Archive pour la catégorie 'Cardinal Malula'

Cardinal Joseph Albert Malula (1917-1989)

28 avril, 2016

 

En 1917 Joseph Albert Malula est né à Léopoldville

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 En 1946  Il est ordonné prêtre

De 1946 à 1954  Il est vicaire dans  diverses paroisses de Léopoldville

En 1951 il crée un groupe « La conscience africaine » et publie un petit  périodique  qui devient mensuel en 1953

« C’est une petite équipe jeune ,dynamique, entièrement formée aux idées de Malula sur l’Africanisation de l’église Africaine »

Malula compose déjà beaucoup de textes en lingala et des chants liturgiques pour la messe

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En 1953 Malula se rend à Rome .Il rencontre Pie XII qui est alors âgé de 80 ans « un auguste Vieillard à la figure diaphane »

Puis il visite la Belgique où il est très impressionné par la solidité des familles chrétiennes et par le dynamisme de

« l’action catholique » 

« j’estime qu’au Congo c’est une pareille élite qui nous manque »  

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En 1955 à l’occasion d’un congrès à Rome

13 prêtres Africains  et Haitiens  publient un ouvrage intitulé « des prêtres noirs s’interrogent » 

On a longtemps pensé nos problèmes pour nous ,sans nous, et malgré nous

Parmi ces prêtres le congolais Vincent Mulago écrit

Il faut aller à l’essentiel, creuser, fouiller, déblayer avec patience le terrain rocailleux des superstitions ,entreprendre un laborieux pèlerinage aux sources de la pensée nègre pour y trouver les valeurs pré-chretiennes( p 47)

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A cette époque Mgr Lefebvre soutenait les initiatives  de ces prêtres noirs

mais le père blanc Guy Mosmans y était farouchement  opposé

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En 1959 Malula publie un  texte sur l’âme de l’Afrique

Le noir bantou ,se débattant dans le monde des esprits invisibles ,garde son sens inné de Dieu et l’attitude qui convient à toute créatures, sa dépendance à l’égard de l’Etre suprême .Ce sens de Dieu est une des valeurs africaines dont nous sommes fiers et jaloux ; une de ces valeurs que l’occident peut épouser  ,car il semble l’avoir perdue au milieu des œuvres de son hyper-civilisation et de sa sur-culture

Le noir bantou rejette comme un poison mortel toute idéologie qui s’oppose à ses aspirations profondément religieuses

Personne au monde n’a le droit de tuer dans l’âme bantoue les sentiments religieux que le céeateur  y a déposés

La croyance à la survie de l’âme et à la rétribution finale offrait des perspectives d’épanouissement sans fin

Par sa conception clanique de la famille , sa vie communautaire ,sa grande hospitalité ,le noir bantou était préparé à la charité universelle qui est la quintessence du Christianisme

(« le cardinal Malula et Jean Paul II par Jean Mpisi (edt l’harmattan p62)

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En 1959 il devient évêque

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en 1962 l’église critique la politique de « l’authenticité » selon  Mobutu

et Malula est exilé

Il  reste 6 mois à Rome  (p176)

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1962

Mgr Malula se rend au concile

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1966 Mgr Malula est nommé archevêque de Kisnhasa

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1969 cardinal

Il a d’excellentes relations avec Paul Vi

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Malheureusement ses relations avec Jean Paul II  ne seront pas aussi cordiales

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Le cardinal Malula meurt le 14 Juin 1989   

Mgr Joseph Malula : Evêque auxiliaire de Léopoldville

27 avril, 2016

En 1959 Malula est nommé par Jean XXIII évêque auxiliaire à Léopoldville  Il devient ainsi le 3é évêque congolais   

Puissions nous assister  au Congo à l’avènement d’une église congolaise dans un état congolais …En érigeant la hiérarchie épiscopale ,le souverain pontife affirme que l’Eglise est définitivement implantée dans ce pays ;qu’il y a atteint le stade de la maturité

L’église  du Congo est devenue adulte et prend résolument sa place  aux côtés  des diocèses de la  vieille chrétienté ...Que leurs églises soient considérées et reconnues par les églises d’Occident comme leurs  sœurs et non comme leurs filles

