Gragg au musée du Louvre : Après l’âge de pierre ,l’âge du fer

Tony Gragg

m’avait conquis par ses structures

qui ressemblaient à des strates  géologiques

ou à des rochers limés par l’érosion 

C’est beau ! .C’est élégant ! 

Et en même temps

ces  strates nous font réfléchir sur le temps qui passe

Voir sur mon site : Gragg Tony  

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Une exposition de ces œuvres a lieu en ce moment au Louvre

On voit toujours les strates de pierre

mais on nous montre aussi une autre série d’œuvres

qui sont en fer

et qui font allusion à l’homme

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Les organisateurs du Louvre

parlent d’études sur l’équilibre

et font des considérations sur les matériaux utilisés

mais qu’on nous permette de rêver un peu  

et de voir autre chose dans l’œuvre de Gragg

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Les artistes  contemporains

veulent que les spectateurs

 ne soient plus seulement des voyeurs

mais surtout des voyants

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Après les milliers d’années

 au cours desquelles

l’eau  a façonné nos paysages

creusé des vallées

en lissant les rochers

est venu l’âge de l’homme

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Gragg représente  

une main qui semble bouger

tant elle a de doigts

C’est la main qui sait travailler

manipuler

transformer

triturer

Une main qui bouge

et non plus un roc inerte

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On a aussi l’impression que cette main

s’ouvre

la paume ouverte

en attente d’un don

Serais ce déjà un geste religieux ?

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Cette main est  recouverte de lettres

en caractère grec

C’est ainsi que le mouvement et la parole

sont  venus avec l’homme

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Gragg représente  aussi un homme

qui tout en ayant un  abdomen d’ insecte et une tête de dinausaure

marche déjà debout

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Prés de ce géant aux pieds en fer se trouve enfin

Mais encore par terre

La tête de l’homme

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Presque toute l’évolution est là

De la pierre à l’homme

Et même en prime

L’annonce de l’âge de fer

L’homme pneumatique 

L’homme  et la tête de l’homme représentés par Tony Gragg  

sont en fer

mais troués comme un éponge

C’est un homme de fer

Mais aussi un  homme éponge

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Une éponge prend du liquide  et le rejette

L’homme est ouvert au monde

Perméable

Capable d’appréhender l’univers

Il est conscient du monde qui l’entoure

Il est capable aussi de le  modifier  

en bien ou en mal

A la fois, il reçoit et il donne

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Les trous sont des trous d’air  

L’homme doit respirer

pour vivre tout simplement

mais l’homme est aussi un être spirituel

qui ne vit vraiment que par le souffle de l’esprit  

L’homme est pneumatique

selon le grec «  pneuma »

qui veut dire esprit ou souffle

Les gnostiques et plus tard les alchimistes

parlaient  dans ce cas de l’homme pneumatique  

voir mon site  l’aurora consurgens

Victoire de la mort par Eugenio Mérino

En juin 2010 eut lieu au Musée Maillol

une exposition sur les vanités

avec de multiples représentations de la mort

depuis le 17siecle très chrétien

pieux et méditatif  

jusqu’au artistes modernes qui ironisent sur la mort

et s’en moquent

voir le site :

http://eglise1piege.unblog.fr/2010/06/15/les-vanites-du-musee-maillol/ 

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Il est vrai que la mort est très présente  dans l’art contemporain .

Voir le site : 

http://eglise1piege.unblog.fr/2008/10/16/la-mort-et-lart-contemporain/ 

Le crane de Damien Hirst avec 8000 diamants

Celui de Monin Thomas avec des perles 

le crane d’Alberola  etc

ou le squelette de Gloria Fierman qui se suicide  

                                  cliquez

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Mais en vain !

qu’on s’en moque ou non

la mort sera victorieuse

Eugenio Merino

nous le rappelle avec force

avec son V de la victoire

couronné d’une couronne d’épine

qu’il présente en ce moment

dans la galerie ADN de Barcelone  

                             

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Les fantômes hilares d’olaf Bruning

qui étaient présents à la conciergerie de Paris

 il y a un an

peuvent bien se marrer

Voir site

les fantômes de la conciergerie

Une vidéo de Santiago Sierra à la maison rouge de Paris

Souvenez vous !

C’était sur la place de Tian an Men à Pékin

devant la porte de la cité interdite

Un homme seul ,les mains nus,

provoquait des gros chars de l’armée  

Faible !

