Archive pour la catégorie 'Afrique'

Danses pour la fertilité au Mali

3 décembre, 2010

                  Au Mali

chez les bambara

on vénère  Tyiwara

un être

moitié homme

moitié antilope

qui saurait appris aux paysans

à cultiver la terre


                   

 mali.gifcliquez

·        Au début de la saison des pluies

·        pour  honorer leur bienfaiteur 

·        les jeunes gens

·        portent fièrement

·        des coiffures  surmontées 

·        par des couples de Tyiwara

·        la femelle sur le dos du mâle 

·        car pas de fécondité sans couple

*

Cette fois ci les masques n’ont rien de terrible

Au contraire

Ils ont des yeux confiants de biches charmantes

des cous élégants

des cornes  signe de puissance

mais terminées par des touffes

plutôt douce

Les pattes de la femelle et du mâle sont parallèles

En complète harmonie

Et les jeunes dansent

à petit pas

et parfois s’arrêtent  à l’affut

comme une antilope aux aguets

Ils dansent

se réjouissant à l’avance

en esperant une bonne récolte

*****

Seigneur Tu visites la terre et tu l’abreuves 

Tu la comble de richesses Les ruisseaux de Dieu 

regorgent d’eau Tu prépares les moissons 

Tu arroses les sillons 

Tu aplanis le sol Tu bénis les semailles 

Sur ton passage ruisselle l’abondance 

Au désert les pâturages ruissellent Les collines débordent d’allégresse 

(Psaumes 64)

Comment expliquer l’Art Africain ?

1 décembre, 2010
  • L’art est l’âme d’un peuple   
  • il en reflète
  • comme dans un miroir
  • ses croyances ses espoirs
  • ses peurs
  • ses ambitions  
  • L’art en dit davantage sur une société
  • que n’importe quelle  explication d’un ethnologue
  • L’ethnologue interroge,
  • enquête,
  • essaie de comprendre
  • Raisonne 
  • mais même s’il  connaît la langue
  • il n’en saisit pas toujours  les subtilités  
  • En outre bien souvent
  • on lui dit ce qu’il voudrait bien entendre
  • en fonction de sa propre formation et de  ses convictions 
  • surtout en Afrique
  • où les initiés sont tenus au secret
  • Par contre le poète
  • l’artiste
  • s’exprime  et comprend autrement
  • non en raisonnant mais en imaginant
  • et comme le dit  William Blake ou bien d’autres artistes
  • C’est avec notre imagination 
  • qu’il faut  essayer  d’appréhender  une œuvre
  • Cette démarche n’est pas plus mauvaise que celle de l’ethnologue
  • Mais il est évident qu’il faut aussi profiter
  • des explications données par des spécialistes
  • qui ont travaillé sur  le terrain 
  • Il faut lire les ethnologues
  • Seulement après
  • avoir porté notre propre jugement  
  • afin de contrôler notre imagination 
  • Et non avant
  • de peur d’être influencé par ce que nous avons lu ou entendu
  •  

Du Syncrétisme ou bien un regard sur les préoccupations communes à toute l’humanité

1 décembre, 2010

Sans vouloir faire du syncrétisme

Sans vouloir rabaisser des croyances quelques quelles  soient

Sans vouloir essayer  de réconcilier

tous les hommes dans une même  religion

On peut quand trouver des points communs à toutes nos préoccupations

Les diversités des opinions

les diversités des coutumes

les diversité des mythes sur les origines 

sont autant de richesses à sauvegarder

 

Tous se posent des questions sur l’au-delà

Q y a-t-il après la mort ?

Dieu existe il ?

Est il bon ?  Est il un père ou un tyran ?

 

La peur du mystère

La peur des esprits qui errent dans les ténèbres

La peur des ancêtres

qui sont à l’origine de fantasmes et de peurs incontrôlables

Surtout en Afrique

Pourquoi le mal ?

