Archive pour la catégorie 'Augustin'

La parabole du père miséricordieux ou de l’enfant prodigue (Luc 15,11)

10 mars, 2013

Cette parabole ne se trouve que dans (Luc 15,11)

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Elle fut appelée longtemps 

La parabole de l’enfant prodigue

Le fils prodigue était considéré comme  la vedette de l’histoire

et l’on chantait comme lui

Oui je me lèverai

et j’irais vers mon père

Ce récit était le récit d’une conversion

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Le père

En fait la vedette de cette parabole est le pére

avec cette phrase pleine d’une immense tendresse

Le père  l’aperçut, fut saisi de pitié,

courut se jeter à son cou

et le couvrit de baiser

Ce récit est un récit de réconciliation  

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Se réconcilier avec Dieu

car Dieu est un  père

« Dieu est amour, Dieu est lumière ,Dieu notre pére »

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Un père qui respecte notre liberté « Donne moi l’héritage »  

et non plus un dieu vengeur

Le père de  Jésus qui en parle 150 fois dans l’évangile de Jean

 le père.qui  donne la nourriture aux oiseaux

qui connaît toutes nos pensées

qui  nous donne le pain de tous les jours

 et surtout Jésus  nous apprend le N.P

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Pourquoi donc l’ignorer tant

Pourquoi est il si peu présent dans notre vie ? 

un Dieu absent

ou un Dieu juge que l’ on repousse

« je n’ai pas besoin de Dieu

je n’ai pas besoin de son héritage

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Le rejet de Dieu c’est tout le drame du monde moderne

car on ne le connaît pas

On s’en fait une fausse idée

Or il nous est indispensable

sans lui on ne peut que déprimer

mon âme  n’est pas satisfaite tant qu’elle n’ a pas trouvé Dieu (St Augustin)

on en vient à manger la nourriture des cochons (Luc 15,16)  

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Le fils ainé

sa religion est une  morale

il suit les commandements et s’en contente 

 pourtant il oublie l’essentiel

l’amour de son frère

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De plus il est ingrat

« mon enfant tu es toujours avec moi »

le bonheur de se savoir aimé

le bonheur de croire  

le bonheur d’avoir trouvé un sens à notre vie

la foi source de paix

la foi source de serénité

le bonheur  de pouvoir espérer

 Tant  d’hommes  blasés vivent  actuellement dans le désespoirL

 

L’église

Selon Saint Augustin   

La robe blanche donnée au fils prodigue : c’est le bapteme

la banquet :  c’est l’eucharistie

cliquez ICI

 

 

Commentaire de Saint Augustin sur la parabole de l’enfant prodigue (Luc 15,11)

9 mars, 2013

Saint Augustin commente la parabole de l’enfant prodigue

Dans le chapitre XXXIII de son livre « Question sur l’évangile de Saint Luc »

Cliquez ICI (Luc 15,11)

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.Le pére des deux fils, c’est Dieu

 Le fils aîné est le  fidèle de l’ancien testament qui rend un culte à Dieu

 Le plus jeune part pour une contrée lointaine.

Il a demandé à son père la portion d’héritage qui lui revient.

Son patrimoine, c’est-à-dire la vie, l’intelligence, la mémoire, le libre arbitre

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 Cette région lointaine, c’est l’oubli de Dieu.

 La famine survenue dans ce pays, c’est la privation de la parole de vérité.

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 Les pourceaux les esprits immondes qui sont au-dessous de lui.

La nourriture des pourceaux figurent les maximes du siècle, vides et sonores,

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C’est pourquoi ce jeune homme voulant se rassasier cherchait dans cette vile pâture un aliment qui fût substantiel et sain, et qui procurât le bonheur, et il ne le trouvait pas.

 De là cette parole : « Et personne ne lui en donnait. »

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« Mais étant rentré en lui-même, »

 s’arrachant aux trompeuses illusions et aux vanités de ce  monde 

 Il s’écrie donc: « Je me lèverai, et j’irai, vers mon père, »

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Le père

 « Son père le vit. il fut touché de compassion : et courant à lui, il se jeta à son cou. »

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«Se jeter à son cou, »  c’est-à-dire s’ incliner et abaisser son bras pour l’étreindre ?

« Et il le baisa. »

Etre consolé par la parole de la grâce divine, qui fait naître l’espérance du pardon des péchés, c’est obtenir du père, au retour de longs égarements, le baiser de charité.

