Archive pour la catégorie 'Felwine Sarr'

Felwine Sarr né en 1972

6 janvier, 2019

Felwine Sarr

né en 1972 ,il  est un écrivain économiste universitaire et musicien sénégalais.

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Ecrivain

En  2009 il publie son  livre « Dahij »  considéré comme  un OVNI littéraire selon la critique, un « djihad intérieur » selon lui-même.

Puis en 2012  les  « Méditations africaines » (Mémoire d’encrier, 2012),

et « Afrotopia »

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Musicien

il a publié 3 albums de musique

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Libraire  et éditeur

Avec Boubacar Boris Diop et Nafissatou Dia Diouf, il a repris la  Librairie Athéna située dans le centre-ville de Dakar. 

Ils comptent  publier  des œuvres de littérature africaine anglophone ou lusophone, et  rééditer des ouvrages d’auteurs sénégalais. «Nous voulons enrichir le stock et le réorienter afin que toute la littérature africaine et sénégalaise soit disponible dans cette librairie. Nous venons d’ailleurs de nouer un partenariat avec ‘‘Présence Africaine’’.

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Cette librairie a-t-elle de l’avenir ?

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Les ateliers de la pensée

Felwine Sarr est Professeur à l’université Gaston-Berger où il dirige le Laboratoire de recherche en économie de Saint-Louis (LARES), et y organise les Ateliers de la pensée

 Il organise en 2016  avec le philosophe camerounais Achille Mbembe la première édition annuelle des Ateliers de la pensée (28-31 octobre) à Dakar et Saint-Louis (au Sénégal).

L’objectif : faire le point sur l’état de la réflexion en Afrique, avec une vingtaine de chercheurs et d’écrivains d’expression française parmi lesquels Léonora Miano, Souleymane Bachir Diagne, Mamadou Diouf, Nadia Yala Kisukidi, Boubacar Boris Diop, Romuald Fonkoua, Alain Mabanckou, Abdourahman Waberi et Sami Tchak.

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Penser l’Afrique en tant qu’africain

Dans un article du « Monde »,publié en 2015

Il tente de répondre à la question

Comment penser l’Afrique et se penser en tant qu’Africain autrement ?

« Pour penser l’Afrique autrement, j’évoque une « rupture radicale » dans nos postures, nos paradigmes, nos façons de nous lire à travers les yeux de l’autre.

…nos intellectuels s défendent l’islam comme socle de leur identité fondamentale, et non la culture négro-africaine. Ils oublient qu’ils sont pris en tenaille entre deux aliénations, avec un pied en occident et un pied en orient, sans savoir où est leur tête.

Cette situation est assez symptomatique d’une forme de schizophrénie que nous vivons sous nos latitudes.

Aucun futur n’est envisageable si les Africains ne pensent pas par eux-mêmes et pour eux-mêmes leur présent et leur devenir

La liberté doit être une passion africaine désormais, parce que le continent en a été privé deux fois, ces cinq derniers siècles, avec la traite et la colonisation. On ne peut pas continuer d’être à la remorque des rêves des autres.

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Il invite les penseurs Africains  à  repenser des notions africaines comme le jom (« dignité »),  teranga (« hospitalité »), le ngor(« sens de l’honneur »)… en délaissant les chemins tracés d’avance et les idées toutes faites

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D’autres engagements .

En Février 2018 il fait parti des signataires d’une lettre qui réclame la liberté de Tariq Ramadan

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En fin 2018 il est chargé par le gouvernement du président Macron de superviser la restitution des œuvres d’art aux Africains

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Felwine Sarr : Dahij

5 janvier, 2019

 

Qui donc est  Feldwine Sarr  ?

Un musulman  ?

un soufi peut être ?

en tous les cas, un croyant ouvert au pluralisme

comme son ami Souleymane Diagne ,lui aussi Sénégalais 

ou comme Eboussi Boulaga ou Mudimbe

anciens séminaristes catholiques 

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Centre d’étude des religions  

Feldwine Sarr a créé un Centre d’études des religions, à la faculté des sciences humaines de son université.

. La religion est censée éclairer, libérer les âmes. Est-ce qu’elle le fait? Est-ce que les propositions qui nous sont faites ne sont pas des propositions d’asservissements, d’obscurcissement?

  L’art de bien vivre se conjugue à l’art de bien disparaître. Ainsi, on se pose la question du sens de son existence, de ses actions et de la valeur que l’on donne aux choses. Il ne s’agit pas d’une forme de goût pour la mort. Je dirais plutôt que ces interrogations ont, chez moi, pour but de fonder une éthique immanente née de ma propre expérience et de tenter de traverser le temps qui nous est imparti, et dont on ne connaît pas la durée, de la meilleure façon qui soit.