« le cardinal Malula et jean Paul II par Jean Mpisi (edt l’harmattan p 73)

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L’église à l’aube de l’indépendance

En 1961 est  l’année de l’indépendance du Zaïre 

Les évêques du Congo  rassemblés en assemblée plénière

constate alors qu’à l’aube de l’indépendance 

les congolais ont du mal à assimiler le Christianisme

ils n’ont pas encore réalisé une synthèse vivante de leurs convictions religieuses et de leurs aspirations d’Africains ( p 86)

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L’individu éprouvent des difficultés quasi insurmontables pour abandonner ses mythes et ses croyances lorsque la collectivité y demeure attachée. Il risque d’être considéré  en étranger  sinon en traite

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Malula est convaincu de la nécessité d’incarner le christianisme dans les valeurs propres de chaque civilisation

et plus tard en faisant allusion à cette incarnation Mgr Kimbondo évêque de Kisantu déclarera  

Je voudrais citer des cas concrets  de rites sacramentels …qui pourraient être inspirés de nos coutumes

Ainsi le catéchuménat pourrait être revalorisée par  des éléments  repris à l’initiation bantoue …C’était une rude école, un entrainement exigeant  ,un noviciat  avant la lettre .. ;d’où les jeunes partaient formés à la vie …

Dans la célébration du mariage ou dans les cérémonies  de l’enterrement ,on trouve des éléments qui sont essentiels à notre conception de la vie( p 92)

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En 1960 Mgr Malula fait  parti de la commission préparatoire qui préparait  pour le concile le texte sur  la liturgie 

Mgr Joseph Malula au concile de Vatican II

26 avril, 2016

Le concile  commence le 11octobre 1962

 

La panafricaine épiscopale  

Les africains qui sont en minorité au concile

organisent un secrétariat  général de l’épiscopat africain 

pour avoir plus de poids lors des interventions à l’assemblée générale 

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Leur porte parole était le seul  cardinal africain : Son excellence Ruganbwa de Tanzanie

Pour  les francophones ,il sera assisté par Mgr Zoa du Cameroun , «  un vrai entraineur » ,une forte personnalité

Ce secrétariat organisera des conférences, décidera des interventions à faire en commun et des contacts à prendre avec les autres épiscopats

  ( le cardinal Malula et Jean Paul II par Jean Mpisi ,edt l’harmattanp 109)  

Il est vrai que les africains n’aimaient pas intervenir à la tribune  y compris Malula qui pourtant n’avait pas froid aux yeux ,mais il avait été  plusieurs fois  échaudé par des cardinaux peu affables (p 120)

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Malula et le texte sur la liturgie

Malula est membre de la commission de liturgie

qu’il bouscule 

car selon lui ,dans cette commission

 on baratine

et on progresse guère

« Il rage » selon certains 

mais grâce à lui on avance

Il marque ainsi  profondément de son empreinte le texte de cette constitution  

qui non seulement fut le premier texte publié ,mais encore celui qui a la plus causé  de changemant dans l’église.

Pensez donc !

La messe en langue vulgaire ?

 impensable !

la majorité des évêques africains est favorable à l’emploi de la langue vulgaire dans la liturgie …cependant ils ont affirmé ,de commun accord que le canon de la messe doit être récité entièrement en latin ,désireux qu’ils sont de manifester ainsi l’unité de l’Eglise ( p 110)

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Or c’est pendant les  liturgies que les mentalités vont évoluer

Malula en est convaincu

« il ne suffit pas d’accueillir le christianisme d’une façon passive  il faut  le re-agir ,c’est à dire  l’exprimer par son cœur et par son corps ,pour que ,par le Christ ,avec e le Christ et dans le Christ ,on soit des adorateurs du père en esprit et en vérité  (p 123s)

Cette expression du divin par notre africanité donnera naissance dans l’église à un christianisme typiquement africain