Pourquoi la souffrance ?

Qui nous libera ? Qui nous guérira ?

Qui nous sauvera ?

Qui nous aidera ?

Qui faut il prier ?

 

Homme seul au sein d’un univers grandiose

D’un monde qui  nous étonne

que nous admirons

et qui nous donne envie d’adorer

celui qui aurait tout créé 

 

En regardant une statuette africaine 

Une œuvre d’art

il me vient l’envie

de les commenter

avec des versets de la bible

sans syncrétisme

sans vouloir faire du prosélytisme   

Tout simplement pour constater

que nous sommes tous

NOUS, les hommes

unis par les mêmes préoccupations 

Le culte des ancêtres en Afrique

1 décembre, 2010

 

  • L’importance du culte des ancêtres en Afrique

  • est attesté par la presence de nombreux reliquaires
  •  en diverses ethnies
  •  Ce sont des statues posées sur une calebasse
  • contenant les ossements du défunt 
  • Elles représentent
  • un visage du monde de l’abstraction
  • Le monde de l’esprit
  • Le monde irréel
  • Le monde  de l’ailleurs 
  • Une figure sans bouche
  • mais avec des yeux perçants 
  • et de longues oreilles
  • Le visage de celui qui n’a plus besoin de manger
  • mais qui voit et entend
  • Son front ,domaine de l’esprit
  • Est fortement allongé

 

 gabonobamba.jpg

 cliquez

  • Ce masque du Gabon  au musée barbier miller de Geneve
  • est auréolé
  • comme les saints catholiques
  • et recouvert de lamelles de cuivre
  • qui jaillissent de ses yeux
  • comme des rayons lumineux 
  • Il habite  désormais dans la lumière

 

      

Au lieu de cette auréole,

  • certains y voit une tête de serpent
  • qui pouvait être en Afrique
  • comme chez les grecs antiques 
  • Source de vie
  • Et non le serpent de la genèse
  • qui nous a donné la mort 
  • Parfois ces figurines ont un très long cou
  • Pour marquer cette distance entre le ciel et la terre
  • Il repose sur un tige
  • en forme de losange
  • Ce losange se retrouve à l’entrée des cases Bwiti
  • C’est le symbole du sexe féminin
  • donc de la vie
  • Lors des cultes nocturnes  en l’honneur des ancêtres
  • Les participants dansent en touchant souvent ce losange
  • Pour guérir ou se fortifier
  • Voila la preuve s’il en faut
  • de la croyance en un au-delà
  • Croyance non dogmatique
  • Non refléchie
  • Instinctive

 

 