Il était prêt à tout

au nom de  la liberté

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C’est le même geste désespéré que celui des jeunes

qui actuellement en Tunisie et ailleurs

s’immolent  par le feu

en signe de révolte contre la domination

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A  la  maison rouge » de Paris

une vidéo de Santiago Sierra

montrait dernièrement   un homme seul

non plus devant des chars menaçants

mais devant des  gros camions portant de lourds containers

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Ce n’est plus pour défendre sa liberté

ou son gagne pain

que cet homme s’oppose aux camions

mais par opposition à la société de consommation

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La marchandise a tous les droits

La marchandise peut se déplacer

en tout lieu 

Mais l’homme n’est pas libre de se déplacer

Et sont donc souvent des clandestins 

Tout pour la consommation

Peu importe l’homme

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A coté de cette vidéo on pouvait voir aussi

le fameux cochon de Mac Carthy qui ,repu,  se prélasse

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Basquiat : De la peinture ,des traits, une culture ,de l’histoire

 

Les peintures de Basquiat au musée d’art moderne de Paris

ressemblent à rien !

Il n’imite personne

Il ne peut être imité

C’est du Basquiat  

Inutile d’être érudit, on le reconnait au premier coup d’œil

Mais ce n’est pas importe quoi !

De la peinture, puis des traits ,une culture et de l’histoire

Et non pas toujours la même merde « SAMe Old Shit »

comme il le disait lui même  au temps ou il signait SAMO sur les murs

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De la peinture !

Des masses de peinture !

vivement projetées

dégoulinantes,

souvent lumineuses.

Malgré les sujets graves abordés

on entre dans certaines salles avec jubilation tant il ya de couleurs

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Des traits

Et non du dessin 

des traits fins

des traits épais

des épines

des échelles ou des colonnes vertébrales

des dents déchaussées

des yeux sanguinolents

Des yeux d’hallucinés

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La culture des marginaux   

Des dessins d’enfants

Des dessins qui rejettent tout l’enseignement académique  

Peu importe la moquerie !

Peu importe ce que les autres en pensent  

Il faut de l’audace pour peindre ainsi !

Il faut oser !

Des toiles souvent volontairement inachevées 

Peu  lui importe les pourtours ,la finition 

Tout l’accent est  mis sur le sujet central

Peu importe le reste

De toute façon Basquiat est un rapide

puisqu’il fit plus de 1000 toiles en 10 ans 

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La culture des noirs

Basquiat couronne tous les héros qui le font jubiler 

Charlie Parker et les jazzmans

Classius Clay et les boxeurs .

Les couronnes sont partout,

mais ce sont  souvent des couronnes d’épines

Car c’est aussi l’histoire de l’esclavage

histoire de la fracture sociale ,raciale 

D’un côté,les noirs si maigres ,qu’on peut voir leurs fémurs  leur colonnes vertébrales au travers de leur peau

De l’autre côté se trouvent les  gratte-ciel de la ville des blancs

Pourquoi ,la  peinture dégoulinante ressemble t elle à des larmes ?

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La culture artistique Par hasard, Basquiat rencontra Warhol   

 

Ils devinrent  amis

au point de faire ensemble quelques toiles

Dans ce cas, on reconnaît de suite la marque de chacun

Le noir révolté et le blanc satisfait

L’un peint du sang , « de la merde »

L’autre est propre, rationnel ,enfant de la pub

C’est la vie ou la mort  

Mais où est la vie ?

Où  est la mort ?

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La religion 

Basquiat représente un prêtre ,des prophètes ,un ange déchu, des diables  

des saints, non  plus couronnés, mais auréolés d’épines

N’a t il pas dit

 « c’est la fin des religions laveuses de cerveau et des philosophes bidons »

Il représente aussi des masques africains avec les yeux en diagonale

et les clous des fétiches

Est-ce le souvenir de la magie du Vaudou ,révélé par son père haïtien

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Les Supports 

Basquiat est  un rapide

Basquiat est mobile

Il veut évoluer

en particulier en changeant de support

Pourquoi toujours la toile et l’huile ?

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Ce fut les murs de New York

Ce fut le frigidaire de sa cuisine

Ce fut les casques de motos

Puis il dessine sur du papier  

Il peint avec de l’acrylique sur toile

fait du collage

Travaille sur du papier boursouflé collé sur toile  

puis de nouveau sur du  bois

il encadre ses tableaux et punaise ses toiles

il va jusqu’à faire  un triptyque comme les anciens

mais avec des déchets  de bois et des charnières en acier

Sur chaque  volet il a placé les 2 saints

d’un côté Wahrol et de l’autre son portait

 

Oda Jaune ,peintre d’origine bulgare à la galerie Templon

Oda Jaune, est une  peintre allemande d’origine bulgare

Elle était mariée  avec le peintre universellement connu Immendorf décédé en 2007 .

Depuis elle vit à Paris .