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Malula et Gaudium et Spes 

Malula intervient aussi lors de la discussion sur le texte de  « Gaudium et Spes »

en Novembre 1964 dernier jour du débat

il prononce un discours sur  les 3 problèmes qui rongent l’Afrique

Ce sont le racisme ,le tribalisme et le sexisme

La dignité de la personne humaine doit être reconnue à tout homme ,partout ,toujours et par tous

..Au flanc de l’Afrique ,une plaie sanglante :une forme amoindrie du racisme ,le tribalisme Les chrétiens eux mêmes n’y échappent  pas toujours et pourtant le tribalisme n’engendre que haine, terreur ,violence ,vengeance .Il faut  le considérer sans doute  comme le plus grand obstacle de la charité chrétienne …

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Dans l’Afrique d’aujourd’hui ,il s’en faut de beaucoup que la femme jouisse de la même dignité que l’homme …il serait heureux que le concile rappelle à tous ,sur ce point ,l’intention du créateur  (p 126)

Le concile du Vatican est clôturé le 8 décembre 1965

 

Mgr Malula archevêque

25 avril, 2016

 

Le concile du Vatican se termine le 8 décembre 1965

En 1966 Mgr Malula entre donc à Léopoldville dont il est devenu l’archevêque en titre  

et entreprend aussitôt de multiples changements 

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1966 c’est aussi l’année de la prise du pouvoir au Congo par Mobutu

qui lui aussi, comme Malula veut à sa façon « africaniser » son pays

et se libérer des scories de la colonisation

Léopoldville  devient Kinshasa !

Mobutu et Malula sont dorénavant les 2 Têtes du pays ! 

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Les premières réformes

Son obsession, son leitmotiv ,c’est :

« une église africaine pour des africains »  

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Malula cherche d’abord à promouvoir une catéchèse africaine

puis il introduit dans le liturgie le tam-tam

et remplace le chant grégorien par des chants en langue nationale avec l’aide de l’abbé Celestin Kinzanza  

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Les religieuses

En 1964 il fonde une congrégation de religieuse « authentiquement africaine »

« la maison sainte Thérèse de l’enfant Jésus » à Kinshasa

«Mon projet se  résume en 3 mots  : Former des filles qui soient pleinement femmes ,authentiquement africaines et authentiquement religieuses  ….Elles seront habillées en pagnes comme toutes les autres femmes

Le jour de leur consécration elles feront avec le seigneur un

« pacte de sang en déposant une goutte de sang sur un linge blanc  posé à côté de la pierre d’autel »

( le cardinal Malula et jean Paul II par Jean Mpisi ,edt l’harmattan p 145)

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La religieuse zaïroise n’est  plus à l’écart de ses  frères … présence plus exigeante mais plus évangélique au milieu de leurs frères …mêlées à leur peuple du milieu duquel  elles ont été tirée … non plus dans des énormes couvents ou elle se perd dans l’anonymat  

Rome rechigne !

Elle met du temps à accepter cette nouvelle congrégation

Elle le sera qu’en 1967

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La responsabilité  aux laïcs

L’église ne cesse de croitre

les Chrétiens affluent 

mais il n’y a pas assez de prêtres 

Mgr Malula  est donc un des premiers évêques à suivre les consignes du concile et à donner des responsabilités aux laïcs 

il faut que les laïcs soient de vrais responsables dans l’église.  Dans notre église du Congo les responsabilités appartiennent trop exclusivement aux clercs ( p 154)

Malula va donc nommer des responsables

les Bakambi

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Malula  encourage aussi les prêtres africains  à former  « une théologie africaine »

mais à ce niveau il rencontre de fortes oppositions de la part du père Alfred Vanneste  initiateur de la fameuse faculté de Kinshasa et  qui en  est toujours à l’époque le doyen

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en tout cela il est soutenu par le pape Paul VI

c’est à vous qu’il revient de rendre vivante et efficace la rencontre du christianisme avec l’antique tradition chrétienne …l’église considère avec un grand respect les valeurs morales et religieuse s  de la tradition africaine (Paul VI )  