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Le prodigue ne dit pas tout ce qu’il s’était promis de dire; il va seulement jusqu’à ces paroles : « Je ne suis pas digne d’être appelé votre fils. »

Il n’ajoute pas ce  qu’il s’était proposé de dire « Traitez-moi comme l’un de vos mercenaires. »

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La robe

Baptême ?

symbolise la dignité perdue par Adam;

les serviteurs qui l’apportent sont les prédicateurs du pardon.

Le veau gras, c’est le Seigneur lui-même, mais rassasié d’opprobres selon la chair. C’est le verbe donné au fils exténué par la faim ?

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La victime immolée

L’Eucharistie ?

L’ordre est donné aussi d’immoler la victime ; de répandre le souvenir de la mort du Sauveur :

 or, il est immolé réellement pour chacun de nous, lorsque nous croyons que pour nous il est mort .« Et réjouissons-nous, »

Maintenant ce festin se célèbrent dans tout l’univers,

Car ce veau gras figure le corps et le sang du Seigneur qui s’offre au Père céleste

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Le fils ainé

Le fils aîné,  qui n’est pas parti , c’est le peuple d’Israël selon la chair.

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Il est aux champs, c’est-à-dire, qu’au sein même de l’héritage et des richesses de la Loi et des Prophètes, il se livre de préférence aux œuvres de la terre et à toutes sortes d’observations judaïques.

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Il entend la musique et la danse, c’est-à-dire, les hommes remplis de l’Esprit-Saint, qui annoncent l’Evangile d’une commune voix, suivant la recommandation de l’Apôtre :

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Il appelle un des serviteurs et lui demande ce qui se passe, en d’autres termes il ouvre un des livres des Prophètes, et le compulsant, pour savoir ce que signifient les fêtes qu’on célèbre dans cette Eglise,

 

 La réponse du fils ainé

 

Comment peut-on dire du peuple Juif qu’il n’a jamais transgressé les ordres de Dieu ?

Réponse : Il n’est pas question de tous les commandements,prescrits par la loi

 mais seulement de celui qui est le plus nécessaire,

celui qui défend d’adorer aucun autre Dieu que le souverain Créateur de toutes choses 

Saint Augustin : Les cent cinquante-trois poissons pris dans le lac de Tibériade .(Jn21,1ss)

9 mars, 2013

Saint Augustin aime les nombres

Il est vraiment fort

pour donner un sens 

à chaque chiffre

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Lors de la pêche miraculeuse racontée par saint Jean

les disciples prirent 153 poissons

Mystère !

Que veut donc dire ce chiffre ?

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Saint Augustin nous l’explique donc dans son recueil : (Les 83 questions LVII)

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3 est la Trinité

4 est le corps

4 désigne vraiment le corps, à raison de ses quatre éléments bien connus :

 le sec et l’humide, le froid et le chaud,

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10 = 1+2+3+4 : L’Univers

un, deux, trois et quatre additionnés, donnent dix.

L’ensemble un ,deux, trois désigne la trinité

4 est la créature 

Donc :un, deux, trois et quatre,  désignent le Créateur et la créature

Soit le nombre  10 :

désigne le  Dieu créateur et le monde de la  créature.

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40 =10 x 4 : le Verbe incarné

4 indique un état fixe,

4 fois  indique un mouvement.

Donc

4 se rapporte au corps,

4 fois se rapporte au temps

40 figure donc le corps  qu’a pris le Sauveur dans le temps,

Ainsi le Christ a jeûné quarante jours ,

il a passé quarante jours avec ses disciples après sa résurrection,

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50 =40+10   : L’église

 Après avoir donc passé quarante jours avec ses disciples, le Seigneur monta au ciel;

 et dix jours après, il envoya le Saint-Esprit

Il indiquait ainsi la perfection opérée par le Saint-Esprit;

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Le 50 désigne donc  l’Eglise, purifiée et perfectionnée,

qui vit  dans la charité, la foi de la vie présente et l’espérance de l’éternité future, .

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50 x 3 =150 : L’ Eglise de la Trinité

Or, L’église est marquée du sceau de la Trinité dans le sacrement,

Donc si on multiplie par 3 le nombre 50 qui est celui de l’église

on arrive à cent cinquante.

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150+3=153

 Ajoutez-y trois, parce qu’elle est purifiée dans le bain de la régénération, au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit

 et vous avez cent cinquante-trois.

 

 Or c’est précisément le nombre des poissons pris dans le filet jeté par les disciples (Jn 21)

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Victoire

Augustin a tout compris  !

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Ah mais !

