Archive pour la catégorie 'Art Africain'

Le Cinquantième anniversaire de la Fespaco (2019 )

6 mars, 2019

Le cinéma africain n’est pas frivole..pour le cinquantième anniversaire de la Fespaco , les  prix ont été attribué à des militants qui non pas peur de s’engager   .

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L’Etalon d’or

est antimilitariste

Il est  donné à  Joel Karekezi pour son film

The Mercy of the jungle » (La miséricorde de la jungle),

Le film raconte la dérive de deux soldats rwandais perdus dans la jungle du Kivu  lors de la deuxième guerre du Congo en 1998.

Joël Karekezi « a grandi lui-même dans les camps de réfugiés à la suite du génocide rwandais » de 1994.

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 L’Etalon d’argent

pour la liberté religieuse

 a été attribué à Karma. du réalisateur égyptien Khaled Youssef

il raconte les relations tendues entre musulmans et chrétiens  à l’image de l’histoire d’amour entre un jeune musulman et une chrétienne.

Quelques jours avant sa sortie, le film a été interdit par les autorités avant d’obtenir finalement gain de cause.

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L’Etalon de bronze, 

contre les djihadistes

Fatwa, du réalisateur tunisien Mahmoud Ben Mahmoud,

histoire de la dérive d’un jeune homme issu d’une bonne famille tunisienne intellectuelle qui sombre dans le milieu djihadistes.

il avait déjà reçu une récompense au festival du cinéma de Carthage

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Ainsi se termine le 26é  festival de Ouagadougou 

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Jean Loup Amselle : L’art contemporain et la friche

5 février, 2019

 

L’art contemporain

Qu’est ce que l’art ?

On ne sait  plus trop

depuis que l’art  contemporain a envahi nos musées

depuis que Picasso et les cubistes ont découvert les masques africains 

comme  Jean Loup Amselle l’écrit dans son livre « L’Art de la Friche »  

   La révolution primitiviste initié par les fauves et les cubistes (Gauguin, Matisse, Braque, Picasso  de même que la révolution dadaïste (Duchamps)  ont démesurément étendus  la gamme de ce qui doit être subsumé sous la catégorie art (p63)

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L’art est ce du beau ?

Qu’est ce qui est beau ?

Serais ce qui est ordonné codifié raisonnable ?

L’art de la renaissance  était codifié ,avait ses règles !

Au moment  de la renaissance  sont apparus les catégories des primitifs allemands et des primitifs italiens,  les premiers étant accusés par Michel Ange de sacrifier au gout du détail  et d’être dénués de toutes les qualités de l’artiste classique  sans des proportions  connaissance de l’anatomieP,80

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Michel Ange se moquait de ceux qu’il appelait des  primitifs , mais maintenant, beaucoup subliment les arts primitifs et même les découvrent ,dans les coins les plus sombres des villes …dans les déchetteries  

Le primitif n’est plus à rechercher dans les jungles de la foret amazonienne ou guinéenne mais dans les jungles des villes européennes ou africaines  pour y redécouvrir la grotte primordiale p 87

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La friche

la friche fascine parce qu’elle est à la fois rebut et promesse de renouvellement…en ce sens la décharge est au centre de l’art contemporain

En laissant contaminer les arts nobles comme la chorégraphie par les arts de la rue comme le hip hop et le rap  ,les intellectuels du monde du spectacle  se réapproprie un  art populaire qui les fascien  (p89)

 Le chantier de démolition ,la ruine ,le décati ,le désossé le pillé ,le bombardé ….tout cela pourrait bien représenter  l’avenir de l’exotisme du 3é millénaire   …Face à la vitrification d’un nord muséifié ,le maintien à l’état de friche des villes paupérisées  du sud pourrait bien constituer un refuge pour l’imaginaire….  dans lequel les esthètes du nord auraient la possibilité de se ragaillardir (p 39)

 l’Afrique .. l’Afriche  comme continent dégénéré, comme havre de la descendance maudite des enfants de Cham dont le sang serait pollué  se dresse une image totalement  opposée qui représente cette région du monde comme une source de jouvence  et de régénération pour humanité tout entière

L’Europe souffrirait d’une  hypertrophie des fonctions  intellectuelles et d’un sous développement des fonctions physiologiques La perte du corps aurait été le prix à payer pour obtenir la suprematie  de la froide raison (p49)

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Le recyclage des déchets

A travers l’ordure d’un côté et  la modernité technologique  de l’autre est ce que Rem Koolas nomme la ville générique,

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l’aspect  de fraicheur et de friche  est censé régénérer les villes musées du nord  p 86