Le cardinal Malula et Paul VI

24 avril, 2016

Joseph Malula estime Paul VI

et le pape le nomme cardinal

en Avril 1969 en même temps que le malgache Jérome Rakotomalala

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Paul VI à Kampala

Cet estime réciproque se comprend

car ils ont les mêmes regards sur l’église Africaine

et le même désir de voir surgir une église vraiment africaine   

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Paul VI le dit quand il se rend  à Kampala en Juillet 1969  pour  la clôture du Symposium des évêques d’Afrique 

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Paul VI dit alors

Un sentiment, Frères et Fils, est maintenant dans notre cœur: celui de respect, pour vos personnes, pour votre terre, pour votre culture. Nous sommes plein d’admiration et de dévotion pour vos Martyrs, que Nous sommes venu honorer et invoquer. Nous n’avons d’autre désir que de promouvoir ce que vous êtes: chrétiens et africains.

 ..Vous, Africains, vous êtes désormais vos propres missionnaires. ..

c’est dire que vous, Africains, vous devez poursuivre la construction de l’Eglise sur ce continent…. L’Eglise, par sa nature, demeure toujours missionnaire. Mais le jour viendra où Nous n’appellerons plus « missionnaire » au sens technique, votre apostolat, mais natif, indigène, vraiment vôtre.

 Une question qui demeure très vive et suscite beaucoup de discussions se présente à votre œuvre évangélisatrice, celle de l’adaptation de l’Evangile, de l’Eglise, à la culture africaine. L’Eglise doit-elle être européenne, latine, orientale … ou bien doit-elle être africaine? Le problème paraît difficile, et en pratique il peut l’être en effet. Mais la solution est prête, avec deux réponses. Votre Eglise doit être avant tout catholique.

Autrement dit, elle doit être entièrement fondée sur le patrimoine identique, essentiel, constitutionnel de la même doctrine du Christ, professée par la tradition authentique et autorisée de l’unique et véritable Eglise. C’est là une exigence fondamentale et indiscutable.

Vous savez à quel point l’Eglise est par-dessus tout tenace, disons conservatrice, sous ce rapport.

Mais cette première réponse étant donnée, il Nous faut passer à la seconde: l’expression, c’est-à-dire le langage, la façon de manifester l’unique foi peut être multiple et par conséquent originale, conforme à la langue, au style, au tempérament, au génie, à la culture de qui professe cette unique foi. Sous cet aspect, un pluralisme est légitime, même souhaitable. Une adaptation de la vie chrétienne dans les domaines pastoral, rituel, didactique et aussi spirituel, est non seulement possible, mais est favorisée par l’Eglise. C’est ce qu’exprime, par exemple, la réforme liturgique. En ce sens, vous pouvez et vous devez avoir un christianisme africain.

L’Eglise africaine a devant elle une tâche immense et originale à réaliser: elle doit s’adresser comme « mère et éducatrice »

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De retour à Rome, Paul VI ne peut s’empêcher  de dire sa joie en parlant de l’Eglise d’Afrique

lors de son  audience générale du  6 aout 1969

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Paul VI dit alors

Ici jaillit l’idée qui Nous est venue au cours de cette brève mais impressionnante expérience africaine

le Christianisme…, est universel.

 Il est pour tous. Il n’a ni limites géographiques, ni limites ethniques, ni limites culturelles

. Il est unique, rigoureusement unique dans son contenu essentiel  mais organique, c’est-à-dire différencié, dans sa composition communautaire.

 Il peut être adapté et s’exprimer dans toute forme de culture humaine saine.

 On parle beaucoup aujourd’hui de ce pluralisme dans l’expression de l’Evangile Il ne s’agit pas de fractionner l’Eglise, de dissocier sa communion intime, de libérer les Eglises locales de l’harmonie avec les Eglises sœurs et de la collégialité qui oblige les Pasteurs de l’Eglise à une solidarité fraternelle et hiérarchique.

Il s’agit d’admettre dans le concert des voix de la même unité la catholicité des voix différentes, différentes comme les a faites le Seigneur (1 Co 12, 16-21), la marque de la race, l’histoire locale, la nature particulière, la tradition culturelle.

Il est merveilleux de constater comme notre religion catholique est catholique, c’est-à-dire universelle…. Tous, hommes et peuples, peuvent être catholiques, sans renier les talents qu’ils ont reçus, mais en les développant, et en les portant à un degré supérieur de plénitude d’expression et de beauté humaine.