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Il aborde les problèmes religieux dans 2 livres

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Dahij 

publié en 2009

Ce livre est préfacé par  Souleymane Bachir Diagne,

 «Ce livre est un jihad. Une guerre intérieure. Un jihad pour sortir de soi-même, de ma race, de mon sexe, de ma religion, de mes déterminations. Un jihad pour aller vers moi-même. C’est un désir de naissance, donc de mort. Exister par ma volonté de vie,

 Ce livre, c’est le mot qui déborde. Celui que je ne contiens plus. Celui que n’étouffent pas mes préoccupations quotidiennes. Ce mot qui résiste au trajet du tram, à la journée de travail, à la prose quotidienne, aux vicissitudes quotidiennes. Écrire comme par débordement, comme par excès. Ce mot qui survit. Ce qui résiste à l’assignation au temps social, à la confiscation du présent, à la dilapidation du temps, à la résignation, à la fatigue, à l’abdication, à la mort lente.

 . Ce n’est pas non plus une confession, car il n’y a rien à avouer. C’est un combat spirituel. Pas celui que mènent les anachorètes ni les ascètes. Il ne vise pas à libérer l’âme du corps, l’esprit de la chair. Il est tentative de « posséder la vérité dans une âme et un corps ».

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Les méditations

publié en 2012

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Felwine Sarr :Les Méditations

4 janvier, 2019

Les « méditations » de Feldwine Sarr furent publiées en 2012

« C’est un livre d’érudit. Un ‘‘compagnon de route’’ à qui l’on peut demander conseil. Un livre qui laisse des traces.»( Boubacar Boris Diop)

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 Dieu

« Mon Dieu personnel :c’est  mon aspiration à la vérité, dans tout acte, toute pensée, tout sentiment ».
…Mon Dieu je t’aurai aimé au-delà des paroles et des formes que les hommes t’auront prêtées ».

L’amour des autres

La relation à autrui est le lieu de la quête de Dieu… et de l’accomplissement de cette quête ».
Il faut rechercher « la proximité compassionnelle avec tous les êtres »

 «L’amour est  une blessure. Son goût tient de l’aigre-doux du maad, ce fruit de Casamance, mâtiné de sucre roux. Il est un possible jamais complètement réalisé. Un deuil, dès sa naissance

  « Mes frères sénégalais ont un égo très fort »,.. s’affirmer pour exister est la règle ;

Pour cette entreprise, de tous les bois,ils font feu :généalogies ,héritages ,forces et fiertés sont convoqués  

 

Le silence .

: « Je rêve de la paix silencieuse des neiges du Kilimandjaro ».

Malheureusement « comme l’univers, après avoir été chaud, nous refroidissons au cours du temps ».

.L’éveil

 « Prendre une voie d’éveil. P eu importe qu’elle soit celle des africains, des grecs anciens, du Bouddha, du Tao, du hassidisme, du Christ, de l’Islam,

  Le sens  

:En éclairant un monde, même affreux, on le domine ».

 l’union avec le Cosmos, la fusion de l’homme avec le Tout, avec la Réalité qui est une. Certains l’appelle Fana, d’autre Tao d’autre Maha Yoga ».   

Felwine Sarr ; L’ Afrotopia

3 janvier, 2019

L’Afrotopia  d’après un article donné par Amzat Boukari Yabara  dans la revue africaine en 2016

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 l’Afrotopia  est « une utopie active qui se donne pour tâche de débusquer dans le réel africain

 les vastes espaces du possible et les féconder ».

…Felwine Sarr invite les Africains à penser « contre la marée ».

…et rappelle « l’exigence d’une absolue souveraineté intellectuelle »

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Sarr  essaie de  construire une pensée africaine autonome,

Il évite les polémiques sur  les relations néocoloniales, et ignore les réactions nationalistes des régimes africains.

 

L’économie

Le développement de l Afrique est à la merci des  multinationales prédatrices

Les africains doivent  trouver un équilibre,  démographique et politique et imaginer

« des dispositifs institutionnels qui délèguent la gestion des ressources naturelles des nations à des institutions indépendantes du cycle électoral et des régimes en place ».

En privilégiant la quantification, l’économie favorise des modes de régulation fondés sur la prédation et l’accumulation, plutôt que sur l’intégration de l’humain dans un cadre social et solidaire

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Psychologie

l’Afrique doit « se guérir, se nommer »

se libérer  du  complexe d’infériorité envers la « science du Blanc » à l’exemple de Frantz Fanon et Cheikh Anta Diop

  Sarr  lui même musicien ,à l’écoute des rappeurs entend ’indignation croissante des jeunes africains

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Ces jeunes  chantent aussi une Afrique imprégnée de cette « philosophie de l’ubuntu  menée par Nelson Mandela en Afrique du Sud

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Philosophie  

Felwine Sarr,  avec   Valentin Mudimbe, estime que « les chercheurs africains doivent prendre la responsabilité d’une pensée qui porte sur leur destin

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Politique

Felwine Sarr relance l’appel à « prendre le large »…« Oser réinventer l’avenir » avec une  référence évidente au titre d’un recueil de discours de Thomas Sankara

 

L’Afrique doit se guérir, se régénérer par des greffes provenant de son propre tissu

L’Afrique  « n’a personne à rattraper »,

l’ Afrique « doit quitter cet âge immature où les nations ne se posent que l’unique question de la quantité de richesse produite ou prélevée par prédation »,

L’Afrique est celle qui, de par sa jeunesse et son essor démographique, doit incarner une « montée en humanité ».

l’Afrique, n’a plus d’autre choix que d’arrêter de confier son destin aux autres et de construire ses propres alternatives.

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