Mali :Janvier 2020 . de pis en pis !
28 janvier, 2020Le nombre de victimes des violences terroristes y a été multiplié par cinq depuis 2016 pour atteindre environ 4.000 morts en 2019 selon l’ONU. Le conflit au Sahel a fait des centaines de milliers de déplacés.
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Que faire ?
envoyer 220 hommes supplémentaires après la mort de 13 soldats francais le 25 novembre 2015 ?
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Faut pas rêver !
Le sahel c’est un continent
Ne faudrait il pas mieux négocier dialoguer s’écouter
C’est pourquoi Djoncounda Traoré, l’ex président du Mali, au moment de la transition, a été chargé par le gouvernement d’essayer d’établir un climat de confiance ,en particulier dans toutes les communautés du centre
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Le 23 janvier 2020 ,Djoncounda Traoré a declaré à lapresse
Nous sommes prêts à lancer les passerelles pour dialoguer avec tout le monde. Vous le savez…Tout conflit se termine par un dialogue. Il faut à un moment donné, s’asseoir autour d’une table et discuter. Si on peut préserver des vies humaines et éviter des violences gratuites, pourquoi pas ? On essaye le dialogue avec tout le monde sans exclusion. Personnellement, j’ai envoyé des émissaires en direction de Kouffa et Iyad pour leur dire que je suis disposé à discuter avec eux. À mon niveau il n y a aucune exclusive ».
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L’imam Dicko l’avait déjà dit plusieurs fois,
mais l’iman n’est il pas lui même un dangereux extrémiste
Le 25 novembre 2015, après un attentat à Bamako, il avait déclaré
« Les terroristes nous ont été envoyés par Dieu pour nous punir de la promotion de l’homosexualité, importée d’Occident et qui prospère dans notre société »
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une jeune juriste Pauline Keïta est plus dubitative
« Pour moi, négocier avec Iyad Aghaly ou Amadoun Kouffa n’est pas une mauvaise chose, mais il faudra savoir qu’on est dans un état laïc, parce que Iyad et Kouffa ne demandent que l’application de la charia la loi islamique sur l’ensemble du territoire. Je pense que Dioncounda Traoré doit le savoir aussi ?.
Dioncounda compte rencontrer le monde diplomatique, les organisations de la société, la classe politique et les leaders religieux. « Je ferai après un déplacement à Mopti l’une des régions du centre, pour un long séjour ».
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