 Au contact de la jeune Eglise africaine nous avions vu  son humanité.

 Nous avons vu un Peuple.

 Et dans la lumière de son christianisme, un Peuple bon, un Peuple ouvert à la vision difficile et sublime de la paix;… Humanité très belle, simple, vivante, africaine et chrétienne.

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Cet amour du pape  pour l’Afrique et son estime pour Malula ne va jamais faiblir quand le cardinal  va entreprendre toutes les réformes nécessaires pour « africaniser son diocèse » en instituant les Bakambi ,les communautés de base ou la liturgie Zaïroise

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Le cardinal Malula donne le pouvoir aux bakambi

23 avril, 2016

Le motu proprio sur les ministères

En Aout 1972

Paul VI  avait supprimé les ordres mineurs pour ne plus garder que le diaconat

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Le pape envisage aussi pour l’avenir d’autres ministères non ordonnés

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La 8e semaine théologique de Kinshasa

En Juillet 1973 , la  semaine théologique de Kinshasa  a pour thème 

Les ministères  laïcs dans l’Eglise

Le cardinal Malula ,conforté par le motu proprio de Paul VI déclare

dans l’œuvre de l’évangélisation du monde que le Christ a confié à son église, nous devons travailler avec les laïcs dans une réelle coresponsabilité  

En 1974 au cours du  synode romain sur l’évangélisation Malula lui-même  rappelle que  

le concile vatican II a beaucoup insisté sur le rôle de plus en plus actif des laïcs  dans la vie de l’église

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Le Mokambi

En Mai 1975 ,Malula n’hésite plus .

Il fait le saut !

Malgré les oppositions de certains missionnaires

malgré les réticences de certains laïcs

il place à la tête des paroisses des bakambi  (guides de communauté) qui ne sont pas ordonnés

Beaucoup de choses que faisait le prêtre  ,c’est maintenant le mokambi qui le fera pour vous  …C’est lui votre premier  guide au nom de l’évêque .Le prêtre sera à côte de lui pour l’aider ,le soutenir et pour vous donner  les sacrements      (le cardinal Malula et Jean Paul II par Jean Mpisi edt l’harmattan p 198)

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Exhortation de Paul VI

en décembre 1975 Paul VI semble  approuver l’institution de tels ministères non ordonnés  dans son exhortation sur l’‘évangélisation dans le monde moderne »

De tels ministères, nouveaux en apparence mais très liés à des expériences vécues par l’Eglise tout au long de son existence   — par exemple ceux de catéchètes, d’animateurs de la prière et du chant, des chrétiens voués au service de la Parole de Dieu ou à l’assistance des frères dans le besoin, ceux enfin des chefs de petites communautés, des responsables de mouvements apostoliques ou autres responsables —, sont précieux pour l’implantation, la vie et la croissance de l’Eglise et pour sa capacité d’irradier autour d’elle et vers ceux qui sont au loin. Nous devons aussi notre estime particulière à tous les laïcs qui acceptent de consacrer une partie de leur temps, de leurs énergies, et parfois leur vie entière, au service des missions.

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Difficultés rencontrées

L’installation des mokambi ne fut pas toujours facile et le cardinal doit souvent intervenir pour calmer les esprits  

« il faut un étroite collaboration entre le mokambi et le prêtre animateur  chacun respectant le rôle spécifique de l’autre … Les abbés doivent apprendre à collaborer avec les laïcs ..ce qui exige de la part des prêtres une véritable conversion des mentalités excluant tout complexe de supériorité …une charité sans hypocrisie …une confiance qui accepte les risques …Nous croyons en la présence de  l’esprit saint dans ce peuple animant  et le clergé et les laïcs

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Les communautés ecclésiales  de base

C’est pas fini !

en 1977 le cardinal réorganise toutes les paroisses

L’unité de base n’est plus la paroisse, mais les quartiers

Dans chaque  quartier les chrétiens se rencontrent régulièrement

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Le centre paroissial  reste le centre culturel et notamment le lieu de l’eucharistie

les jeunes sont invités à devenir des « bilenge wa minda » c’est-à-dire des jeunes de la lumière