Bulgarie ,Allemagne ,Paris

décidemment voici une fille cosmopolite

et en plus, elle est  jeune

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Sa peinture est parfaite

Ce n’est pas du figuratif  

Ce n’est pas du surréalisme

C’est biz-art

Ce n’est pas du contemporain

Qui nous fait réfléchir ou qui provoque

C’est biz art

 

Oda Jaune s’amuse

Elle rit

Pleine d’humour

Une peinture pour rire

En tout cas, du grand art

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Avons-nous ici un  bras et une main avec des doigts ?

Avons-nous ici un corps renversé ?

Avons-nous ici des jambes ?

Tout ce qu’on peut imaginer !

 A nous de nous amuser

Comme elle s’est amusée  

 

A la fondation EDF ,le palmier de Douglas White et la foret d’Eva Jospin

Pas mal,l’exposition qui a lieu en ce moment à l’espace fondation EDF de Paris !

L’EDF s’engage t elle ? militerait elle pour l’écologie ?

Pour se faire pardonner ?

Certes ! il ne s’agit pas de radiations nucléaires

mais de recyclage ,de renaissance

Il s’agit de refaire le monde à partir de nos déchets

Rehab :l’art de refaire

Faire sortir la vie de la mort    

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Des artistes utilisent donc les matériaux rejetés dans les poubelles

pour créer des œuvres qui évoquent la vie  

Evidemment l’œuvre la plus spectaculaire

est celle qui frappe nos yeux dés que nous entrons  

C’est un grand palmier fait avec des vieux pneus

Des pneus : symboles de pollution

Des pneus qui crachent des fumées noires

quand ils sont enflammés par des grévistes en colère   

des pneus fait d’abord avec le sang ou la sève des caoutchoutiers

 

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Avec ces  vieux pneus Douglas White  fait donc  un palmier  

Symbole de renouveau  

Invitation à ne plus polluer  

Oui c’est parlant !

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Eva Jospin utilise des vieux cartons d’emballage

Les travaille ,les cisaille

Et en fait une foret

Etonnamment réaliste

Elle en expose une autre au musée de la chasse de Paris

Abattre les arbres pour faire du papier

Avec le papier  reconstruire des arbres

Ironie ,tristesse de ce paradoxe

Car cette foret n’est que du carton

Et une invitation à limiter nos déchets  

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Et puis sympa cette vidéo de Mierle Laderman Ukeles

Cette artiste va , pendant des mois, serrer les mains des 8500 éboueurs de new York pour les remercier de nettoyer la ville

Ou bien la vidéo de Daniel  Berthier

qi met un peu d’ordre dans les ordures ménagères de Marseille  

il transforme les ordures en œuvre d’art

est ce une nouvelle forme de l’art Street ?

 

Sigalit Landau :Barbelés et sel

En 2008 à la galerie de Kamel Mennour à Paris

j’avais vu une exposition sur l’artiste Sigalit Landau

Puis de nouveau une vidéo au centre Pompidou

montrant l’artiste nue, sur une plage , en train de faire du hula hoop,  

avec un cerceau en fil de fer barbelé

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Puis à
la Fiac 2010 l’artiste exposait une accumulation de vieilles  portes délabrées et percées

Et enfin au palais de Tokyo  cette même année

Elle installait un marché londonien vide de toutes nourritures 

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Il est vrai qu’en fréquentant une artiste

un certain temps

on a l’impression d’en devenir un ami un familier

plus sensible à son message

A la galerie Mennour, Sigalit Landau  avait exposé des fils de fer barbelés recouverts d’un sel aussi blanc que la neige  Ces fils sont disposés en rouleaux ou bien servent d’armatures à des abat-jours

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Sur le moment je n’avais pas  vraiment réagi devant cette installation  

Il me faut toujours du temps pour apprécier du contemporain

Mais depuis !

Ces barbelés blancs froids ont  fini par me hanter

Car voilà tout le drame d’Israel et de
la Palestine

La même souffrance des 2 côtes du mur 

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Le sel de

la Mer Morte recouvre  des fils de fer

L’eau source de vie ,donne ici la mort

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Le sel dans ces pays est un signe de paix d’hospitalité

Il se trouve ici sur des barbelés

On peut y voir aussi de la neige et non du sel

La neige froide,

Le froid glacial de la haine dans ces pays chauds

Les abat-jours  qui abattent le jour,la carté de l’espoir 

en donnant une fausse lumière

 

Barbelés! barbelés !

à travers le monde en guerre

Barbelés des camps

Barbelés qui emprisonnent

Barbelés qui séparent

 

 

Peter Doig :Un ecologiste contre l’homme qui saccage la nature ?

