Jean Marc Ela (1936-2008) : Sa première mission avec Baba Simon
7 août, 2016Jean-Marc Ela, né à Ebolowa, dans le Sud Cameroun, est un prêtre catholique du diocèse d’Ebolowa, enseignant, sociologue, anthropologue et théologien.
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Comme Ka Mana
Jean Marc Ela est un combattant
Il se bat pour l’avenir de l’Afrique
mais Ka Mana a été formé par des pasteurs a Strasbourg
puis il a suivi des études dans les universités en Belgique
et a été pasteur dans des grandes villes au Sénégal ou en Centre Afrique
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Ce n’est pas le cas de JM Ela
Lui aussi a suivi des études en Europe
mais il est plus prés des problèmes du peuple
à cause de son expérience
vecue avec Baba Simon chez les paysans du nord Cameroun
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JM Ela raconte cette expérience dans son livre « le cri de l’homme Africain » publié en 1980
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Ma foi d’Africain
puis de nouveau il écrit dans « ma foi d’Africain » publié en 1985
Je vais me retrouver dans une région affectée par un état de servitude larvée comme Baba Simon me la présenté dès le soir de mon arrivée au Nord Cameroun (ma foid’Africain p 24)
Là ,il va rencontrer une grande misère subie en silence
Souvent la résistance passe par le détour de la parole ou du silence ; le rire du noir et son humeur sont des armes de la culture africaine « Pour m’empêcher de pleurer,j’ouvre la bouche puis je ris ( p 17)
il faut aussi revenir à la parole muette d’un peuple qui refuse de se taire dans une Afrique bâillonnée
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« la bonne nouvelle » consistera donc à aider les gens à sortir de leur dépendance
..Dans un certain dénuement institutionnel :pas de baptêmes pendant plusieurs années ,s’il le faut et admettre que l’essentiel ce n’est pas que l’église soit remplie tous les dimanches mais que l’évangile devienne un lieu de rencontre et de rassemblement au-delà des différences et des affrontements (p 28)
Ce qui s’impose c’est le passage du catéchisme à la révélation dans la situation où l’homme aspire à sortir d’une situation de de misère et de captivité
Nous cherchons Dieu à travers la voix d’un peuple qui demande la pluie en période de sécheresse dans le conteste d’une civilisation de l’anti- frère qui exploite les plus pauvres. Comment faire pour que les richesses du travail reviennent à ceux qui les produisent (p 29)
….On a créé des dispensaires et des hôpitaux pour avoir une main d’œuvre en bonne santé et qui en plus payent des impôts
…les gens meurent de faim car on les a obligés à cultiver du coton au lieu du mil qui les nourrissait
Sous l’arbre où chaque communauté se retrouve pour entendre la parole de Dieu,les hommes de foi se demandent comment les gens du peuple peuvent devenir les penseurs et les ingénieurs de leur avenir (p 33)
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Dans son livre sur sa « foi d’Africain »
Jean Marc Ela parle longuement du « culte des ancêtres »
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et de la culture de l’oralité
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En 2003 il ecrit
« repenser la theologie africaine »
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