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Les liturgies en rite Zaïrois  s’organisent

La danse est  l’expression souveraine de l’art africain …Par l’intermédiaire de la chorale ,le peuple est associé étroitement à l’action du prêtre  

 Ainsi  en 1976 l’église  « au visage africain » est pour l’essentiel édifiée

et Malula en fait le bilan dans un petit livre

l’eglise de Dieu qui est à Kinshasa vous parle  

Le pape Paul VI et la théologie Africaine

22 avril, 2016

Adapter la liturgie en Afrique

c’est bien !

organiser la pastorale et créer des bakambi

c’est bien !

L’inculturation

c’est bien !

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Mais toucher à la théologie

parler d’une « théologie africaine »

c’est autre chose !

Il n’est pas question de toucher aux dogmes

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Paul  VI, qui jusque là acceptait avec joie les réformes du cardinal Malula à Kinshasa

commence à douter   

Faut il une théologie africaine ?

Malula et les théologiens de Kinshasa ne vont-ils pas trop loin ? 

Inculturer c’est insérer le message chrétien dans une culture ..L’Africain chrétien doit pouvoir se mettre à l’écoute de l’appel de Dieu en étant  fidele aux aspirations légitimes de sa tradition … Il le sera dans la mesure où il vivra l’évangile en harmonie avec la religion des ancêtres (Abbé Penoukou )

Voir  (le cardinal Malula et Jean Paul II par Jean Mpisi (edt l’harmattan p  252)

En 1974 ,Paul VI doute ,hésite ,met en garde contre « les théologies diversifiées selon les continents »

 

1975 :Message adressé à la SCEAM

En 1975 de nouveau, Paul VI encourage les évêques lors du symposium des évêques d’Afrique et da Madagascar (SCEAM)et leur dit

Certes, c’est une lourde responsabilité que vous avez reçue, vous, les membres de l’Episcopat africain, qui constituez pour la plupart la première génération de Pasteurs issus de vos peuples et de qui dépend pour une grande part la voie sur laquelle vont s’engager les générations futures.

C’est bien pour cela que, depuis des années et plus particulièrement pendant ce Symposium, vous vous posez de graves interrogations tandis que nous-mêmes nous vous encourageons vivement et avec sympathie dans cette entreprise.

Comment rendre accessibles et persuasives pour les peuples d’Afrique et de Madagascar la Parole de Dieu, la doctrine de l’Eglise, les exigences de la Foi?

 L’Eglise qui est en Afrique n’est-elle pas tributaire d’une forme de christianisme importée qui la rend comme étrangère à ses propres populations?

 N’y a-t-il pas à chercher des voies nouvelles et plus adaptées, dans le domaine théologique comme dans le domaine pastoral, pour intégrer en les perfectionnant les valeurs culturelles traditionnelles de vos peuples, avec prudence cependant et avec sagesse?

Ces graves interrogations, nous les avons comprises, nous les avons bien saisies, et nous y avons déjà répondu en partie lors du Symposium tenu à Kampala.

Tout d’abord, il ne doit y avoir sur ce point aucune hésitation ni aucune crainte. Le fait même que la foi implantée dans ces pays ait pu en quelques décades faire surgir un épiscopat autochtone, éveiller de nombreuses vocations sacerdotales, susciter des communautés de fidèles fervents et généreux, donner naissance à des vocations admirables de catéchistes et porter même jusqu’au témoignage du martyre d’humbles chrétiens, tout cela n’est-il pas la marque d’un christianisme authentique?

La voie n’en reste pas moins ouverte à l’approfondissement de la recherche en ce domaine, pourvu que soient sauvegardées toutes les garanties essentielles toucha

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1977 : Discours adressé aux évêque du Rwanda

Le 25 avril 77 Paul VI  dit aux évêques du Rwanda venus à Rome  ( p 264)

 Nous savons que votre tâche, pour implanter toujours davantage en terre d’Afrique le message de l’Evangile dans toute sa pureté, n’est pas une mission facile. Mais vous devez savoir aussi que non seulement le Saint-Siège, mais – on peut le dire – toute la communauté ecclésiale a le regard tourné vers les jeunes églises d’Afrique avec une immense espérance. On attend de vous la preuve qu’il est possible d’insérer profondément chez vous le message chrétien authentique, en respectant les lignes essentielles de la culture africaine: en d’autres termes, de donner un visage africain à l’éternel et immuable message de l’Evangile.

