Archive pour la catégorie 'Djibouti'

A.Waberi : De Gaulle à Djibouti

5 mars, 2019

Dans son petit fascicule  intitulé « cahier nomade » publié en 1994 Abdourahman A ; Waberri ne craint pas de dire la Vérité ,toute la vérité ,complètement ignorée par la plupart des français sur la visite officielle le général  De Gaulle à Djibouti  le 25 Aout 1966

 **

Lors de cette visite , le général de Gaulle fut  accueilli par des manifestants revendiquant l’indépendance de la Côte française des Somalis,

 Waberi écrit !

une farce tragique l’attendait sur la place Rimbaud : Des porteurs  de pancartes que le gouverneur croyait  venus saluer l’homme d’Etat  exigèrent tout bonnement l’indépendance

Cliquez ICI

**

A 22 heures il prit son envol pour atterrir à Phnom Penh pour prononcer son célèbre discours

prononcé contre les américains qui faisait   la guerre au Vietnam  (p 28)

Cliquez  ICI

**

Le général  président  parti ,les porteurs de pancarte qui  avaient demandé l’indépendance totale eurent la tête tranchée …des cohortes d’indigènes partirent pour le désert où il escomptaient trouver Dieu en personne  ……..Mahamou Harbi ,le chef des porteurs  de pancartes  fut poignardé dans le dos  (p 29)

**

Le général président avait rejeté d’un revers de main les voeux des porteurs  de pancartes …depuis la prison de Gabode ,on entendait  les hurlement des jeunes dépecés (p31 )

A. Waberi : le « Transit » d’un historien

18 février, 2019

Abdourahman A .Waberi  ,nous donne  comme en pointillé, sans trop insister ,sans nous ennuyer… des bribes de l’histoire sanglante de Djibouti  depuis 1960

 **

En 1895, la ville comptait  5 000 habitants

 Entre 1897 et 1917 la ville devient la porte maritime de l’Ethiopie après la construction, du chemin de fer entre Djibouti et  Addis –Abeba

, le port se développe et la ville se bâtit peu à peu. Des  yéménites, somalis, pakistanais, viennent de pus en plus nombreux pour y travailler  

**

Puis vient le temps de la résistance ,et la lutte de Mahmoud Harbi qui réclame l’indépendance  

Mahmoud Harbi 

Il y a plus de 2 décennies mon pays venait au monde langé dans un drapeau dessiné par Marmoud Harbi ,bleu vert ,blanc et une étoile  rouge (p 17)

il y avait chez nous, une photo de Mahmoud  p 62

Il est mort en 1960  par accident !!!

Cliquez ICI

**

Le  26 Aout 1966

Waberi fait  une trés , très courte allusion à l’émeute  du 26 aout 1966 (p 90)

 vraiment très courte ;

Il n’a pas pu s’en empêcher d’en parler

C’est la honte pour les français

qui n’en ont jamais entendu parlé

et il ne veut pas les  offenser  

Ce jour là une émeute eut lieu contre De Gaulle, de passage  à Djibouti

Cliquez ICI 

**

Le barrage de Balabala

Cette manifestation ,en août  1966, fut  suivis par des conflits sociaux, Un barrage est donc érigé autour de la ville, officiellement pour contenir les migrations.

Cliquez ICI

Ce barrage était un mur de Berlin en miniature ; Les nomades de l’intérieur et les allogènes devaient  passer obligatoirement par ce barrage

**

 Ali Aref et les enfant otages de Loyada

une Française mariée avec un homme  de Djibouti  arrive en 1973  mais n’est  pas accepté  par les autochtones

Même  si le président du conseil territorial Ali Aref   s’est dégoté une française ,nîmoise et  simplette à ce qu’on dit, avec l’aide de Jacques Foccart ,l’homme qui distribue les destins dans les pays francophones

Cliquez ICI 

« enseignante  je restai  murée dans le silence avec mes collègues  ,presque tous français ……Parce que  j’étais française j’étais une honte sur patte (p 86)

Elle se méfie

 avec raison !

**

 En février 1976, a lieu  la dramatique  prise en otage d’un car scolaire à Loyada

Cliquez ICI.