Augustin n’ a pas fini avec les nombres

Il recommence toute son explication  

Et donne une autre interprétation

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Saint Augustin : Explication du chiffre 153 (Jn 21,11)

8 mars, 2013

Lors de la pêche miraculeuse racontée par saint Jean

les disciples prirent 153 poissons

Que veut donc dire ce chiffre ?

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Augustin en a donné un première explication trés fouillée

(Les 83 questions  LVII)

Puis il en ajoute aussitôt une deuxième 

Car ce nombre peut aussi désigner la sainteté de l’Église, opérée par Notre-Seigneur ;

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3+4 = 7

le nombre sept enferme toute la création,

puisque le nombre trois est attribué à l’âme,

et le nombre quatre au corps,

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7×3 = 21  L’incarnation

l’incarnation même s’exprimerait par sept fois trois.

3 étant la trinité

7  est dans l’homme auquel s’est uni le Fils de Dieu dans l’incarnation pour le rendre éternel.

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21*7 =147  La  rédemption

Le mystère de l’Incarnation a procuré ; la délivrance de l’Église,

 mais cette Eglise ayant été réparée dans son corps et dans son âme; voilà encore le nombre sept.

 Or en multipliant vingt-un par sept, à cause de ceux qui sont délivrés par l’Homme-Dieu, on trouve pour total cent quarante-sept.

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147+6 =153  L’eglise

6 est le chiffre de la perfection car Dieu a crée le monde en 6 jours

Donc si vous ajoutez six, le signe de la perfection, à cent quarante-sept, vous obtenez cent-cinquante trois,

le nombre des poissons pris le jour où, sur l’ordre du Seigneur, les disciples jetrent le filet dans le lac de Galilée (Jn 21,1ss)

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Augustin aurait gagné au jeu télévisé 

des chiffres et des lettres

 

Commentaire de saint Augustin sur la parabole des talents (Luc 19,11)

8 mars, 2013

On a 2 variantes  de cette parabole

Voir synopse (Luc 19,11 et Mtt25,14)

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Dans les évangiles de Matthieu et  de Marc

il y a 3 serviteurs qui n’ont pas reçu le même nombre de talents

Dans la parabole de Luc il y a 10 serviteurs qui tous ont recu une mine (talent) 

Les interprétations de la parabole vont donc différer

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Dans les cas des 3 serviteurs

les exégètes concluent

Soit qu’il faut faire fructifier ses talents :c’est une morale

Soit qu’il faut « oser croire »

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La 2é interprétation a peut être été inspirée par le commentaire de saint Augustin 

qui  se trouve dans son livre « Question sur l’évangile de Saint Luc » (XLVI)

 

Commentaire d’Augustin : Il faut témoigner de sa foi   

Il y avait un homme de grande naissance, qui s’en alla dans un pays éloigné, « pour y prendre possession d’un royaume, et revenir ; »

cet homme distingué, c’est Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même.

Il s’est éloigné  pour faire entrer la plénitude des nations ;

 et il reviendra, pour que tout Israël soit sauvé

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 Les dix mines signifient les dix commandements de la loi ;

 les dix serviteurs, sont ceux à qui la grâce a été annoncée quand ils étaient -soumis à cette même loi.

car il faut bien comprendre que ces dix mines leur furent confiées,

quand ils comprirent que cette Loi faisait partie de l’Evangile.

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Les députés, qui  ne voulaient pas de lui pour roi, sont les Juifs,

 qui, même après la résurrection de Jésus-Christ,

 firent endurer des persécutions aux Apôtres et repoussèrent la prédication de l’Evangile.

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Les  Bons serviteurs sont ceux qui ont augmenté le nombre de croyant en témoignant de leur foi

Le mauvais  serviteur qui conserva sa mine enveloppée dans un mouchoir, n’a pas partagé sa foi  .

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 Il y a en effet des hommes assez pervers qui disent

Qu’est-il besoin de prêcher aux autres ou de les servir,

 pour être ensuite forcé de rendre compte aussi pour eux,

… Pour se soustraire, en quelque sorte, aux sévérités du jugement,

ils s’abstiennent, dans une honteuse paresse, du ministère de la parole ;

or, c’est là tenir son talent enveloppé dans un mouchoir.

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 Par argent confié nous entendons la profession même de la Religion,

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On ôte ce qu’il avait reçu à celui qui ne l’a pas fait fructifier,

et on le donne à celui qui avait dix mines ;

cette circonstance signifie-

que celui qui possède un don de Dieu, mais qui ne le  fait pas fructifier, peut même le perdre ;

et que ce don peut s’accroître dans celui qui en fait un bon usage.