Une cérémonie traditionnelle dans la foret du Gabon

1 décembre, 2010
  • Un samedi soir

  • j’assistais à une cérémonie
  • dans une case bwiti dans les environs de Libreville
  • Ce n’était certainement pas de l’authentique Bwiti
  • car ce genre de cérémonie est strictement réservée aux grands initiés
  • Mais ce n’était  pas non plus une cérémonie pour touriste
  • J’étais le seul étranger ayant été invité par des amis  gabonais
  • Ils y avaient une vingtaine de personnes
  • .nous sommes d’abord restés assis jusqu’à minuit
  • sur des bancs
  • hors de la case
  • dans les ténèbres de la foret
  • où l’on entendait le sifflement néfaste des mauvais esprits  
  • C’était un temps de méditation
  • au son de la cithare gabonaise ,la ngoma 
  • dans un lieu qui était  le domaine des défunts .
  • Puis les adeptes s’enduisirent de kaolin ,
  •  le blanc étant signe de la mort  
  • et tous absorbèrent une dose très légère d’iboga
  • ,une plante hallucinogène
  • Nous nous sommes ensuite dirigés vers la case
  • dont les poutres du  toit figurent
  • le squelette d’un homme couché
  • La case est la symbole de la vie
  • On y entre
  • Courbé
  • La tête baissée
  •  en faisant 3 pas en avant  et 2 pas en arrière
  • Ce rite évoque les difficultés et les souffrances
  • qu’on éprouve à découvrir la vraie vie
  • **
  • Quand tout le monde fut  entré
  • ce fut comme une explosion
  •  le son bruyant des tam tam
  • Des torches de résine d’okoumé  dissipèrent les ténèbres    
  • On dansa en chantant
  • « fortifiez vous ,fortifiez vous »
  • et tous caressait plusieurs fois  
  • le poteau central qui se trouve à l’entrée de la case 
  • Ce poteau symbolise le sexe de l’homme
  • Au centre de ce poteau se trouve un trou en triangle
  • qui symbolise le sexe féminin
  • Il n’y a rien d’érotique dans cette coutume
  • Mais le désir de retrouver les forces vitales
  • De nos origines
  •                  
  • bakota.bmp cliquez
  • On retrouve ce trou triangulaire
  • sur beaucoup de statuettes de la region  
  • La cérémonie atteint son sommet
  • quand les danseurs sautèrent et se roulèrent à terre
  • Ils balayèrent  nos visages avec les flammes de leurs torches
  • pour nous purifier par le feu
  • tandis que d’autres couraient autour de la case
  • en soufflant dans des cornes pour éloigner les mauvais esprits

L’iboga et la cithare gabonaise

1 décembre, 2010

 citahregabonaise.jpg

  • Au Gabon
  • Le Mbieri    est légèrement différent du Bwiti
  • qui est réservé aux hommes
  • Les cérémonies Mbieri sont animées par des femmes
  • On  y raconte  
  • qu’une veuve
  • pleura  longtemps
  • en errant dans le foret
  • car elle  ne savait pas
  • où se trouvait  le squelette de son mari 
  • Elle tomba dans un petit trou d’eau
  • où se trouvaient les ossements
  • et entendit une voix d’outre tombe
  • celle de son mari
  • qui lui confia le secret des bienfaits de l’iboga
  • une  plante hallucinogène qui guérit
  •  et qui permet de voir les esprits
  • C’est pourquoi au sommet des cithares gabonaises
    La Ngoma
  • employée au cours des cérémonies de guérison
  • se trouve souvent la tête de cette femme
  •  qui serait à l’origine du culte Mbieri 

Tshibinda Illinga roi des Lubas et la femme qui prie

1 décembre, 2010

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  • Chez les Lubas le grand chef
  • Tchibdiba Illinga
  • était le Maitre d’un empire
  • un chasseur solide
  • aux muscles saillants  
  • des épaules d’Athlète  
  • des jambes d’un marcheur puissant
  • des mains énormes pour saisir ses proies
  • Terrible
  • et surtout les oreilles immenses  
  • du chasseur à l’affut
  • de celui qui dans le silence
  • écoute le moindre bruit 
  • le héros chasseur des Chokwe
 

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  • Une femme à genoux tient une coupe
  • les sourcils relevés
  • les paupières abaissées
  • la tète  recouverte et penchée
  • pour offrir humblement un don
  • aux puissances supérieurs
  • Ou bien cette femme quête
  • Comme tant et tant de femmes voilées 
  • maintenant dans le métro parisien
  • La femme ici ne demande t elle pas l’eau vive
  • comme la samaritaine de l’évangile ?
  • La soif
  • La soif d’une humanité entière
  • Qui a besoin d’amour, de tendresse,
  • de respect, de vérité  
  • Preuve que le véritable art est Universel

Comment les Songyes éloignent les ennemis !

1 décembre, 2010

 

  • Mais qui sont donc ces ennemis 
  • tant redoutés des Songye 
  • au sud du Congo ?
  • Sont ils les Lubas
  • ces grands chasseurs qui sont
  • leurs proches voisins ?