Les sbires d’Ali Aref maintenait la petite colonie dans un etat de terreur permanant …

la ville basse était intenable tant bien même que les légionnaires tenaient les axes et les carrefours ; Sur l’échelle  de Richter de la peur ,notre monde avait basculé dans la panique éruptive ,  tellurique,…  un monde couleur de viande et de sang( p88)

**

tout se calmait momentanément puis reprenait de plus belle ,sans tambour ni trompette

 En juillet 1976, Ali Aref, lié aux réseaux gaullistes, démissionne de la présidence du Conseil de gouvernement

**

Le 8 mai 1977, la population, consultée pour la troisième fois (après 1958 et 1967) choisit enfin  l’indépendance c’est la naissance de la République de Djibouti. Son premier président est  Hassan Gouled Aptidon,

**

La guerre civile 

a  partir de 1991,le «  Front pour la restauration de l’unité et la démocratie (FRUD), dirigé par Ahmed Dini,s’oppose ua gouvernement c’est la guerre civile !

en 1994. un traité est signé entre une partie du FRUD et le gouvernement djiboutien.

mais une partie plus radicale (le FRUD armé) n’intègre le processus de paix qu’en 2001.(p 43 et 76)

**

Avec humour  Waberi parle de Scud 1 puis de Scud 2  

(les scud  étaient  des missiles balistiques à courte portée développée à partir de 1950 par l’Union soviétique).

Scud2  a gagné du terrain après  la signature  de paix avec leur anciens copains de Scud 1.mais le président lui est très farouché.  Scud 2 est plus fort que Scud 1. Ils conduisent  des pick-up Toyota  chargés  de batteries anti missiles et beaucoup d’armes lourdes

**

L’Erythrée   

faut pas jouer la provocation avec l’Erythrée   parce que  l’Erythrée  c’est plus fort Zidane à la guerre. c’est Ronaldo le brésilien ;Y z’on niqué Mengistou et tous les éthiopiens  quarante fois plus fournis qu’eux  (p22)

Cliquez ICI

**

La Somalie

Siyad Barre un vrai sanguinaire celui là .Saloperie de sa mère ! Siyad il était plus pire que notre président qui a arrêté la guerre (p38)

Cliquez ICI  

A .Waberi : Un bon guide pour visiter Djibouti

16 février, 2019

Dans son roman « Transit »  A.Waberi nous donne un aperçu sur  la ville de Djibouti et de ses environs 

**

Le quartier de Balbala

le bidonville du coin !

 le pinceau lumineux du phare  de Balbala vous montrera la route  pendant la nuit ..

..vous vous engouffrerez dans votre concession ..,il y aura certainement  des quantités de gens qui dorment  déjà    gigotant sur des nattes étroites  … enroulés sur eux mêmes comme des labradors… vous vous étendrez  sur votre lit   …un lit réduit qui a des ressorts usés et qui  tient davantage du hamac que du tatami, un sommier épais  comme un feuille  de cigarette….votre volonté déclinera comme une chandelle ,muscles en déssaroi, échine en bouillie p 106

 Cliquez ICI 

**

La place Rimbaud

les tireurs de chariot qu’on peut voir place Rimbaud …On dit qu’ils font tout pour ne pas nous écrabouiller comme des coquilles d’œufs ,a moins de les surprendre par malchance ,mais là ,ils se contentent  de vous gifler  ce qui risque de vous rendre illico dans l’autre monde  (p111)

Cliquez ICI  

**

La place Menelik et le palmier de zinc

le palmier de la ville offre un peu d’ombre aux uniformes blancs qui titubent place Menelik à midi p 101

Cliquez ICI

**

Le théâtre  des salines

ce théâtre avec ses travées ,sa scène presque carrée ,son gradin qui donne sur le port ,son allure d’amphithéâtre   ..on y projetait des fils de Laurel et Hardy ,les aventures de Charlie  Chaplin …On y éduquait aussi les enfants  du peuple délaissés par la république  (p 82)

Cliquez ICI 

**

Le lac Abbé

Les nomades nous évitent les cours boueux ,..,les eaux putrides comme celles du lac Abbé, ce lac au couleurs de sulfate de cuivre

Apres les fortes pluies le sol autour du lac se ramollissait  et livrait des animaux  (petits crocodiles ,oiseaux  poissons ) parfaitement conservés depuis plus de 8000 ans dans la saumure de la vase

 Vous aurez  une petite idée  des sortilèges que recèle cette contrée où l’homme n’est pas né d’Adam mais de la petite Lucy…   .Ces paysage oasiens provoquent toujours chez nous de longues heures méditatives que n’aurait pas renié Charles de Foucault  …Ces pierres disent le destin (p 115)

Cliquez ICI  

 