 Cela suppose un effort en deux directions qui, au premier abord, semblent presque impossibles à faire converger: l’adaptation et la fidélité. Il faut adapter, c’est indubitable: qu’il s’agisse de la présentation des vérités, de l’expression liturgique, etc.

 Mais le message à adapter est unique et ne peut être déguisé ni trahi: il n’y a qu’une seule Foi et qu’une seule Eglise!

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L’A.O.T.A

En Décembre 1977 des théologiens catholiques et protestants se réunissent à Accra, fonde « l’association œcuménique des théologiens d’Afrique et choisissent comme secrétaire le père  Mveng 

Ensemble ,ils cherchent une théologie africaine qui ne soit ni catholique, ni protestante ,mais qui convienne à la fois aux catholiques et aux protestants ( p 268)

Non plus un théologie de « l’oppression “ mais une théologie de la charité  

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Les théologiens citent à peine les pères de l’église qui se  nourrissent  des philosophies païennes grecques et non exclusivement des Ecritures

« Ce christianisme là fait parti de l’histoire occidentale et n’ a rien à voir avec les évangiles

la Théologie africaine préfère se tourner vers les religions traditionnelles qui sont comme une préparation à l’évangile

 Nous ne sommes plus à nous demander si une  théologie africaine est possible, nous sommes désormais  sur le chantier de cette théologie

La théologie pour nous en Afrique ,n’est pas un exercice scolaire ,à grand renfort de mots pédants et de formules énigmatiques .Pour nous la théologie appartient à la totalité de notre expérience religieuse ,à la globalité de notre vie  (père Mveng p 271)

La théologie  africaine à eu un « accouchement difficile ,mais l’enfant est nègre (Malula) 

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En Janvier 1978  le cardinal Malula déclare  lors d’un colloque qui a lieu au  Cera (centre d’études des religions Africaines)  fondé en 1966 par l’abbé Vincent Mulago )

Le CERA est appelé à jouer un rôle important….. .

Par son incarnation ,le Verbe est venu habité parmi nous ,peuples africains ,non pour détruire la religion de nos ancêtres  mais pour la porter à sa plénitude et sa perfection ( p 273)

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Paul VI meurt en aout 78

Le pape Jean Paul II et la théologie Africaine

21 avril, 2016

 

Paul VI encouragea vivement les évêques et les théologiens africains

à élaborer  une «  théologie africaine »

Ce ne fut pas le cas de Jean Paul II 

qui fut un frein

et quel frein !

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Discours  aux évêque du Zaire

La position de Jean Paul II est résumée dans son discours  aux evêques du Zaîre en visite « ad limina » à Rome  le 30 avril 1983

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Les bakombi

A propos des bakombi qui étaient des responsables laïcs que le cardinal Malula avait placé à la tête de certaines paroisses  le pape déclare   (le cardinal Malula et Jean Paul II par Jean Mpisi (edt l’harmattan p 357)

 Il est évident que tous les chrétiens d’Afrique ne participent pas de la même manière à l’élaboration d’une théologie. De même, il faut écarter vigoureusement l’idée que vis-à-vis des ministères et des sacrements, tous les membres des communautés chrétiennes ont les mêmes responsabilités et les mêmes pouvoirs. 

Quelques théologiens ont prétendu “remodeler” les ministères. Mais, qui ne le voit? Un ministre désigné par la communauté, ou comme on le dit parfois par la “base”, ne peut être le légitime collaborateur des évêques et des prêtres

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La théologie Africaine .