 


 

              songye.gif

 cliquez

                                               Ne sont ils pas avant tout les mauvais esprits

qui errent dans la forêt

et qui règnent autour des cases

la nuit

quand les villageois sont endormis

 

Ce sont ces  esprits qui tapent sur les tôles de la case

en soufflant sur les feuilles du bananier

qui se trouve à proximité

ce sont eux qui hululent et gémissent

en même temps que le vent

ce sont eux qui grondent quand l’orage tonne

 

Il faut leur faire peur

Il faut les chasser

En disposant des gardiens

Aux visages terrifiants

rendus redoutable par la magie

 

Après tout

en chine ou aux indes

on peut voir des gardiens

aussi terrifiants  à l’entrée des temples

 

Un gardien du village Songye

Un visage    Terrifiant

Des yeux sombres ,méchants

d’un visionnaire qui va maudire

Un Dracula  qui mord

avec des dents de vampire

Un Tatoué

Un scarifié  avec des clous

Le collier d’un puissant

Mais aussi la chevelure d’un fou

**************

Délivre moi des ennemis

Mon Dieu ….

Voici qu’ils guettent mon âme

Des puissants s’ameutent contre moi

Ils reviennent au soir

Ils grognent  comme un chien

Ils rodent par la ville

(Paume 59)

 

 

Les Eglises du réveil se multiplient au Rwanda

23 novembre, 2010

Il parait

On le dit à la radio

On le signale  dans les journaux

qu’au Rwanda il y a de plus en plus

d’églises évangéliques du réveil

Elles se sont multipliées depuis le génocide de 1994

Depuis que ceux qui avaient  fui

ont rencontrés les pasteurs de ces églises

dans les pays environnants

**

Dans ces églises

On parle en langue

On chante des hymnes

On crie des Alléluia  

les yeux fermés

le visage réjoui, inspiré  

Les mains en l’ air

**

On peut sourire

On peut ironiser

On peut ne pas apprécier

N’empêche !

Leur message est clair

IL faut se réveiller 

L’Eglise et en particulier l’Eglise catholique

s’est endormie 

En 1994, on ne l’a pas beaucoup vu réagir

devant les événements  

**

Au lieu d’enseigner la justice

la paix entre ethnie

le respect de l’homme   

Elle  s’est trop souvent contentée de baptiser

d’enseigner  un catéchisme des temps passés

d’interdire le préservatif 

de se méfier du sexe

ce fameux péché originel

**

L’Eglise Catholique  a sans doute aussi été trop prudente

en n’osant plus critiquer ouvertement

certaines coutumes inhumaines

On a tellement reproché aux missionnaires

d’avoir bouleverser l’ordre morale

de la société africaine

au nom d’une morale occidentale 

**

Les églises du réveil

tout en chantant

tout en faisant la fête

prêche la réconciliation

Il faut se réveiller 

C’était le message 

Des « hérétiques » au cours des siècles

 Gnostiques ,cathares , alchimistes

**

Combien de fois il est écrit dans les évangiles

depuis le reproche fait aux vierges folles qui n’ont pas su veiller

Veillez et priez

Veillez car vous ne savez pas l’heure

Jos : Le pasteur James Wuye et l’imam Muhammad Ashafa

10 mars, 2010

Jos !Jos !

Que de crimes encore au nom de la religion

La dernière fois c’était en janvier

Et maintenant de nouveau cela recommence 

Les morts se comptent par dizaines

Et pourtant depuis déjà un moment

2 personnages charismatiques tentent de réagir

l’imam Muhammad Ashafa, le pasteur James Wuye

**

L’un est imam, l’autre pasteur.

En 1992 ,ils étaient encore tous les deux

des activistes adeptes de la violence et de la vengeance 

En 1995 ils se rencontrent pour la première fois

se parlent,

apprennent à se connaître et décident

dorénavant d’œuvrer pour la paix.