A .Waberi : « Transit » Les hommes de Djibouti

15 février, 2019

Dans son roman « Transit »  A.Waberi,avec son humour habituel, nous parle des hommes de son pays

 **

Le président

.cet homme là, c’est comme une vieille batterie vide  pas capable de démarrer le pays (p26)

Si j’étais  président  du pays je changerais  mon nom .Je m’appellerais Moi  comme le président du Kenya là. Moi c’est le plus beau nom de président  que je connais (p 21)  

Les marins

l’islam a toujours considéré les marins  comme des marginaux, des rebus , des rebelles …mais alors comment s’expliquer  la puissance d Oman  et l’avènement de la civilisation swahili  depuis la mer rouge jusqu’au canal du Mozambique

..Ces marins ces pécheurs remarquables ont généré une véritable puissance maritime dans l’océan indien p 56

Les nomades

Les errants, les apatrides que sont les véritables créateurs ,comme les nomades du désert.  Ils ne servent qu’à une chose en ce bas monde .Il sont nos guides …qui nous montrent les piste à prendre pour la traversée de l’existence …

Pousseurs  de vaches  ou de dromadaires ,passeurs de confins ,ils ne possèdent rien de concret ou si peu

ils nous offrent des cordes majeurs qui relient l’homme à l’humanité    (p 58)

Les  politiciens  

la politique c’est trop crétin..politiciens  c’est tocard qui ne savent pas exercer un métier ,ils savent pas faire meccano ,cuistot ,maître  des enfants  ..Ils savent même pas faire planton( p60)

 Les soldats

Nous les jeunes mobilisés tu peux plus pêcher  la pitié pour personne,  Tu ramasses les filles des rebelles pour faire esclaves chéries dans campement militaire ..même certaines filles, elles viennent exprès , elles sortent de la montagne ;Elles ont trop faim  p 64

Tu brûles  campements .C’est rigolo chameau goinfré de balles qui tombe ,relève longues longues jambes , tombe , relève , tombe relève.. Toi tu arrives pan pan pan ,salaama et bye bye ’ 

 

A .Waberi :Aux Etat Unis d’Afrique

11 février, 2019

Regrets  en   pensant au passé glorieux de l’Afrique

une histoire méconnue

et même celle  des contemporains  méprisés

Mamadou Diouf ,Thomas Sankara …n’ont jamais eu les faveurs des grands turbans de ce monde (p 16)

Cliquez ICI

**

Souvenirs

Se souvenir en écrivant ses souvenirs dans des carnets de moleskine  comme Aimé Césaire ,Chéri Samba ,Jean Michel Basquiat…Tu  couches tes impressions tes souvenirs ,tes coups de gueules, de griffes ou de blues (p 21)

L’histoire de Lucy ,l’ancêtre commun conservé au musée d’Addis-Abeba (p23)

L’épopée de Chaka zulu ….

la roue tourne ..que restera t il des temps anciens (p 24)

L’empereur Kankan Moussa

Tombouctou

Les obélisques d’Aksoum  ,vieilles de plus de 1700 ans , édifiées sous le règne du roi Ezana

« la flute de Dieu » tant aimée par les Éthiopiens  (p56)

Cliquez ICI 

**

Les rêves de papa

Il rêve le papa

il rêve à des états Unis d’Afrique qui dominerait le monde  

un monde renversé

où les derniers seront les premiers

**

Dans ce monde nouveau

l’ homme d’ Afrique  s’est senti très vite sûr de lui. Il s’est vu sur cette terre comme un être supérieur  inégalable car séparé des autres peuples et des autres races par une vastitude sans bornes. Il a mis sur pied une échelle de valeurs ou sont trône est au sommet ,les autres ,les indignes, les barbares ,les primitifs  ,les païens, presque toujours blancs sont ravalés au rang des parias  (p52)

il se moque évidemment

On croirait lire Sami Tchak

Cliquez ICI 

**

Tandis qu’en Occident tout n’est que misère

les normands en guerre avec les bretons  Tout était bon  pour déterrer la hache du guerre , le statut du mont saint Michel ,le partage des puits et des zones de pâturage ,la concurrence des clochers ou la bataille de la sardine …  (p90)

Ce sont des rêves

Ce ne sont pas des « caucassiens »qui doivent se réfugier en Afrique mais bien des Africains qui échouent sur les plages européennes

on a retrouvé dans la poche d’un mort une lettre

Ce devait être un fin lettré,  poète ou philosophe à mille lieues du stéréotype de l’immigrant nu, féroce et sauvage (p 94)

