Archive pour la catégorie 'Ambroise de Milan'

Aide aux hommes en detresse

7 février, 2012

Dans le 2é livre  de

son traité sur « les devoirs des ministres sacrés »

Ambroise de Milan parle de la générosité

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Les termes qu’il emploie

les actions qu’il entreprend

les conseils qu’il donne

se retrouvent

dans la plupart des associations modernes

au service des plus pauvres  

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Ainsi , Caritas ,le secours catholique….

mais aussi,  les restos du cœur et Amnesty internationale… 

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Tous s’occupent comme Ambroise  de

l’organisation et de  la distribution de secours alimentaires à ceux qui en  manquent

et de l’assistance de ceux  qui éprouvent de la honte

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 Ils  tentent  de racheter des captifs,

 de soustraire des hommes au massacre

et les femmes du déshonneur,

 de restituer des citoyens à leur patrie.

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Encore faut il savoir bien gérer

avec  prudence et sagesse

les dons reçus  

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Des gens viennent sans avoir aucune raison,

et rêvent de s’approprier  les secours destinés aux pauvres

Ils  cherchent à obtenir, par l’étalage de leurs vêtements,

 et, par la simulation sur leurs origines

 un appui à leur requête

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 Si on fait confiance à ces gens

on vide rapidement

au détriment de l’entretien des pauvres, les réserves de l’avenir.

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Certains simulent des dettes : qu’il y ait une enquête sur la vérité.

D’autres se plaignent d’avoir été dépouillés par suite de brigandages :

qu’il le prouve  afin qu’on l’aide plus volontiers.

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Il faut voir celui qui ne se voit pas,

 rechercher celui qui rougit d’être vu

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Le gérant doit être digne de confiance

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Celui qui  verront sa bonne gestion ,

sera certain que son don arrivera  jusqu’au  pauvre :

 personne en effet ne veut que sa contribution profite à tout autre qu’au pauvre

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S’il voit quelque administrateur,

ou bien donner sans mesure,

 ou bien trop garder,

 l’une et l’autre   conduite   lui   déplaît :  

Ambroise de Milan : La fonte des vases sacrés pour le rachat des captifs.

6 février, 2012

Dans le 2é livre  

de son traité sur « les devoirs des ministres sacrés »

Ambroise raconte comment il avait été âprement critiqué 

pour avoir vendu des vases sacré

afin de libérer des prisonniers

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Quelle belle leçon

pour une église

qui hésite de se départir de ses richesses

alors que tant de pauvres dans le monde

vivent dans la précarité

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Oh ! On trouvera toujours de bien bonnes raisons

pour ne pas se défaire de ces richesses

Ambroise écrit 

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Etre miséricordieux

c’est  compatir aux malheurs d’autrui,

subvenir aux besoins des autres

autant que nous le pouvons

et plus parfois que nous ne le pouvons.

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On  nous a reproché d’avoir  brisé des vases sacrés afin de racheter des captifs,

Est-il un homme assez cruel, assez sauvage, assez insensible

pour ne pas réagir

quand un être humain est livré à la mort,

ou quand  une femme subit les outrages des barbares, ?

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L’Eglise a de l’or, non pas pour le garder,

 mais pour le dépenser afin de porter secours dans les nécessités.

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N’est-il pas mieux que les prêtres fassent fondre ces objets pour nourrir les pauvres

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Le Seigneur ne dirait-il pas :

 Pourquoi as-tu laissé tant de miséreux mourir de faim ?

Assurément tu avais de l’or, tu aurais pu fournir de la nourriture.

 Pourquoi tant de prisonniers onts été emmenés pour être vendus

et, n’ayant pas été rachetés, ont été tués par l’ennemi ?

 Il aurait mieux valu que tu conserves les corps d’êtres vivants

plutôt que des vases de métal.
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Ces hommes donc, j’ai préféré vous les remettre libres, plutôt que de conserver de l’or.

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Ambroise  donne judicieusement l’exemple de saint Laurent

qui distribua les biens de l’église  de Rome aux pauvres

avant de mourir martyr

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Tel est l’or que le saint martyr Laurent conserva au Seigneur

alors qu’on lui réclamait les trésors de l’Église,

 

Ambroise : Son cri contre la spéculation

6 février, 2012

 Dans le 3é livre 

de son traité sur « les devoirs des ministres sacrés »

Ambroise fustige avec les termes passionnés d’un justicier

des propriétaires terriens qui spéculent avec leur blé

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Voici un texte

toujours d’actualité

maintenant comme dans la passé

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Un texte pour tous nos spéculateurs modernes

qui vivent sur le dos des pauvres

et provoquent pour leur seul profit

une crise financière sans pareille 

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Ambroise s’adresse ainsi aux spéculateurs

 

 Pourquoi refuses-tu de partager des produits destinés à tout le peuple ?

 Pourquoi réduis-tu  l’abondance pour les populations en souffrance   ?

Pourquoi simules-tu la pénurie ?

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Pourquoi fais-tu que les pauvres souhaitent la stérilité ?

 car ils préfèrent  que le blé ne se lève pas

 plutôt que de te voir, toi, profiter de la famine du peuple.

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Quand tes réserves son pleines

tu désires ardemment le manque de blé, la disette des vivres,

 tu déplores les greniers pleins de moissons,

 tu guettes le moment où la récolte sera plus maigre,

 où la production sera plus faible.

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Alors tu accumules les richesses, à ton profit, sur la misère de tous,

 et c’est cela que toi tu appelles savoir-faire

qui est astuce malhonnête,

et c’est cela que toi tu appelles remède,

 qui est méchante machination ?

 Désignerais-je cela du nom de brigandage ou de celui d’usure ?

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L’intérêt de la moisson que tu as mise de côté se multiplie

Ton gain est un dommage public.

L’expulsion des immigrés et des sans papiers

6 février, 2012

Au cours du 4é siécle

dans le 3é livre  de

son traité sur « les devoirs des ministres sacrés »

Ambroise de Milan parle du bannissement des étrangers

et de l’expulsion des immigrés

avec les termes passionnés

d’un indigné

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Ceux qui interdisent la Ville aux étrangers,

 ne doivent être en aucune manière approuvés 

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Or cette expulsion avait eu lieu lors d’une famine 

Expulser en ce temps où il faut aider,

refuser des communautés de vie déjà commencées

Ne pas vouloir avec eux, en temps de nécessité, partager les secours.

Les bêtes sauvages ne bannissent pas les bêtes sauvages

 et l’homme repousse l’homme !

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Les bêtes sauvages viennent en aide, même au semblable de leur race,

 tandis que l’homme attaque,

lui qui devrait croire que rien ne lui est étranger, de tout ce qui est humain.
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Combien il était monstrueux que les étrangers fussent chassés,

Combien monstrueux que l’homme fût dépouillé de sa condition d’homme

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Nous ne souffrons pas que les chiens restent à jeun devant la table

et nous repoussons des hommes ;

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Des gens ont été chassés de la Ville prestigieuse,

 qui avaient passé là  déjà, la plus grande partie de leur vie ;

Des gens s’en allèrent en pleurant avec leurs enfants,

 sur lesquels ils se lamentaient,

 disant que l’exil aurait dû leur être épargné comme à des citoyens ;

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Des liens d’amitié d’un bon nombre ont été rompus ; des parentés déchirés.

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Avis à nos chasseurs des immigrés et des sans papiers

et aux services sociaux d’aide aux immigrés

de notre temps

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