De leur côté, les théologiens se sont vu reconnaître une place importante dans l’Eglise. Ils sont les “coadjuteurs” formels du magistère, notamment dans l’approche des questions nouvelles, dans l’approfondissement technique de l’étude des sources de la foi. Il n’en reste pas moins vrai que seuls le Pape et le Collège épiscopal sont les organes du magistère et que ce magistère ne se délègue pas

Dans le jaillissement de la vie, dans le bouillonnement de la recherche intellectuelle comme dans les réflexions sociologiques sur l’inculturation de la foi, bien des idées peuvent s’exprimer, bien des expériences peuvent être tentées. Mais n’oubliez pas que c’est à vous, les évêques, en union avec le successeur de Pierre, qu’il revient de juger en dernier ressort de l’authenticité chrétienne des idées et des expériences.

Vous êtes certainement conscients d’un danger: celui de laisser se constituer une philosophie et une théologie de l’“africanité” qui seraient uniquement autochtones et dépourvues de lien réel et profond avec le Christ; 

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La tradition et les pères de l’Eglise 

Dans cette tâche, l’œuvre théologique réalisée en Afrique peut assurément rendre bien des services, à condition qu’à la base de la lecture qu’elle entreprend, il y ait la Bible, les Conciles, les documents du Magistère connus dans leur authenticité et leur intégralité.

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Le rite Zaïrois

Jean Paul II ne veut pas de ce rite 

pas même   lors de son premier  voyage à Kinshasa ou lors de la béatification de la sœur d’Anwarite

mais pressé par Malula et son clergé, il finit par céder et approuve le rite zaïrois le 30 avril 1988

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Les soutiens du pape

Jean Paul II  est approuvé chaleureusement par  le cardinal Gantin(Bénin) qui déclara

 il fut un temps où l’on s’interrogeait sur la possibilité d’une théologie africaine .Le débat était alors passionné à Kinshasa ,l’on s’en souvient ….depuis un consensus a été atteint et ce temps devrait être révolu …(p 363)

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 Ratzinger,  alors préfet de la congrégation de la foi déclare

 la théologie africaine est davantage un programme qu’une réalité …. quand on regarde les choses de plus près ,on ne peut manquer de constater que bien des points de vues que l’on préesente comme africains sont en réalité d’importation européenne … »

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un théologien  camerounais Nazaire Abeng écrit

En 1983 le débat sur la théologie africaine est il clos ?…. c’est l’avenir de la théologie  africaine  elle même qui en décidera

 

Le cardinal Malula et la mariage coutumier

20 avril, 2016

 

Congrès à Yaoundé

 En Avril 1984 « l’association œcuménique des théologiens d’Afrique  « (A.O.T.A)

organise à Yaoundé un congrès qui réunit 60 théologiens africains et 25 théologiens européens 

sur le thème « Mission de l’église aujourd’hui »

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Le cardinal Malula en profite pour aborder avec son énergie habituelle

et ses convictions bien ancrées, le  problème du mariage et de la famille en Afrique

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 Nous insistons sur notre droit à la différence ..pour tous ceux qui seraient tentés d’universaliser et d’implanter partout un modèle unique du mariage dit « Chrétien » et de la famille dite « Chrétienne » 

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…Chez nous le mariage qui engendre la famille apparaît  comme un acte éminemment personnel et réellement communautaire …Une alliance entre deux familles… une alliance …par étapes successives….C’est ce que les européens n’ont pas compris

…disons  le tout net la mariage « chrétien » fonctionne mal en Afrique

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Dieu nous a établi  responsable de l’évangélisation de ce continent.C’est à nous qu’il appartient d’éclairer les chrétiens ,de libérer   leur conscience en ce domaine comme ailleurs

Héritiers de la tradition africaine  dans ce quelle a de meilleur ,nous devons respecter le mariage coutumier ,,le prendre pour un mariage valide et non pour un concubinat

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On nous a dit que le mariage chrétien fonctionne mal en Afrique ,mais existe-t-il  un modèle unique de mariage dit « chrétien »

Peut-on légitimement imposer la manière de se marier et de consommer le mariage d’un peuple aux autres peuples qui ont leur propre manière multiséculaire tout aussi valable de se marier

 « le cardinal Malula et jean Paul II par Jean Mpisi (edt l’harmattan) p 369