**

C’est un rêve  maintenant  ta  Maman (l’Afrique ) est mourante (p 45)

Elle n’attend plus rien ni remède ni miracles  .Des hôpitaux, elle a tout connue ,les perfusion  de sang la viande bouillie ,les murs blancs..La médecine est incapable d’alimenter les braise du désir de vivre ,les projections de soi, les flèches de l’imagination au travail.. .les milles et une façon d’être un humain parmi les siens (p 68)

**

Oubliées nos femmes à la peau ébènes ,acajou , amande ,chocolat ou terre de sienne  reniées la houle des hanches ,la poitrine généreuse ,les cuisses rembourrées, les cambrures affolantes(p 69..)

oubliées les fameuses  amazones qui se pavanaient à la cour de Behanzin (p 70)

et maintenant à Tadjourah des fans fervents  illuminés à la vue des stars anorexiques (p 72)

 Ta mère  une femme d’âge mûre, aux hanches larges ,amatrice de musique classique et de philologie somali ..

l’inévitable déchéance..

 Ton père ,ce petit vieux qui relit les mêmes auteurs ( Nuruddin Farah, Chinua Acheb ou Emmanuel Dongala (p87)

 

Le blues

ta mère n’était pas ta mère ,et toi pas encore toi.  Tu n’étais même pas un  caillot de sang ,même pas une goutte de sperme …Tu n’étais rien ;Que dalle. Nada.  Nothing (p 84)

Qu’est ce qui a présidé à ta naissance ?Pourquoi toi ? Comment ?Qui ? Quoi ?, Tu déroules le même chapelet d’angoisse  (p 118)

Toi qui pense que la vie est un courant d’air..Toi qui soutient que la vraie vie  c’est un filet d’eau entre les rives matricielle et mortuaire   

Allons éveille  toi au lieu de te regarder le nombril…tu te vois comme une huitre creuse, invisible

 

A Waberi : Le passage des larmes

2 février, 2019

Abdourahman Ali Waberi, né en  1965 à Djibouti, est un écrivain franco-djiboutien  Il vit entre la France et les États-Unis.

Cliquez ICI

 

Waberi est un rêveur ,un poète

Avec lui on plane

on se déplace dans l’imaginaire 

avec lui on reçoit des messages qui viennent d’ailleurs

on ne sait pas trop qui nous les donne

et d’où ils viennent

**

Ces messages viennent de Ben  ou Walter Benjamin ,un historien juif allemand

qui  s’est suicidé  pour échapper aux nazis   

**

D’autres messages viennent  d’un musulman qui cite sans cesse le Coran  

un djihadistes de Djibouti

**

Walter Benjamin disait  a propos de l’histoire

Il existe un tableau de Paul Klee qui s’intitule angelus novus ; On y voit un ange qui a l’air de s’éloigner de quelque chose qui fixe du regard … ses ailes sont déployées .. ;c’est à cela que doit ressembler l’ange de l’histoire

Son visage est tourné  vers le passé …il voudrait bien réveiller les morts …mais le paradis souffle un tempête   qui le pousse irrésistiblement  vers l’avenir auquel il tourne le dos …  cette tempête est ce qu’on appelle le progrés  (p 75)

Cliquez ICI 

**

Les larmes

de celui qui regarde  le passé d’une civilisation qui a eu son moment de grandeur

des douze villes de la contrée, seule la ville de Djibouti guigne pour l’instant les infidéles  et s’offre au touristes .Elle tourne en rond dans sa propre nuit

ces villes ont  perdu le sens de leur appartenance  à notre civilisation qui a conquis le monde et apporté partout les deux balances de la justice  ,l’enseignement du Coran et la fraicheur de nos oasis (p 80)

 Notre message et notre puissance s’étendirent sur les sept mers et les cinq continents  apportant la paix et le progrès à mille tribus qui ne connaissaient que les razzias et les ruines  p121

 **

 Les larmes des habitants  envahis par des étrangers qui menacent leurs coutumes      

Des grands esprits tel Hassan el Banna et Sayyid Qutb nous ont donné en leur temps des pages lumineuses sur la décadence de l’Egypte ….et celle de Flaubert brulant de fièvre pour cause de syphilis avancée Ils t’apprendraient  que nos brillants écrivains ou artistes ,lancés sur la voie de Joseph  Kessel ou d’André Gide  n’auront eu finalement d’autre choix  que l’asile ou la bouteille

…ce ne sont pas des êtres doués d’amour pour le Clément,  de la compassion pour leurs prochains, de générosité envers les plus pauvres ;Ils dédaignent nos valeurs et nos manières p 104

 **

Mais qui pense ainsi ?