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l’art contemporain devrait ainsi nous aider à trouver de nouvelles vies tandis que l’art classique se momifie

 Parmi les artistes africains  qui ont  une renommée mondiale et qui ont travaillé avec des déchets on peut signaler

El Anatsui du Ghana

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et Hazoumé du Bénin 

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Jean Loup Amselle : Artistes occidentaux et Artistes africains

4 février, 2019

A l’origine de l’art contemporain ,il y aurait l’Afrique depuis que Picasso et les cubistes  ont découvert la beauté des masques africains

 

C’est peut être vrai !

mais   les Occidentaux comme les africains ont  heureusement gardé leur spécificité

Une fois de plus on retrouve   

d’un côte la « raison » 

de l’autre  « l’émotion » 

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Comparaison

Jean Loup Amselle dans son livre « l’art de la friche » p50 et ss

ne s’étonne pas devant ces différences  

et même peut être ,il s’en rejouit  

quand il compare la culture des uns et des autres  

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Les artistes occidentaux

surtout maintenant … raisonnent

Tout en s’inspirant de l’art des africains

ils n’en gardent ni l’émotion ,ni la fraicheur 

 

Plus que jamais l’art dit »contemporain » est devenu un art pour intellectuel

pour des penseurs …à la Rodin

Les artistes  dé-pensent … dé-construisent  

vendent

 

Les africains

pour la plupart encore

rêvent  ,s’émeuvent

pour le plaisir 

ne pensent  pas d’abord à vendre  

 

L’art occidental souvent froid

est exposé dans les musées

l’art venu d’Afrique  ,spontané

est exposé partout

dans des friches

et les lieux publics

 

l’art africain est souvent religieux

des fétiches … des masques  ..

Des objets pas forcement beaux

mais sacrés et vénérés 

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Jean Haubert Martin en 1989 a présenté son exposition « les magiciens de la terre »

Hubert martin s’intéresse alors aux objets qui exercent une action spirituelle  et seraient donc capable de ré enchanter notre univers (p 65)

il est vrai qu’au début « l’art contemporain » nous avons un artiste  chamanique qui n’est autre que Joseph Beuys  p 64

                                

Des différences normales

d’un côté la chaleur  des africains

de l’autre et la froideur du monde dit évolué  dominé par la technique

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D’un côte une économie mondialisée ,froide , figée  

De l’autre l’économie  informelle des femmes sur les marchés africains et les médinas 

Là ,il n y a pas de loi

c’est le règne de la débrouillardise

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D’un côte la politique des élus  démocratiquement 

De l’aute les « palabres » qui avaient lieu autour du baobab dans tous les villages

il n’y avait pas de loi

mais  de la solidarité

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La « raison » occidentale

face à la « magie » ou le sens du sacré  des africains 

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L’ignorance  

Comprenons nous vraiment les artistes africains ?

les vrais !

ceux qui ne doivent  rien aux artistes européens

Les « curateurs » ne cessent d’en découvrir

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Influences réciproques

Certes on se copie aussi les uns les autres

mais pour le meilleur et pour le pire

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La photo

Pourquoi certains photographes africains se veulent aussi « gore, trash ,crash »

que David la Chapelle

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ou que  Mapplehorpe

Ainsi   Rotimie Fani Kayode (1955-1989) d’origine  nigérianne

 c’est crash !

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Les graffitis

Pourquoi les jeunes des banlieues européennes « salissent » les murs avec des graffitis

en voulant imiter les jeunes de bidonvilles africains  qui,eux, au contraire cherchent à embellir leurs  murs

 

 

Les curateurs qui découvrent l’art africain

3 février, 2019

 

Les curateurs

« C’est le nom que l’on a donné aux personnes qui sont à la recherche d’artistes africains

car ceux-ci sont cachés

Ils s’ignorent

et ne se savent pas artistes

On a du mal à les débusquer

au fin fond des villages les plus reculés

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C’’est grâce à ces curateurs que l’on a découvert de multiples artistes

typiquement africains

sans l’ombre d’une quelconque influence occidentale  

   

Frederic Bruly Brouabré (1923-2014)

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Frédéric Bruly Bouabré est un artiste ivoirien né à Abidjan.

Dessinateur et poéte, il est aussi l’inventeur d’une écriture spécifiquement africaine pour sauver de l’oubli la culture du peuple bété.

ce sont donc des  anthropologues qui le découvrent..et depuis Bruly Brouabe est devenu  un des artistes africains les plus réputés (64)

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Hassan Mussa

était avant tout un calligraphe arabe

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Gedewon (1939 – 1995).