Ils créent  à Kaduna (prés de Jos) un  centre de médiation interreligieuse,

 où se  rencontrent les  imams et les  pasteurs,

 leur rappelant des versets fondamentaux des livres sacrés

« Si vous tuez quelqu’un, son frère se vengera »,

**

Depuis, ils sillonnent le monde, pour donner leur message

Voici un extrait d’une interview qu’ils ont donné au canada en février 2008

uu cours de laquelle , ils expliquent bien leur but et les difficultés rencontrés

**

L’imam Ashafa : Ce processus auquel nous prenons part comporte des risques de taille. 

 Le dialogue interconfessionnel constitue pour nous un échange, un compromis entre les principes de nos religions et de nos traditions respectives. Il s’agit ici d’acceptation, et non de tolérance.  Pour nous, le dialogue interconfessionnel, 

c’est dépasser la tolérance et accepter l’autre pour ce qu’il est, et voilà pourquoi il comporte de nombreux risques : 

celui d’être accusés de compromission par le courant dominant et les autres groupes de notre religion et de nos traditions, celui d’être perçus comme des traîtres ou celui encore d’aller à l’encontre du bon sens. 

 Dans les deux premiers cas, on nous verra comme des traîtres et on nous reprochera de marcher ensemble Le véritable défi, c’est d’amener nos détracteurs à comprendre que l’idée n’est pas de faire des compromis, mais plutôt de créer des espaces où les autres peuvent être ce qu’ils veulent, sans avoir à se fondre dans la masse, des espaces où chaque personne est unique et possède une culture, un système de croyances et des traditions qui lui sont propres 

**. Le pasteur Wuye : 

Nous sommes certains de pouvoir convaincre pas mal de gens et nous espérons développer une collaboration accrue avec eux pour faire de la terre un endroit pacifique, un endroit sûr tant dans l’hémisphère Nord que dans l’hémisphère Sud. ** 

L’imam Ashafa : Il ne faut donc pas jeter la religion à la poubelle. 

La religion est le seul instrument qui a soutenu la civilisation par le passé et qui peut continuer de le faire. Mais si elle n’est pas bien gérée, aussi puissantes que soient les nations, elle peut déstabiliser toute structure sociopolitique, si idéale soit-elle. ** 

Le pasteur Wuye bien que la diversité soit célébrée, les gens doivent entamer consciemment un dialogue avec d’autres, tendre la main aux gens de l’autre côté du fossé, aux croyants d’autres religions, aux membres d’autres groupes raciaux 

** L’imam Ashafa 

Nnouez le dialogue avec le monde musulman, avec le monde musulman qui arrive; n’écoutez pas trop les médias et ne prêtez pas attention aux stéréotypes et aux préjugés qui sont véhiculés. Demandez aux musulmans qui ils sont, pour que vous puissiez les évaluer en fonction de leurs valeurs Pour parler aux autres et engager un dialogue, il faut pouvoir briser la barrière, la peur de l’inconnu. Tant que vous ne parlez pas à votre voisin, vous entretiendrez des préjugés et des stéréotypes à son sujet, 

Pour apporter la sécurité dans le monde, nous devons engager un dialogue sincère avec les gens de l’autre côté du fossé. À mon avis, voilà le message dont le monde a besoin.
Je veux qu’il soit clair que 
 l’islam est une religion qui soutient la vie. 

 L’islam n’a rien à voir avec le fanatisme. L’islam n’a rien à voir avec l’extrémisme. 

L’islam n’a rien à voir avec le terrorisme.  Toutefois, comme c’est une religion fondée sur des principes fondamentaux, chaque musulman qui est un musulman idéal doit représenter un havre de paix pour les gens qui l’entourent 

**
Le pasteur Wuye : 
 Il est difficile de pardonner lorsqu’on est en colère, mais nous avons appris à nous pardonner mutuellement. La vérité, c’est que nous militons pour la paix et nous faisons la preuve que ce ne sont pas de simples paroles, mais que nous vivons dans la paix. Vous aussi vous le pouvez.Merci 

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