Ludolphe le chartreux : Le sermon sur la montagne : la vaine gloire et l’amour propre (Mtt 6,1-6,19)

Dans son livre « la grande vie de Jésus Christ » (tome II,p 268ss)

qu’il a écrit au milieu du 14é siècle

Ludolphe commente longuement le sermon sur la montagne

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La vaine gloire

Veillez attentivement à  ce que votre justice,

ou toute bonne œuvre, ne soit pas faite devant les hommes

afin qu’ils la voient

pour obtenir la louange ou l’estime du monde,

et non pour procurer la gloire de Dieu ou l’édification du prochain;

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Si donc Dieu n’est pas le principe

et la fin de vos actes, loin d’en être rémunérés, vous en serez punis.

par une cruelle déception, pour avoir voulu recueillir des. lèvres, humaines, une, parole flatteuse qui se dissipe

comme un souffle léger.

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Dès que votre intention se tourne vers les hommes seulement,

vous n’avez rien à attendre de Dieu

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Le jeûne ,la prière l’aumône

Agis  dans le secret..  le père te le revaudra

Jésus donne à ses disciples  le conseil

de prier dans leur chambre c’est-à-dire le secret de leur cœur

de fermer leur porte c’est-à-dire les sens ,sources fréquentes de distractions

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Ayant ainsi fermé la porte de votre âme,

dont vous avez recueilli les forces,

vous vous livrez dans l’intime de votre cœur  à l’oraison mentale

qui monte plus  fervente vers le trône de Dieu.

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Ce n‘est pas sans dessein que Jésus-Christ joint à la prière, l’aumône et le jeûne :

car la  prière est comme une colombe qui pénètre jusque dans le ciel,

portée sur les demi ailes de l’aumône et du jeûne.

Le Sauveur dans son discours place la prière entre l’aumône et le jeûne ,

parce que la prière, soutenue sûr les deux autres  œuvres comme sur deux ailes

s’élève jusqu’aux pieds « du  trône de Dieu;

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Prière

Comme d’habitude

Ludolphe termine son chapitre par une prière

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Faites que je fuis toujours avec soin la vaine gloire  de crainte que recevant ici bas la récompense

je sois frustré de la véritable récompense après la mort et d’être condamné au même titre  que les orgueilleux et les hypocrites

 

Ludolphe le chartreux : Le sermon sur la montagne le notre pere (MttVI,9-15 )

Tout pour la Gloire de Dieu

Dans son livre :la grande vie vie de Jésus p 307 ss)

Ludolphe le chartreux commente le Pater 

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Notre père 

Celui qui dit tous les jours le notre père doit s’appliquer à ne pas se rendre indigne d’un tel père

Les riches ne doivent pas s’enorgueillir devant les pauvres ,

puisque ils disent tous « Notre père »

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En retour de cette faveur incomparable, nous devons agir et vivre comme des enfants de Dieu

afin de soutenir par une conduite toute spirituelle

le titre illustre que nous portons..

sinon nous nous rendons coupables de la profanation d’un nom aussi auguste 

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qui est au cieux

Nous devons rougir d’attacher nos cœurs aux choses terrestres

nous dont le père est aux cieux

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Ton nom soit sanctifié

Il ne s’agit pas de le rendre saint en lui même

mais le manifester comme saint en nous mêmes

Qu’il soit glorifié  en nous

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que le nom de Père soit confirmé en nous

par la persévérance et  la fermeté-dans la vertu,

afin que notre conduite soit en harmonie avec la sainteté de ce nom ;

Que nous fassions briller dans notre vie 1e nom du Père dont nous sommes les enfants

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Que votre règne vienne

Il y a trois règnes de Dieu ;

son règne dans l’Église,

son règne dans l’âme

et son règne dans la vie éternelle;

Nous ne pouvons arriver à Dieu par la gloire,

s’il ne vient d’abord, à nous par sa grâce

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Que votre volonté soit faite sur la terre

.Que tous fassent votre volonté et non pas.la leur,

et qu’ils croient que tous les événements d’ici bas

l’adversité comme la prospérité 

sont ordonnés par votre sage providence

 pour notre plus grand avantage

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Donnes nous aujourd’hui notre pain quotidien,

c’est-à-dire notre pain spirituel, à savoir les préceptes divins

que nous devons chaque jour  méditer et accomplir :

