Archive pour la catégorie 'Tanzanie'

La conférence des théologiens à Dar es Salam en Août 1976

21 février, 2019

 le père Chenu appela justement  cette rencontre « le Bandung de la théologie »

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Oscar Bimwenyi-kweshi

Cette conférence  fut initiée par un jeune  théologien Oscar Bimwenyi

 originaire du  Zaïre et étudiant  de la faculté de Louvain

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Il voulait  réunir  des théologiens d’Afrique ,d’ Amérique du sud et d’Asie  

pour penser la théologie autrement

 

car la théologie enseignée par les chrétiens  n’était pas universelle ,mais européenne

les théologies d’Europe et d’Amérique  du nord sont encore celles qui dominent nos églises ;Elles représentent  une forme de domination culturelle .Elles doivent être envisagées  comme réponses aux situations particulières de ces pays ;Donc elles ne doivent pas être adoptées sans être critiquées  ou sans que nous soyons posé la question de leur pertinene dans le contexte de nos pays

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Les participants

22 théologiens étaient présents .

Parmi eux

venus d’Afrique

Mushete

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Nyamiti

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Koffi Appiah kubi

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d’Amérique latine   

Gustavo Gutierrez le théologien de la libération

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 des Etats-Unis

  C.T Vivian qui a été un ami de Martin Luther king

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nous refusons comme peu  significatif ,un type de théologie académique séparé de l’action ;L’engagement doit être  le premier acte  théologique  ..

 nous voulons des théologies qui  n’utilisent  pas principalement  la méthode déductive…

Des théologies qui surgissent de la foi en Dieu, de la vie, de la souffrance des opprimés …

Des théologies qui veulent contribuer à la justice  et au respect des droits de l’homme dans tous les pays ..

 

En réalité il y a beaucoup de désaccords entre les théologiens qui sont venus à Dar es Salam

L’ Amérique latine  voulait imposer la théologie de la libération

On signala aussi déjà le défi que présente  pour l’Afrique et l’Asie ,les religions non chrétiennes

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Ils furent d’accord cependant pour créer une institution permanente  l’EATWOT

(Association œcuménique des théologiens du Tiers monde

 (Article de Sergio Torrez Gonzales dan la revue Concilium N°219  publié en  1988

 

Tanzanie : Le président John Magufuli

20 février, 2019

  John Magufuli ,président de la république tanzanienne depuis octobre 2015

 

On le dit autoritaire et a été surnommé « le bulldozer » pour ses mesures radicales contre la corruption,

Parmi elles, l’annulation de la fête nationale,  la suppression des indemnités de séance des députés, ou encore la réduction du budget des événements et déplacements officiels. 

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En décembre  2018

Il exhorte encore les jeunes de Arusha à travailler “dur”

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Depuis son arrivée au pouvoir il  a interdit plusieurs journaux et radios dans le pays.

et les rassemblements de l’opposition,

il a fait arrêter plusieurs de ses adversaires politiques dont

Freeman Mboye  le chef de l’opposition, le 23 novembre 2018

Il a été   interpellé  pour avoir refusé de comparaître pour des faits d’incitation à la violence à la suite de manifestations interdites.

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en Economie il privilégie les chinois

  « La Chine est un vrai ami qui offre son aide sans conditions », a-t-il déclaré fin novembre lors de l’inauguration de la bibliothèque de l’université de Dar es-Salaam, dont la construction a été financée par des fonds chinois et qui a coûté 39 millions de dollars.

Les choses gratuites  sont souvent  très chères, surtout quand elles proviennent de certains pays. Les seules qui ne coûteront rien sont celles qui viennent de Chine. »

 Il protège les paysans

Mi-novembre, John Magufuli a ordonné à l’armée d’acheter toute la production nationale de noix de cajou de la saison, que les négociants privés avaient refusé de payer 3 300 shillings (1,26 euro) le kilo. Un prix fixé par le gouvernement en octobre et qui est deux fois supérieur à celui pratiqué auparavant, les agriculteurs ayant argué que ce dernier ne leur permettait pas de couvrir leurs frais.

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Il s’attaque aux homosexuels  

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il est contre la contraception

Vous avez du bétail, vous êtes de grands fermiers, vous pouvez nourrir vos enfants. Pourquoi alors recourir au contrôle des naissances », 

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Tanzanie :Economie

19 février, 2019

 

La capitale : Dodoma

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La capitale économique ; Dar es Salam 

c’est la « Maison de la Paix »

la plus grande ville avec 4,3 millions d’habitants en 2012

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Les ressources

Le pays a connu de hauts niveaux de croissance ,

mais il fut ensuite été très mal  géré et n’a plus guère  progressé

pourtant il est riche et même très riche en minerais divers  

en commençant par les diamants 

 

Les diamants de Mwanza 

l’exploitation de la mine de Mwadui (au sud-est de Mwanza) a débuté en 1925.