 

Commentaire de saint Augustin sur la parabole du « riche et Lazare » (Luc XVI,19)

7 mars, 2013

Il existe plusieurs interprétations de la parabole du « riche et Lazare » 

qui serait 

soit une attaque contre les mauvais riches

soit une attaque contre les juifs qui ne croient pas en Jésus réssuscité 

soit un plaidoyer pour tous les Lazare qui frappent à la porte de l’église

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La 3é interprétation a peut être été inspirée par le commentaire de saint Augustin 

qui  se trouve dans son livre « Question sur l’évangile de Saint Luc » (XXXVIII)

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Interprétation de saint Augustin

. Lazare étendu à la porte de ce riche représente Notre-Seigneur,

 qui, dans les abaissements de son incarnation,

 souhaitait se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, »

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Ces miettes sont les moindres œuvres de justice,

 qui ne seraient pas corrompues par son orgueil

 que le riche aurait pu faire

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Les ulcères signifient les douleurs que le Seigneur

a daigné endurer pour nous dans l’infirmité de la chair

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. Les chiens qui léchaient ces ulcères, sont les Gentils,

que les Juifs considéraient comme des pécheurs et des hommes impurs;

et cependant, aujourd’hui par toute la; terre, ils goûtent et savourent avec amour les souffrances du Sauveur dans les mystères de son corps et de son sang.

 

 Le sein d’Abraham figure le secret du Père, où il est monté après sa résurrection ;

Le jour de l’Ascension les anges disent aux disciples

Pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? »

 si ce n’est que l’œil de l’homme ne peut nullement pénétrer jusqu’à ce secret où montait le Seigneur, quand il s’élevait au ciel en présence de ses disciples ?

.

Commentaire de Saint Augustin sur la parabole du bon samaritain (Luc X,30).

6 mars, 2013

Dans son livre « Question sur l’évangile de Saint Luc » (XIX)

Augustin explique que le « bon samaritain » de la parabole  

est Jésus venu pour nous guérir de la blessure du péché originel

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Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort.

Un Prêtre  qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.

Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre.

Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit.

Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.

Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour(Luc 10,29ss)

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—  Cet homme tombé sur la route est Adam qui a été profondément blessé par sa chute originelle

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Les voleurs sont le diable et ses anges qui « dépouillèrent » l’homme de l’immortalité

« et qui l’ayant couvert de plaies » en l’induisant au péché, le laissèrent demi-mort. »

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Le prêtre et le lévite désignent le ministère du vieux Testament qui ne pouvaient servir au salut.

C’est Notre-Seigneur lui-même qui est figuré par le Samaritain, le sauveur

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Le bandage des plaies marque la répression des péchés;

l’huile, la consolation de l’espérance bienheureuse,

(ou l’huile des sacrements)

le vin l’exhortation à la pratique fervente des œuvres de l’esprit

(ou le vin de l’eucharistie).

Le cheval du samaritain est l’emblème de la chair dans laquelle le Seigneur a daigné venir à nous.

Etre mis sur ce cheval, c’est croire à l’incarnation du Christ.

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L’hôtellerie est l’Eglise qui accueille les pèlerins de passage sur terre

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 Cette interprétation de la parabole  a été reprise

par l’auteur d’un vitrail de Chartres

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Commentaire de Saint Augustin sur le pain,le poisson et l’œuf dans l’évangile (Luc X1,12)

5 mars, 2013

Dans l’évangile de saint Luc, Jésus nous dit

Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain?

 Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson?

Ou, s’il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion?

Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,

à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint Esprit à ceux qui le lui demandent.

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Commentaire d’Augustin

Origène ,dans son livre « Question sur l’évangile de Saint Luc » (XXII)

nous donne l’explication suivante

en pensant aux 3 vertus

la charité ,la foi et l’espérance  

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Le pain désigne la charité:  

La pierre.est la dureté du coeur

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Le poisson figure la foi des choses invisibles,

 soit par allusion aux eaux du baptême,

soit parce que le poisson est pêché dans des profondeurs invisibles ;

La foi d’ailleurs immobile au milieu des flots de ce monde qui l’assaillent de toute part, est très-bien représentée par le poisson.

Le serpent, s’oppose à la foi parce que le serpent infecta le premier homme de son venin perfide, en le portant au mal par ses mensonges.

 

 L’œuf marque l’espérance, car l’œuf n’est point un être parvenu au terme de la génération, mais donne l’espérance que la fécondation l’animera.

Le scorpion  est le contraire de l’espérance  c’est par derrière que le scorpion blesse de son dard empoisonné : ainsi l’opposé de l’espérance est de regarder en arrière,

 car l’espérance se porte en avant, vers les biens futurs.