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Remets nous nos dettes

De peur que quelqu’un ne se complaise en lui-même

comme s’il était innocent, et qu’il ne périsse ainsi victime de son orgueil,

 Jésus-Christ nous apprend que nous péchons tous les jours,

 puisqu’il nous ordonne de prier tous les jours

pour la rémission de nos péchés

Réflexions provoquées par la lecture des « méditations » de Guigues

La lecture des « méditations » de Guigues

abbé à la chartreuse au cours du 12é siécle

est envoutante

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Ces méditations  captivent l’esprit

et à notre tour 

emporté par son élan 

on médite

tout en regardant la foule autour de nous 

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La messe dominicale

Quand on regarde la messe du dimanche à la TV

on est édifié par le recueillement des fidèles

Comment se fait il qu’ils aient la foi ?

Comment se fait il qu’ils soient envahis par l’esprit ?

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Car ils y croient !

cela se voit 

Ils ont la « grâce » d’y croire

C’est un don de Dieu !

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Le Metro

Quand on regarde les habitués du métro 

penchés sur leur Smartphone 

les visage soucieux

ailleurs 

a quoi pensent ils ?

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Quel sont donc leur soucis ?

Pourquoi n’ont-ils, pour la plupart , que faire de Dieu ?

Pourquoi n’ont ils pas la chance de croire en Dieu

et d’avoir la paix de ceux qui ne cherchent que la volonté de Dieu

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Ils ne savent pas

Ils n’y croient  pas

comment peuvent ils donc  être jugés

 ou pire, être condamnés

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Ils sont à plaindre

ils ne trouvent  pas la paix  de ceux qui ,

quelque soit leur religion ,

s’en remettent totalement à Dieu

et disent

« Que ta volonté soit faite »

Inch Allah , Dieu soit loué   

Guigues le chartreux (1083-1136 )

Né près de Valence

Guigues  fut le  cinquième prieur de la Grande Chartreuse,

et rédigea entre 1121 et 1125, la règle des chartreux 

 ce que n’avait pas fait saint Benoit, 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guigues_Ier_le_Chartreux

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Toute sa vie, au jour le jour, il écrivit ses « Méditations »

« Il composa ainsi sans le savoir ni le vouloir un chef d’œuvre d’humanité

qui marque aussi le triomphe de l’esprit humain » ( Dom Wilmart)

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Il mourut à l’âge de 53 ans.

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Les 3 jeunes du 12é siècle

Guigues est l’ami de Pierre le vénérable et de saint Bernard 

ils ont en commun leur jeunesse

Guigues est prieur de la chartreuse à 26 ans

Pierre le vénérable est prieur aussi  à 26 ans et deviendra abbé de Cluny ,avant d’avoir 30 ans

Bernard  fonde Clairvaux dont il est le premier abbé à 25 ans

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Saint Bernard

en 1125 saint  Bernard écrit à Guignes

après avoir lu les « méditations »

O quel feu doit brûler dans vos méditations puisqu’il s’en échappe de pareilles étincelles!

Les paroles enflammées de votre salut étaient pour moi comme des paroles venant du ciel

et non pas tombées de la bouche d’un homme;

Il me semblait entendre la voix de celui qui envoie le salut à Jacob.

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En vous écrivant je  craignais aussi d’interrompre, ne fût-ce qu’un instant, vos mystérieux colloques avec Dieu,

de distraire par mes paroles vos oreilles si bien occupées,

et de mêler ma voix à celles d’en haut.

J’avais peur que vous ne me prissiez pour un importun

qui venait troubler Moïse sur la montagne, Elie dans le désert ou Samuel dans le temple, (Lettre XI de Bernard )

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Pierre le vénérable

écrivait  dans sa lettre 388

: «  C’était, de son temps, la fleur et la gloire de la religion. « 

et  Dans lune lettre  adressée à Basile, successeur de Guigues il dit encore

Les paroles sorties de sa bouche venaient, comme autant de traits enflammés,

embraser mon coeur et me faire presque oublier toutes les choses de ce monde.

Les « méditations » de Guigues le chartreux commentées par Saint Bernard

Dans la lettre que Bernard écrivit à Guignes

on retrouve les idées principales des « méditations » du chartreux  

http://jesusmarie.free.fr/bernard_de_clairvaux_lettres_1.html
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Voici ce qu’écrit Bernard

Amour de Dieu et du prochain

Vous nous faites aimer le bien du prochain comme le nôtre ?