était un  fabriquant  de talisman

Il a été découvert par Jacques Mercier ,chercheur au CNRS, spécialisé sur l’Éthiopie.

qui a aussi découvert  les deux évangiles manuscrits de Garima qui dateraient du VIé s

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Gedewon Makonen dit Gedewon est un artiste éthiopien, clerc de l’ Eglsie orthodoxe éthiopienne (

Avec  Gera ,un autre fabricant de talisman, il est l’artiste contemporain le mieux connu de l’art

talismanique ; une tradition artistique éthiopienne ancienne, imprégnée de religion et d’ésotérisme. Ses œuvres, sont principalement composées de dessins labyrinthiques,

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Parmi ces curateurs, en plus de Mercier on peut signaler  André Mangin et Michel Le Bris

 André Magnin

 a contribué aussi à faire connaitre  des grands noms de la peinture, de la sculpture et de la photographie africaines quand il a monté en 1989 ,l’exposition « Les Magiciens de la terre » au centre Pompidou

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Michel le bris 

est  un curateur dans le domaine de la littérature  

Il organise chaque année le festival des « étonnants  voyageurs »

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La littérature française se régénéra par les périphéries et les marges

La langue de la francophonie serait la langue de la Sévigné avec les couilles des nègres (Henri Lopez)

 

Ouagadougou ,la ville des Récréatrales

18 novembre, 2017

 

Ouagadougou  la ville des festivals

Le Benin se vante d’être « le  quartier latin » de l’Afrique  

ce que le Sénégal conteste

Senghor c’est quand même un sénégalais !  

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mais la ville des troubadours , des chanteurs , des rappeurs ,du théâtre ,des festivals ,en ce moment c’est  bien ,Ouagadougou ,au Burkina  

Ouaga pour les intimes

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C’est étonnant !

il y a des festivals presque tout le temps

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et parmi ces festivals celui des Récréatrales  

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Les Récréatrales

C’est du théâtre en pleine rue

du théâtre  pour tous

avec tous

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Les acteurs ressemblent à nos troubadours qui jouaient sur la parvis des cathédrales et sur les places  publiques

ce sont des Quasimodo ,des Esméralda ..  

Les spectacles ont lieu dans les cours  dans les concessions, chez l’habitant  !

dans les quartiers où tout un chacun peut participer

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Ces pièces collent à la Vie

la fiction se mêle à la réalité

 

Nuit blanche à Ouagadougou

Ainsi en Octobre 2014

au moment même où des manifestations avaient lieu contre la modification de la constitution exigée par le président Blaise Compaoré, on jouait  dans les rues la pièce «  nuit blanche à Ouagadougou » composée par Smokey qui lui-même  chantait

C’est un peuple qui craque  en une nuit blanche

..on passe à l’attaque d’accord

et c’est tout le pays qui s’affole

On ferme les écoles ,on sort les pancartes et les banderoles

partout dans la ville ,il ya dans l’air de l’ excitation

la place de la nation deviendra bientôt la place de la révolution

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peu après le président partait en exil !

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La pièce fut ensuite  programmée dans plusieurs instituts français d’Afrique et en Europe

Certains pays africains cependant ont refusé de a programmer pour cause d’un possible trouble à l’ordre public et d’une incitation à la révolte

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Et si je les tuais tous madame ?

Déjà en 2012, Aristide Tarnagda  

mettait en scène dans une piéce  intitulée « et si je les tuais tous madame ?

un jeune désespéré qui partait en exil

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Cette pièce fut programmée 4 jours au festival d’Avignon en 2013

voir  article de Anna Cuomo  dans « la revue Afrique contemporaine  (n°254 p95)

Angola :Sindika Dokolo et l’art

12 octobre, 2017

 

Sindika Dokolo

Il  est la mari d’Isabel dos Santos

la fille “chérie” du président angolais

et fait donc parti des oligarques du régime en Angola

Certains disent que sa femme est une vampire  

Elle boit le sang des pauvres !

mais ce sont peut être des mauvaises langues

car  comment une si jolie personne peut elle être si féroce ?

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Sindika semble plus humain que sa femme

Lui aussi ,un bel homme   

C’est un homme riche ,très riche né en 1972 d’une mère danoise et d’un père Congolais (RDC)

Il possède une des plus grandes mines de diamants de l’Angola et le « Palais de fer », la plus grande salle de spectacles de Luanda.

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L’art

Il a une passion :L’art

Il a un but :faire connaitre aux africains lae valeur de leur art et récupéré les plus belles œuvres qui se trouvent en europe pour les exposer  dans un musée en Afriaue

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Sa passion

Sa mère, Hanne Taabbel Kruse,  le trainait, petit, dans les musées.