 Son exploitant  est contrôlé à 75 % par le géant De Beers, en partenariat avec le gouvernement (25 %).

Pendant les années 1940-70  on a  recensé près de « 300 cheminées »réputées diamantifères ;

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Les mines d’Arusha

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Les pierres brutes sont  exportées pour être taillées à l’étranger ;

80 % des pierres étant taillées dans l’État du Jaipur en Inde

donc le pays ne retient qu’une petite parte de leur valeur (29,1 millions en 2003)

le gouvernement  veut donc  favoriser le développement d’une industrie locale de la taille.

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l’or

Les deuxièmes plus grandes réserves d’or du continent, après l’ Afrique du sud, seraient concentrées en Tanzanie  

L’ouverture en 2001 de la mine de Bulyanhulu par la compagnie Barrick,  a  porté le pays à la troisième place parmi les producteurs du continent, après l’Afrique du sud et le Ghana

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Le contrôle des exportations

en mars  2017 pour encourager le raffinement  et l’exploitation des  minéraux en Tanzanie

le président Magufuli a visité le port de Dar es Salaam et a ordonné la saisie de 20 conteneurs transportant des concentrés de cuivre

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Les infrastructures

Elles sont  obsolètes

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Depuis peu l’autoroute route le Caire –Le Cap  qui  désormais traverse le pays du nord au sud  ouvre un peu plus le pays au monde extérieur

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Electricité  et le web

une production hydroélectrique insuffisante et de mauvaises conditions climatiques l’ont empêché de renforcer son économie plus avant, malgré des efforts importants.

…moins de 10 % de la population a accès à l’électricité et, dans les zones rurales, 

le pays aura vraiment besoin  d’être  fourni en électricité  par le kenya voisin

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Tourisme

Les voyageurs constituent la deuxième source de devises du pays après l’agriculture

Avec pas moins de sept sites listés au patrimoine mondial de l’UNESCO,

dont le célèbre Parc national de Kilimandjaro

Le tourisme  représente 17% du PIB. Le pays a accueilli plus de 1,2 millions de touristes en 2016, bien que les safaris soient menacés par un déclin important dans la population d’éléphants sauvages (-60% en cinq ans en raison du braconnage). 

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la Vieille ville de Zanzibar

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Bien que le taux de pauvreté ait chuté de 60% en 2007 à 26,9% en 2016, environ 13 millions de Tanzaniens vivent toujours sous le seuil de pauvreté. Le taux de séropositivité du pays est élevé, et de nombreuses personnes n’ont pas accès aux services de base (eau, électricité, santé). 

La princesse Sayyida Salmé de Zanzibar ou Emily Ruete

3 septembre, 2018

On connaît  bien la vie de cette princesse puisqu’elle  a publié ses mémoires en 1886

Ses mémoires 

Un vrai roman digne de Joseph kessel ,mais intéressant vivement les historiens car la princesse raconte la vie telle qu’elle  se passait à Zanzibar  ,où malgré tout elle n’a vécu que peu de temps  

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Sayyida Salme est né en 1844.Elle est la plus jeune des nombreux enfants du sultan d’Oman et de Zanzibar, installé à Zanzibar depuis 1837. La princesse vit ses premières années au sein du harem de son père, dans un immense palais,

 Les enfants de chez nous n’étaient ni mal élevés ,ni gâtés .Très juste et très bon ,mon père était inaccessible à la faiblesse. Il exigeait de nous la plus absolue soumission envers ceux qui étaient chargés de nous élever et de nous instruire …

Les nourrices étaient honorées et respectées et jouissaient toute leur vie d’une grande considération .Les nourrices noires sont particulièrement dévouées .Quelles différence entre la sollicitude affectueuse de ces dévouées créatures  et l’indifférence et même la dureté des nourrices eropéennes

 Chez nous comme dans tout l’Orient ,l’école a très peu d’importance ..les filles apprenaient à lire et rien de plus …les garçons apprenaient à lire et à écrire .Nos fournitures  de classe étaient des plis  sommaires ,un coran avec un pupitre ,un petit encrier, une plume en bambou et l’omoplate polie d’un chameau en guise d’ardoise

Jamais on explique  ce qu’on lit et ce qu’on apprend…D’ailleurs chercher à comprendre et à expliquer l’esprit des saintes écritures est tenu pour irréligieux et rigoureusement interdit …l’homme doit croire aveuglement

 Quant aux autres connaissances ,telles que l’histoire ,la géographie ,l’histoire naturelle ,les mathématiques…  je ne les ai jamais apprises  et n’en ai même pas entendu parler à la maison  (Des femmes écrivent l’Afrique, tome 3,edt Harmattan p 135 ss )

et pourtant elle servira de secretaire à un de ses frères

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 En 1851, elle s’installe dans la maison de son frère Majid ben Saïd, futur sultan de Zanzibar. Son frère lui laisse une grande liberté ce qui va lui permettre de faire connaissnance  en 1855 avec un marchand allemand, Rudolph Heinrich Ruete,  arrivé sur l’île en 1855, et qui connaît bien la swahili

Cette rencontre est quand même etonnante car les femmes de la maison royale vivaient caché et n’avaient guère  le droit de fréquenter un étranger

Ce fut le grand amour … … elle tombe enceinte  Son frère Majid est mis au courant   Elle risque la peine de mort par la lapidation.