En effet, celui qui n’aime que le bien qu’il fait ou qui l’aime plus que celui que font les autres,

n’aime certainement pas le bien pour le bien,

il ne l’aime que pour lui-même;

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Il y en a qui bénissent le Seigneur parce qu’il est puissant, d’autres parce qu’il est bon pour eux, des troisièmes le bénissent simplement parce qu’il est bon.

Les premiers sont des esclaves qui tremblent pour eux-mêmes; les seconds, des mercenaires qui ne pensent qu’à leurs intérêts; mais les troisièmes sont des enfants qui ne songent qu’à leur Père.

Celui qui craint et celui qui désire ne pensent, l’un et l’autre, qu’à eux;

il n’y a que l’amour du fils qui ne recherche pas son intérêt propre

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Volonté de Dieu

Quant à l’esclave et au mercenaire, ils ont aussi l’un et l’autre une loi, mais ils ne l’ont pas reçue du Seigneur ;

Ils se la sont faite à eux-mêmes, l’un en n’aimant pas Dieu, l’autre, en ne l’aimant pas par-dessus toutes choses

Leur loi, je le répète, est la leur et non pas celle de Dieu,

 A mes yeux, c’est se donner une loi à soi, que de préférer sa volonté propre à la loi éternelle et commune,

etde ne reconnaître d’autre maître que soi, ni d’autre règle que sa volonté propre,

 

Hélas! pour tous les enfants d’Adam que cette volonté qui incline et courbe nos fronts jusqu’à nous rapprocher des enfers, est un lourd et insupportable fardeau !

 » Infortuné que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort (Rom., VII, 24) ?

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La concupiscence

Seigneur mon Dieu, pourquoi n’effacez-vous pas mon péché et pourquoi ne faites-vous pas disparaître mon iniquité, afin que, rejetant le poids accablant de ma volonté propre, je respire sous le fardeau léger de la charité, et que, n’étant plus soumis aux étreintes de la crainte servile ni aux attraits de la cupidité mercenaire, je ne sois plus poussé que par le souffle de votre esprit, de cet esprit de liberté qui est celui de vos enfants?

 Il faut savoir qu’il y a une loi promulguée dans l’esprit de servitude,

celle-là n’imprime que la crainte ;

et qu’il en est une autre dictée par l’esprit de liberté,

celle-ci n’inspire que la douceur.

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Guigues 1er : les « Méditations »

C’est au jour le jour

au cours de plusieurs années

sans ordre délibéré

que Guigues écrivit ses méditations

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Les principales méditations

Il médite sur la volonté de Dieu

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sur l’amour de Dieu

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sur la concupiscence

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Vanité  des vanités   

280 Que penses-tu d’un homme qui dépense tous ses efforts et tout son temps

à étayer une maison impossible à consolider    

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336 Tout est en ta possession

 Mais ne seras tu pas un jour privé de tout cela  ?

Fais donc tout de suite ce que tu feras alors quand tu perdras tout :

Apprends à te passer de tout cela

Apprends à vivre et à te réjouir du Seigneur

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La pureté du cœur

321 Lorsque tu vois ou entends parler des maux d’autrui

 examine ton esprit ,afin de savoir combien s’y trouve de véritable amour pour les hommes

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S’aimer et aimer les autres

343 Comme le dit saint Jacques l’amitié pour le monde est inimité contre Dieu

Qui veut donc être ami du monde se rends ennemi de dieu

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Tu prêches de mépriser tout le créé pour être réconcilié avec Dieu .

Feras tu donc exception pour toi seul

et diras tu aux hommes

Méprise tout ..sauf moi ?

