, mon Dieu et mon salut, dans cette nuit où je crie en ta présence, que ma prière parvienne jusqu’à toi, ouvre l’oreille à ma plainte. Car mon âme est rassasiée de malheur, ma vie est au bord de l’abîme ; on me voit déjà descendre à la fosse, je suis comme un homme fini. Ma place est parmi les morts, avec ceux que l’on a tués, enterrés, ceux dont tu n’as plus souvenir, qui sont exclus, et loin de ta main. (Ps 87 (88)
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