Les élections au Zimbabwe
31 juillet, 2018Zimbabwe est appelé à élire le 30 juillet son président et ses députés,
les 2 principaux candidats sont Mnangagwa qui assure en ce moment l’interim à la tête du pays depuis la démission obligée de Mugabe
et Nelson Chamisa
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Emerson Mnangagwa
Agé de 75 ans, M. Mnangagwa est donné grand favori de la présidentielle.
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mais il a un passé lourd qui peut lui être néfaste
car il aurait participé autour des années 1980 au massacre de Gukurahundi
« Mnangagwa est en effet interpellé par les populations au sujet des tueries de Gukurahundi – dans le sud-ouest du pays – qui ont fait près de 20 000 morts dans les années 80 du temps où il était ministre de la Sécurité d’État de Robert Mugabe….Aujourd’hui, les langues des victimes se délient. Les survivants demandent que justice soit rendue …Emmerson Mnangagwa aurait pour certains, une part de responsabilité dans ces massacres…nous savons quel a été son rôle dans le massacre de Gukurahundi. Il était là, et il a du sang sur les mains.’‘
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Nelson Chamisa
il est membre du parti de Morgan Tsvangirai l’eternel opposant de Mugabe
qui avait réussi a s’imposer et à exiger un gouvernement d’unite national
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Le 10 février 2009, Tsvangirai avait désigné Chamisa pour le poste de ministre de l’Information, de la Communication et de la Technologie dans le cadre du gouvernement d’union nationale.
Chamisa a été ministre du gouvernement de février 2009 à juillet 2013, jusqu’à la fin du gouvernement d’unité nationale. Il a également été secrétaire d’organisation du Mouvement pour le changement démocratique (MDC-T). Chamisa est connu comme l’un des leaders les plus populaires du MDC-
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mais lui aussi a des problèmes
« Il est accusé d’avoir travaillé en étroite collaboration avec Grace Mugabe, l’épouse de l’ancien président du Zimbabwe et considérée à un moment comme le successeur de Mugabe…mai il rejeté les allégations, les décrivant comme une campagne de dénigrement. Cependant, cela pourrait nuire à ses chances, étant donné que les ambitions politiques de l’ancienne première impopulaire ont été un catalyseur majeur pour une intervention militaire en novembre 2017 qui a conduit à la démission de Mugabe. »
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Mugabe
Il vote pour Nelson Chamisa
« Je peux pas voter pour ceux qui m’ont mal traité, a-t-il dit avant de sous-entendre qu’il donnerait sa voix au candidat du principal parti d’opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), Nelson Chamisa, dont il a toujours combattu la formation
« Qui reste-t-il ? Chamisa », a-t-il lancé, provoquant quelques rires parmi les journalistes.
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C’’est louche !
Soutient il Chamisa parce que celui-ci aurait fricoté avec grâce Mugabe ?
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Un tel soutien ne serait il pas néfaste à Chamisa ?