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En 1866 ,à 22 ans elle fuit donc  à bord d’une frégate britannique  et se rend à la colonie britannique d’Aden. Elle donne naissance à un fils, Heinrich,qui meurt peu après…En decembre 1866. Elle est  baptisée à Aden, et prend le nom d’Emily. Le 30 mai 1867  elle se marie et devient ainsi Emily Ruete

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En  1870 son mari meurt dans un accident de tramway

elle se retrouve seule auusi bien abandonnée par les allemmands que par les siens

Fini ! l’aventure du  grans amour  mais désormais une vie difficile

Mais ,pour le bonheur des historiens , la publication d’un livre riche et passionnant

« les mémoire d’une princesse arabe » en 1886 

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Elle  meurt en 1924 à Iéna, à 79 ans, Elle est enterrée à Hambourg,.

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Penina Muhando : « Un théâtre pour le développement en Tanzanie »

30 août, 2018

Connue sous le nom de Penina Mlama  est née en 1948), Elle est surtout connue pour avoir lancé en Tanzanie « un théâtre pour le développement »

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Nyerere avait  appelé les auteurs dramatiques locaux à utiliser leur art pour diffuser les principaux concepts de l’ ujamaa auprès de la population tanzanienne et pour que l’art serve de moyen de développement. 

 Mais les œuvres en anglais  resteraient inaccessibles à la plupart des Tanzaniens qui ne parlaient pas la langue. par contre le swahili ouvrirait cette audience nationale au détriment du monde.  

Penin Muhando  a donc  décidé d’ écrire  en kiswahili

et d’écrire surtout des pièces de théâtre

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Voici ce qu’elle en pense

Langues utilisées par les écrivains africains

Les écrivains africains  écrivent il plus souvent  dans la langue des anciens colons plutôt  que dans leurs langue maternelle

soit   pour avoir davantage  de lecteurs et être connu internationalement 

soit parce que des gouvernements se sont souvent empressés d’accuser les écrivains écrivant dans leur langue maternelle dêtre  tri baliste ou opposés à l’unité nationale

ou bien parce que beaucoup de langues indigènes seraient sous développés et de ce fait mal équipés pour exprimer des concepts scientifiques et technologique de la société africaine contemporaine

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et pourtant au début du XXé siècle on s’est contenté de ces mêmes langues africaines  pour traduire les textes de la Bible

Par ailleurs  à cause de l’intensification du capitalisme en Afrique ,le contrôle  de l’industrie du livre est tombé entre les mains de compagnies  multinationales…et ont fait échoué les entreprises éditoriales  locales

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Le fait de choisir d’écrire  dans une langue africaine revient souvent  pour un africain  à choisir l’obscurité ; En Tanzanie par exemple plus de 300 romans ,pièces de théâtre et nouvelles ont été publiés avant 1988

De nombreux travaux de qualité en langue africaine restent inconnus à l’extérieur  des frontières 

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Le rôle  des écrivains en Afrique 

Le défi pour l’écrivain  consiste à réexaminer son rôle dans une Afrique où tous les types de style politique ont produit le même résultat :la pauvreté

Le livre est le moyen de communication de l’écrivain

or nous savons bien  que ce moyen de communication n’atteint pas de manière efficace  les gens du peuple

D’autre part les mass media sont au mains des étrangers  …

il faut accorder une plus grande place  au niveau local, aux moyens de communication locales  comme la danse ,les contes ,les chants  et le théâtre

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Le théâtre

le mouvement « le théâtre  pour le développement » a pris ainsi une importance considérable en Afrique durant ces 10 dernières années

Au théâtre on a davantage utilisé  les langues africaines que dans les romans ou les poésies

l’oralité  est une caractéristique du théâtre tanzanien  

L’écrivain  africain est un homme ou une femme de culture qui préserve,  qui revigore et qui guide la manière dont lal société conçoit le mode de vie qui serait acceptable, ses principes moraux, ses valeurs, son intégrité  et son identité

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Quelle culture  ?

Nos gouvernements ont continué d’accorder à la culture africaine une place insignifiante …ils ont favorisé l’afflux  d’influences culturelles …

Des valeurs reposant sur l’humanité et le bien de tous  inhérents à certaines cultures africains indigènes sont rapidement remplacés par des valeurs  basées sur l’argent et le gain individuel

Retrouver  l’identité africaine ,cela représente un combat à mener sur tous les fronts

(Des femmes écrivent l’Afrique, tome 3,edt Harmattan p 411ss )

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