« J’y ai découvert des artistes comme Basquiat, ou encore Miquel Barceló… tous ces artistes me fascinaient. J’en ai découvert d’autres en arrivant en Angola : Fernando Alvim, Viteix… J’ai vu des œuvres qui m’ont profondément touché. Ce n’est pas que c’était beau. Mais vous voyez un tableau et ce tableau réveille quelque chose en vous dont vous n’aviez pas conscience, mais qui vous semble tellement évident, tellement intime. Quand de jeunes Africains découvrent un Basquiat, qui pourtant n’était pas familier de l’Afrique, ils découvrent une partie d’eux- mêmes. Cette espèce de puissance, de rage, cette africanité́, cette noblesse, cette blessure, beaucoup d’Africains l’ont déjà ressentie. »

 Ces œuvres ont une âme et c’est ce que j’aime. L’art occidental identifie les choses ; l’art africain s’identifie aux choses. Le tableau devient un être ; vous sentez qu’il est habité. Au-delà de la beautéś formelle, vous éprouvez la sensation étrange de vous trouver face à une entité́ qui vous scrute ; une entité́ pourvue d’une aura, qui vibre et entre en résonance avec votre sensibilité́. »

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Son combat

son objectif  est de rassembler en terre africaine les meilleures productions dues aux artistes du continent et de sa diaspora.

Sindika Dokolo, au départ  acquiert la collection d’un allemand , Hans Bogatzke qui possédait la  deuxième plus grande collection d’objets d’art africain du monde. 

 « En devenant propriétaire de cette collection, je me suis retrouvé confronté à la question de mon engagement dans la culture, . ;. Que signifiait le fait de posséder une collection si importante ? Je me suis dit qu’il fallait la placer en Afrique. C’est aussi de là qu’est partie l’idée de la fondation, pour la création de laquelle j’ai défini une charte. J’ai alors réalisé́ que pour un jeune Africain comme moi, la culture était un vrai champ de bataille, où je pouvais reprendre sous une autre forme, mais avec le même fond les combats menés par mes prédécesseurs

Les anciens se battaient contre la colonisation ; leur cause était légitime et évidente, mais nous, quel combat pouvions-nous, devions-nous mener ? Pas si simple… Pour moi, l’enjeu qui s’est imposé était d’intégrer l’Afrique dans les circuits internationaux du monde de l’art. Il n’est pas normal que l’on doive aujourd’hui voyager en Europe ou aux Etats-Unis pour pouvoir apprécier les témoignages de l’histoire et de la culture africaine. » 

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Il se rend en Occident et traque les antiquaires pour récupérer des objets d’art africains

 Rendez les œuvres volées à l’Angola, ou vous aurez à affronter mes avocats ! »,

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Les critiques  

oui ! C’est beau !

mais évidemment on peut aussi avoir des doutes sur ses vrais motivations

sa réelle générosité  

il y a gagné beaucoup

en argent, en considération

…..enfin bref !

il y a aussi  des jaloux 

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Parmi les artistes africains , eux mêmes ,il ya parfois des critiques  

Ainsi, le béninois Romuald Hazoumè ne semble pas convaincu par la justesse de son combat. « Cela montre qu’il a du

temps et de l’argent à perdre !

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c’est aussi ce que pense   Barthelemy Toguao

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Le film d’Alain Gomis « Félicité » Un chef d’œuvre

3 avril, 2017

Peu de paroles ! Des sentiments

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Le jeune accidenté  amputé d’une jambe ne dit pas un  mot pendant tout le film

rien ,rien …

il dit rien

il regarde,

il refuse de manger

comment peut on exprimer une telle souffrance ?

comment dire sa détresse ?

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Félicité parle peu

mais quand elle crie

elle se roule par terre

elle se débat

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Un cri si fort

si bruyant

qu’il finit par  toucher le cœur des riches

qui enfin perçoivent la misère

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Quand Félicité chante  

son chant aussi  est un cri

un cri

un cri de désespoir

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Le désespoir, la détresse

ce sont des  ténèbres     

des noyades dans la nuit

des scènes interminables

qui n’en finissent pas

Tristesse !

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Le désespoir d’un peuple qui rie de lui même  

qui se moque de sa propre misère  

en regardant la statue  du robot

installé au centre de la ville

Progrès !

Quel progrès !

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L’amour ?

Comment dire son amour ?