Waberi lui même ,l’historien  qui regarde le passé avec douleur 

ou le djihadiste  qui donne en exemple les frères musulmans egyptiens ?

 **

Waberi est énigmatique  

Si c’est lui qui verse les larmes !

on ne lui donne pas tort

mais  s’il  défend les djihadistes 

qu’en penser ?

on  reste  parfois perplexe en le lisant

 

 

A.Waberi : L’africa fête

31 janvier, 2019

A. Waberi a écrit en 2010 un article intitulé « des immigrés aux artistes africains parisiens » dans les « cahiers d’études africaines »N0 198..p 1155ss) 

**

il raconte comment Amadou Konté , un immigré arrivé en France  sans savoir lire organisa au bout de quelques  années un festival qui perdure toujours

 Les plus lettrés des français n’ont pas oubliés que le « sang neuf » africain avait servi de ferment générateur à l’usage de toutes les avant-gardes artistiques et notamment picturales des décennies précédentes (Picasso ,les cubistes Michel Leiris, André Gide jean Rouch …

 

Africa Fête

va devenir un important festival de musique internationale  mettant en valeur des artistes musicaux africains

A l’automne 1978 Mamadou konté, coiffé de son légendaire chapeau, officie en maitre de cérémonies la première soirée qui rassemble quelques milliers de personnes sous un chapiteau de la porte de Pantin (p1155)

**

A cette occasion François Berenger écrit  la chanson

Mamadou m’ a dit

Mamadou m’adit

On a pressé le citron

on peut jeter la peau

**

les colons sont partis

ils ont mis à leur place

une nouvelle élite de noirs  bien  blanchis

le monde blanc rigole

les nouveaux  c’est bizarre

 sont pires que les anciens

c’est surement un hasard

 

Par la suite la constellation  Mamadou Konté élargit le champ  de ses activités  dont l’épine dorsale demeura la promotion, des musiques africaines

…Manu Dibango .

Cliquez ICI

.il fit venir  Youssou n’dour

Cliquez ICI

 papa Wamba .

Cliquez ICI

.Salif keita

Cliquez ICI

en 1998 Christ Blackwell, le mythique producteur britannique  né en Jamaïque organise  avec Mamadou  une « Africa fete » à New York au central Park

Cliquez ICI   

 **

En France, Mamadou  projette d’ouvrir une succursale dans la quartier de Barbes  au cinéma luxor

Mamadou a laissé des marques indélébiles dans la culture populaire , dans la musique, dans les manières conviviales de vivre et de penser  tant en France  qu’en Afrique

Ses petits fils sont les rappeurs  français d’origine africaine… MC Solar …

 

Mamadou est mort en 2007

Djibouti : A la fois la « Rome » des militaires et « le Singapour » des commerçants

14 août, 2018

Rome c’est la ville  des  clercs venus de toutes les nations et revêtus de soutane de toutes les couleurs.Djibouti c’est la ville des militaires  venus aussi de tous les continents.Ils ont aussi des uniformes  de toutes les couleurs

**

Les Français sont toujours là

 Cliquez ICI

**

Les Usa  présents depuis la guerre du golfe en 2002 ont  crée en 2011 de nouvelles bases

quatre sont des  bases aériennes, parmi les vingt-quatre centres de stationnement opérationnels dans la région

Cliquez ICI

**

ll n’aura fallu, depuis l’accord signé en décembre 2015 entre Pékin et Djibouti, que moins d’un an et demi de travaux à la Chine pour construire sa  première base militaire à l’étranger. Djibouti est la porte d’entrée vers l’Afrique de l’Est et l’océan Indien. 

Cliquez ICI

**

Evidemment les chinois et les américains se surveillent

les uns utilisent des lasers ,…les autres des drônes  

Cliquez ICI

**

il ya aussi des allemands , des italiens ,des japonais

ces derniers sont arrivés en 2011 pour lutter contre les pirates qui alors sévissaient dans le secteur

Cliquez ICI -

**

Les émirats Arabes unis ne sont pas loin

Ils ont signé en 2017  un accird avec le somliland  prévoyant la construction dans le port de Berbera d’une base navale et aérienne,

Cliquez ICI

**

Djibouti : future Singapour

certains ont aussi prédit que Djibouti serait le Singapour de l’Afrique

Cliquez ICI