Le roman vrai de Hans Küng
1 août, 2012En 1979
le Vatican interdit
à Hans Küng d’enseigner la théologie
dans une université catholique
**
Mais ce n’est pas fini
loin de là !
Hans Küng n’a pas dit son dernier mot
C’est maintenant seulement que commence son « vrai roman »
qu’il raconte dans le tome 2 de ses mémoires
**
En 1963 Morris West avait écrit un best seller « les souliers de saint Pierre »
Or il vint me proposer d’écrire sur moi un « roman vrai » (p 667)
**
Car ce qui arrive à Hans Küng ressemble vraiment
à un roman avec de multiples rebondissements
**
Des amis ,des professeurs ,des étudiants
des théologiens du monde entier protestent
**
L’état Allemand intervient
Les organismes d’état procèdent avec prudence ,mais la société civile se révolte (P 625)
**
Les évêques allemands condamnent
le 7 janvier 1980 les évêques allemands font lire dans toutes les églises une lettre pastorale contre un unique théologien qui s’était engagé à temps et à contre temps pour son église (p 644)
**
Mais certains membres du clergé refusent de lire cette lettre
Le cardinal Ratzinger est si furieux contre la résistance de son clergé..
. qu’Il enverra à tous ses prêtres une lettre circulaire pour leur rappeler qu’ils devaient obéir sous peine de manquer à leur promesse d’obéissance (p 645)
**
Coup de théâtre
le ministre allemand des affaires étrangères déclare en janvier 1980
Le professeur Hans Küng reste à Tubingen .
La république fédérale allemande est un état libre
Ici c’est la liberté de la science qui compte, pas le dogme de l’eglise (p 655)
**
Nouveau rebondissement : La trahison des 7
Il parait dans la presse une longue prise de position de 7 de mes collègues de la faculté …qui se disent partisans de mon exclusion de la faculté de théologie catholique (p660)
C’est la cata !
**
Que faire !
Mais Küng est un malin
Puisque on veut le chasser
il propose à l’Etat de créer une chaire de théologie
indépendante de l’église
au sein même de l’université de Tübingen
« je quitte la faculté de mon propre chef
en emmenant avec moi ma chaire et l’Institut oecumenique (p 680)
**
De guerre Las
le Vatican accepte cette solution