Felicité va le dire à l’homme qui n’est pas son mari

à l’homme qui l’a tant aidé

si  maladroit, mais si  généreux  

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Elle ne crie pas contre la fille qui couche avec lui

Cela n’a pas d’importance

Pas la peine d’y tenir compte

pas la peine d’en faire un drame

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Félicité  dit seulement  

« tu es l’homme qui me convient »

et l’homme de répondre à l’africaine

avec un proverbe

« On ne met pas ensemble la chèvre et le chou »

Les tisserands et les forgerons ,rois des bakubas

26 février, 2017

Les artistes Bakubas étaient surtout des tisserands et des forgerons 

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Les tisserands  

Les bakubas aiment ce qui est beau

Ils aimaient être bien sapés  

bien avant les « sapeurs » de Kinshasa ou de Brazzaville

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les habits des rois Bakubas valaient bien  les habits de Louis XIV

à la même époque

 Kubas-rois 

 

Les forgerons

ont été des vrais précurseurs de l’art moderne

un des plus célèbres fut le prince Myeel  au XVII és

Il devint forgeron et bronzier après avoir été chargé des mines de fer royales

 

Kuba--Myeel

La taille disproportionnée  des mains par rapport au reste du corps  exalte la primauté créatrice de l’artiste

 (« l’art royal africain » par Suzanne Preston Blier p 231 ) 

 

Art catholique au Kongo depuis le XVIé s

25 février, 2017

La croix        

Avant même  l’arrivée du Christianisme au Kongo

la croix était déjà un symbole  utilisé par les indigènes pour désigner le passage entre le monde terrestre et l’au-delà ,

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La croix présentée par  les capucins fut donc bien accueillie

le roi du kongo Alfonso  se fit baptiser

ses fils aussi

l’un d’entre eux Henrique devient même évêque

Tout allait donc  bien pour les chrétiens

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mais les portugais les trahirent  

et la religion catholique périclita peu à peu 

 

Kongo-croix

C’est le roi Alfonso qui inaugura ce qu’on appelle la période du « crucifix »

car un crucifix l’avait protégé contre les  flèches de ses ennemis

ce  crucifix un fétiche efficace lors des batailles (l’ancien royaume du Congo Randles p,99)   

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Les  rois et les chefs locaux continuèrent  à se servir de la croix et des statues des saints  

pour prendre contact avec les ancêtres

ou bien pour demander la pluie …

ou pour montrer leur autorité

Ces croix er ces statues était faites souvent en bronze

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Antoine de Padoue

au début du 18é siècle

une prophétesse  Kimpa Vita

fonda le mouvement des antoniens  

avec saint Antoine pour messie

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Kongo-Antoine

 

Saint Antoine tient une croix dans sa main droite et l’enfant Jésus  à sa gauche 

Jésus est assis sur un trône–coffre semblable à ceux que l’on utilisait dans les cérémonies de la royauté  

le croisement du pied gauche posé sur le droit est caractéristique de l’art congolais

ces statues étaient faites  en ivoire en bronze ou en bois

(« l’art royal africain » par Suzanne Preston Blier p 209  )

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mais ce qui est davantage connu

ce sont des objets pas très catholiques  

 les «  minkisi »  et les «minkondi »

utilisés par les guérisseurs et les chasseurs  

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Les « minkisi » et les «minkondi » utilisés par les devins du Kongo

24 février, 2017

Parmi les objets sculptés par les artistes du Kongo

les plus connus  

les plus étranges

sont les «  minkisi »  et les «minkondi »

Ces objets utilisés par des sorciers plus ou moins bien intentionnés 

font peur à cause des nombreux clous qui y sont enfoncés

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Ces clous n’étaient il pas enfoncés pour faire mal

pour porter malheur

pour jeter des sorts ?

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Le Nkisi

En fait le nkisi était soit un objet  zoomorphe  soit une figure humaine  

les guérisseurs  y  posaient  des  remèdes dans des petits sacs ou des cavités

« Ainsi la terre d’une tombe ,l’argile d’une rivière  ,le bois d’acajou étaient  spécialement recherchés pour leur efficacité »

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Les miroirs avaient une fonction divinatoire

Les devins observaient les reflets de leur surface pour déterminer la cause des maladies ou autres problèmes

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Kongo Nkisi

Les chiens sont évoqués comme des médiateurs entre le monde des vivants et des morts

Ils ont du flair !

les remèdes étaient attachés  sur les dos ,les oreilles et la gueule de l’animal

les chiens ont parfois  2 Têtes .Ils ont ainsi 4 yeux pour  être plus efficaces 

 

Le nkondi

était chargé de protéger  les chasseurs contre les dangers

 

Kongo Nkondi  

Il a le bras  le bras levé qui brandit une lance

Son visage est celui d’un méchant qui fait peur

« l’art royal africain » par Suzanne Preston Blier p 223 »  

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