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Autre chose est d’aimer les hommes dans le monde ou pour le monde

autre chose  est de les aimer en Dieu ou pour Dieu

Là c’est convoitise,

Ici miséricorde

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346 Ne t’efforce pas d’amener les autres à faire ce que tu veux,

mais ce qui leur est utile

Tu dois t’incliner devant leur utilité ,non pas les plier à ta volonté

le malade n’est pas confié au médecin pour subir sa domination ,mais pour être soigné

 

359 L’admiration, la crainte ,la révérence   tous ces témoignages

puisqu’ils sont utiles en rien  aux personnes à qui on les adresse ,

montrent qu’ils sont dus à celui là seul qui n’en a pas besoin 

 

350 Que le Seigneur est bon.!

Il estime avoir reçu de nous un grand service

quand nous accomplissons toujours ce qui nous est utile   

 

363 Le comble de l’impiété des hommes

Ils délaissent ce qui est meilleur qu’eux-mêmes : Dieu

et ils aspirent à ce qui est plus vils qu’eux même : les objets temporels

 

Guigues 1er : Méditations sur la volonté de Dieu

C’est au jour le jour

au cours de plusieurs années

sans ordre délibéré

que Guignes écrivit ses méditations

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A notre tour

en les lisant ,en les méditant,en les savourant

on peut essayer de les classer

pour y voir plu clair

et nous édifier

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Méditations sur la volonté de Dieu

 197 Toi qui veux être trompé en rien,

pourquoi te laisses tu tromper au sujet de la béatitude ou de la récompense

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201 Tous s’efforcent de faire leur volonté,

comme s’ils étaient certains que l’objet de leur vouloir est bon

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317 Tous s’efforcent d’accomplir ce qu’ils veulent

Mais qui leur a donné la certitude de vouloir le bien ou l’utile ?

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241 Quelle femme est assez impudente pour dire à son mari :

 Je veux !Va me chercher un tel pour que je couche avec lui ..

…..Toi tu agis ainsi ,à l’égard de ton époux, le Seigneur

 quand ,aimant un autre bien que lui ,tu  lui dis : Je veux 

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243 Quand tu veux et demandes à Dieu un autre bien que lui même

 tu révèle par ta seule demande ,ton infidélité à son égard

 et tu ne t’en aperçois pas

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324 Il ne faut pas vouloir un bien, alors qu’il serait bon d’avoir un autre bien

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 337 Le fou qui se ronge le bras ,

fait sans doute ce qu’il veut mais non ce qui lui est utile

 338 Heureux l’homme qui veut au moins ce qui lui serait avantageux

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351 Comme la paix sur terre sera donnée aux hommes de bonne volonté ,

de même l’inquiétude aux hommes de mauvaises volonté

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350 Que le Seigneur est bon.

Il estime avoir reçu de nous un grand service

quand nous accomplissons toujours ce qui nous est utile  

Guigues 1er : Méditations sur L’amour de Dieu

C’est au jour le jour

au cours de plusieurs années

sans ordre délibéré

que Guignes écrivit ses méditations

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A notre tour

en les lisant  

en les méditant

en les savourant

on peut essayer de les classer

pour y voir plus clair

et nous édifier

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Méditations sur L’amour de Dieu 

198  Ne faire aucune action pour elle même  sinon connaître et  aimer Dieu

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223 Que d’autres aient compassion des corps ;

mais toi aies compassion des âmes 

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 228 Quel énorme contre sens !

L’homme en effet se plaint  d’avoir perdu un œuf et ne souffre pas d’avoir perdu Dieu

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277 Dieu a ordonné à l’homme  d’aimer

ce qu’il y a de meilleur 

qu’il ne pourra  jamais trop aimer

L’homme au contraire aime au plus haut  degré

ce qu’il ne pourra jamais vraiment aimé

car ce n’est pas le meilleur

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 288 Tu n’a pas été créé pour être vu ,connu, aimé, admiré  ou loué

 mais pour voir connaître aimer admirer et louer le Seigneur

cela seul t’est utile et rien  d’autre

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291 Les anges  tendant vers Dieu de toute leur force

oublieux d’eux mêmes ne s’occupent pas de savoir qui ils sont 

,mais qui il est LUI

et plus ils s’oublient eux mêmes

plus ils deviennent semblable à Lui

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301 Celui pour qui Dieu est le bien total

s’afflige uniquement de sa perte et de rien d’autre  

Guigues 1er : Méditations sur les blessures de la concupiscence

C’est au jour le jour

au cours de plusieurs années

sans ordre délibéré

que Guignes écrivit ses méditations

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A notre tour

en les lisant  

en les méditant

en les savourant

on peut essayer de les classer

pour y voir plus clair

et nous édifier

 

Les blessures de la concupiscence

En désirant  un autre bien que Dieu

 on se blesse

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207 La  crainte  envahit l’âme avec d’autres misères ,

quand nous aimons les biens temporels

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217 les martyrs disent à Dieu