 

Autres interprétations

Dans la plupart des commentaires des pères de l’église

Le pain est la Parole de Dieu

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Le poisson est le signe de Jésus car en grec

Poisson se dit  : ICTUS

I comme Jésus

C comme Christ ,

T comme Dieu,

U comme fils,

S comme Soter ou sauveur

Le poisson est donc le signe du Christ depuis l’église primitive

C’est pourquoi il y a tant de poissons représentés dans les catacombes à Rome

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Le repas au poisson avait lieu aussi

en souvenir du repas  qui eut lieu avec Jésus ressuscité

sur le bord du lac de Galilée 

Le poisson est donc le signe de la foi en Jésus ressuscité

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L’œuf c’est la vie

Le scorpion c’est la mort   

Vincent de Lérins et Augustin

24 mai, 2012

Vincent de Lérins

dans son  « Le Commonitorium » écrit  en 434

s’attaque aux hérétiques de son temps

les ariens ou les pélagiens

Il s’en prend même à Origène

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Mais il ne dit pas un mot sur Augustin

C’est étrange ! 

car on sait combien  sont virulentes certaines critiques des moines de Lérins

contre les écrits d’Augustin sur la predestination et la grâce

**

Loup évêque de Troyes,le frère de Vincent

Et plusieurs évêques  venus de Lérins entre 430 et 480

dans le sud de la gaule

se défièrent des thèses de saint Augustin    

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Ces critiques  étaient exprimées aussi  par Fausta de Riez qui sera le 3é  abbé de Lérins

et par Cassien abbé de saint Victor à Marseille 

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Par contre ,chez Vincent rien sur Augustin

Il l’ignore totalement

Il n’ose pas s’attaquer à un homme aussi prestigieux

Pourtant il écrit dans son « commonitorium » 

après avoir énoncé sa régle d’or

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Tout  ce  que  un  seul personnage, fût-il saint et savant,

 fût-il évêque, confesseur et martyr

, aura pensé en dehors de tous, ou encore contre tous,

 que  cela soit mis  à part, et mis  au rang des opinions personnelles( XXVIII. 8)

**

 Rien que le silence de Vincent

N’est il pas une preuve de non recevoir ?

**

Il est vrai que le pape Célestin

son contemporain   

était un ardent défenseur d’Augustin

**

« Nous avons toujours eu en notre communion, pour sa vie et pour ses mérites ,

cet homme de sainte mémoire :Jamais même la rumeur d’un soupçon défavorable n’a  rejailli sur lui et nous n’oublions pas que sa science lui a valu d’être  toujours compté au rang des plus excellents maîtres par mes prédécesseurs …

En tout lieu ,tout le monde lui a rendu affection et honneur »(lettre XXI de Célestin )

 

Ce que dit célestin ,n’est ce pas la règle d’or de Vincent ?

« Tenir pour vérité de foi ce qui a été cru partout, toujours et par tous ».

 

Saint Augustin (354-430) : L’inventeur du Péché originel ?

29 mars, 2012

Saint augustin

est surtout connu par les chrétiens

 pour « ses confessions » écrites en en 400

 **

Mon cœur n’est pas satisfait tant qu’il n’a pas trouvé Dieu

**

Pour les théologiens

et les historiens

il est l’homme de la grâce

l’homme du Péché originel

l’homme de combat

à l’affut de toutes les hérésies

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Augustin

fut d’abord manicheen

puis adversaire des manicheeens

Et enfin accusé lui même d’être manicheen par les pelagiens

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Les jansénistes qui se revendiquent  d’Augustin

ne seraient ils pas aussi manichéens

 comme les cathares ?

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Après 9 ans d’adhésion aux manichéens   

9ans de réflexions sur le bien et  sur le mal

Augustin en vient à la notion du péché originel

C’est pertinent

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Il écrit au sujet du baptême « contre les donatistes »

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En 410 après la prise de Rome par les goths

Et pendant plus de 12 ans  

Il  écrira article après  article

« La cité de Dieu »

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En ce temps

ou la trinité était un  sujet brûlant

Il se devait d’écrire ,lui aussi

un traite sur la trinité

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En 415

Il écrit contre Pelage

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En 421

Contre le disciple de Pelage Julien d’Eclane

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Nous sommes marqués par le péché originel

 et nous pouvons être sauvé que par la grâce

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Il s’ en prend à Cassien et aux moines de saint Victor

et de Lérins

au sujet de la predestination

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Et enfin

à la fin de sa vie

Il s’ attaque aux ariens

Toujours très influents

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