Né à Edimbourg  Peter Doig a grandi à Trinidad

Un Gauguin contemporain

Amoureux de la nature

et certainement un écologiste

amoureux de la nature vierge

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 Voici 2 peintures  à regarder côte à côte

 Sur le  premier   tableau

Les blancs sont dans une pirogue

avec un moteur  hors-bord bruyant

Le bleu du ciel est pollué

un ciel « en haillon »

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La pirogue est rouge sang

Si on s’amuse à retourner le tableau

on a l’impression qu’il s’agit d’une marmite

léchée par les flammes  

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Sang !sang !Feu ! feu !

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Sur la rive on ne voit que des palmiers espacés

une plantation bien ordonnée

qui doit produire et enrichir des propriétaires avides

irrespectueux de la nature 

des colons !

                             cliquez

Sur le deuxième tableau

des autochtones

en même nombre

sont assis de la même façon

Il n’y a pas de moteurs

On peut savourer le profond silence

qui règne si loin de toute agitation

et la vue des jacinthes qui flottent  sur l’eau   

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Au fond la forêt vierge est exubérante  

non souillée par la main de l’homme

La couleur verte , reposante  est dominante

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La pirogue se dirige vers la foret

où l’homme en communion avec la nature

va peut être danser toute la soirée

ou pratiquer divers rites

en l’honneur des esprits qui habitent la nuit 

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Que conclure de ce parallèle ?

John Currin :Un contemporain qui imite les peintres du passé et qui se moque du présent

John Currin, né en 1962 à Boulder (Colorado), est un peintre américain.

D’accord !

John  Currin tombe parfois dans le porno

C’est pas ce qu’il fait de mieux

Mais bon

il faut bien vivre !  

Mais quel peintre !

il imite remarquablement

tant les classiques que les impressionnistes

Que de référence aux grands maitres de l’art !

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Ainsi dans ce tableau qui représente 3  filles

en train de manger   

il imite les gamines certes défigurées  de Cranach

Le clair obscur de Rembrandt

les reflets des fenêtres dans les vases

de tant et tant de flamands

des natures mortes  

des chapiteaux corinthiens

             

     Cliquez sur les photos      

Tout en imitant le passé

Il est cruel avec le présent

Artiste contemporain qui déconstruit

il nous dépeint

une  société aux mœurs parfois infâmes

sans pudeur aucune

des filles débraillées

maigres pour satisfaire à la mode

car la mode c’est la mode

Il faut être maigre

point barre !

Rien à voir avec les chairs plantureuses d’un Rubens  

 

Le Cranach que voudrait acheter le Louvre et John Currin un contemporain

     Voici 2 tableaux

Le premier de ces 2 tableaux

peint par Cranach

est celui que le Louvre voudrait acheter avant la fin de l’année

Mais Le Louvre ne peut se l’offrir

Trop cher !

D’où l’astuce

Promettre d’ afficher le nom  des généreux mécènes

 qui accepteraient de faire un don

pour l’acheter

Malin ! ,Les conservateurs 

                                                  Cliquez

Ce tableau de Cranach

 est   gracieux ,lumineux, à dominante rose 

réalisé à l’époque de la renaissance 

une  époque où , dit on, l’homme renait

après le soi-disant sombre Moyen âge

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3 grâces pleines de finesse

mignonnes, aux yeux langoureux

à la jolie peau toute fraiche 

Des coquines avec de jolis petits colliers

L’une d’elle a mis un  chapeau fleuri

L’autre pose la main sur son épaule

Innocente et bonne camarade

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Le deuxième tableau est de John Currin

un peintre américain contemporain

qui manifestement

se moque des grâces de Cranach

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Rien de gracieux

Oh que non !

Non plus des sourires

 mais des ricanements vulgaires

non plus les mains sur les épaules

mais des gestes presque obscènes

                                      

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Voici donc la description de 2 mondes

D’un côté

le monde de  Cranach

est celui des mécènes raffinés de la renaissance

des princesses qui vivent dans des palais

Un monde riche , très riche

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De l’autre côté 

Non plus un monde de rêve

mais  le monde réel

La réalité toute crue

 Souvent cruelle

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L’art de la renaissance est  fait pour le plaisir des yeux 

Ne serais ce pas un art de décadents ?

L’art contemporain  fait réfléchir

un art engagé ,

l’art de  révoltés qui se lèvent pour crier ,vivre

un art de vivants  

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Les riches les très riches ;

Au lieu d’ offrir le  tableau de Cranach  au Louvre 

et avoir ainsi leurs noms affichés sur une pancarte

 ne feront-ils pas mieux de donner la même somme

pour les pauvres les très pauvres ?