« A cause de toi on nous met à mort tout le long du jour »

Toi dis à tous les objets sans valeur 

«A cause de vous je suis troublé tout le jour » 

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222 Quand quelqu’un estime les biens temporels ,

il souffre d’en être privé

et  éprouve  de la compassion pour ceux qui en sont privés

d’autre part

quand quelqu’un les estime sans valeur ,

il en supporte aisément la privation pour lui et pour les autres

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254 Impute à toi seul ,à ta convoitise ,à ton ignorance

tes souffrances de toutes natures

Ta blessure et ta douleur sont les conséquences de ton péché

 parce que tu as congédié Dieu pour aimer ce qui pouvait te blesser

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268 Si être uni à Dieu est pour toi le seul bien total

de même être séparé de lui est pour toi le seul mal total 

Etre séparé de Dieu c’est  l’enfer

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284 L’éloignement de Dieu disposent à la concupiscence

 ..et par suite à craindre et à souffrir davantage

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298 L’amour des biens périssables est comme une source de craintes inutiles et de douleurs

….Le Seigneur libère le pauvre du puissant, en dénouant le lien de l’amour de ce monde

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315 Eteins jusqu’au fond la concupiscence

 ou attends toi à être jeté dans le trouble

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319 Celui qui témoigne de l’admiration à quelque objet et non à Dieu est un vrai idolâtre 

la cupidité est une idolâtrie

Vois donc combien l’idolâtrie règne encore en toi et dans le monde entier

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322 Vois à quel point tu te méprise toi-même

… car ton âme est collée à la poussière et ton ventre au sol

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 345 Quelle est donc cette folie qui égare notre genre humain ?

Qui parmi les hommes s’applique  à sa propre utilité ?

Quelle est l’âme qui fait effort pour se changer en mieux ?

Quelle folle ivresse

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Quelle âme se connaît elle même ?

Les unes diront qu’elles n’en savent  rien

Quelles rougissent donc

 car connaissant tant de choses elles ne se connaissent pas …

Elles  admirent des objets plus vils qu’elles

et elles s’appuient sur des objets plus mauvais qu’elles

 

363 Le comble de l’impiété des hommes

Ils délaissent ce qui est meilleur qu’eux-mêmes : Dieu

et ils aspirent à ce qui est plus vils qu’eux même : les objets temporels

 

Guigues 1er : Ses dernières Méditations (466 à 476 )

C’est  au cours de plusieurs années

au jour le jour

sans ordre délibéré

que Guignes écrivit ses méditations

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Mais à partir de la méditation 466

jusqu’à la fin (476)

il change de style

il met de l’ordre

il classifie

Il conclut

et fait la synthèse de tout ce qu’il a écrit 

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Les 2 premiers commandements

Guignes commente les 2 premiers commandements

avec un telle force

une telle carté

un telle nouveauté

que ,subitement on est frappé 

par la force de ces commandements

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466 Chaque être se situe par nature , au-dessus,  à côte ou au-dessous de la nature douée de raison

Tantôt au-dessus de Dieu

Tantôt à côté le prochain

Tantôt au-dessous les autres êtres

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Dieu   

468 Aimes le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme , de tout ton esprit et de toutes tes forces 

ce qui veut dire

Tu n’aimeras rien d’autre pour en jouir ou pour t’y reposer

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Le prochain

469 Aimes ton prochain comme toi même

tous les hommes son égaux par nature

aussi la créature de raison doit les estimer

tous autant que soi

et tout …ce qu’elle doit faire ou souffrir pour son salut eternel ,

elle doit le faire ou le supporter pour le salut eternel de tout homme

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Les autres êtres

470 N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde (1Jn 2,15)

472 Si on agit ainsi ,il n’y aura plus de péché ,c’est à dire de perversité de la volonté

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Le Christ

473 En Jésus une âme raisonnable pourvu d’un corps charnel a été adjointe au verbe de Dieu

En cette âme existe parfaitement

la dévotion pour Dieu

la bonté pour le prochain ,

la sobriété à l’égard du monde

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475 La dévotion envers Dieu

Il fait  toujours la volonté du père

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La bonté pour le prochain

il a supporté pour nous les douleurs les plus atroces

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A l’égard du monde, il a usé d’une telle sobriété et d’un tel éloignement que le fils de l’homme n’a pas su où repose sa tête