Jean Cassien :Les institutions
27 mai, 2012Jean Cassien venu directement du désert
où il était disciple des solitaires
veut créer des monastères en Occident
Il se doit donc de donner des règles
qui seront par la suite reprises
par Benoit et autres grands fondateur
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On trouve dans ces institutions
Des renseignements qui peuvent intéresser les historiens
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Entre Pâque et l’ascension on, ne se met-on pas à genoux en priant
, parce que cette posture est un signe de pénitence et de tristesse. Nous observons donc le temps pascal comme le dimanche, et nos Pères nous ont appris qu’il ne fallait, ce jour-là, ni jeûner, ni se mettre à genoux, pour honorer la résurrection du Sauveur(.XXI,20.)
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Mais si ces solitaires portent des sandales, comme Notre-Seigneur le permet, ils ne les gardent jamais, lorsqu’ils vont communier ou célébrer les saints mystères ; ils croient qu’alors ils doivent observer à la lettre ce qui fut dit à moïse ou à Josué, fils de Nave : « Déliez votre chaussure, car le lieu où vous êtes est saint. » (Livre 1,17)
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De l’humanité
Pourquoi les religieux sont assis pendant les psaumes.
Car Leurs jeûnes, leurs travaux du jour et leurs veilles les fatiguent tellement que, sans cet adoucissement, ils ne pourraient rester debout jusqu’à la fin. Car ils ne s’accordent jamais un moment de repos,(2,12)
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Des leçons de morale
des invitations au renoncement
qui nous font blêmir
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Le soin principal d’un directeur est de conduire le jeune religieux à la perfection, et de lui apprendre avant tout à vaincre sa volonté. Pour l’exercer à cette vertu, il s’applique sans cesse à lui commander ce qu’il croit le plus contraire à ses inclinations.
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Des anecdotes qui nous font sourire
Le petit capuchon, par exemple, qui leur couvre seulement la tête, en descendant jusqu’aux épaules, et qu’ils conservent nuit et jour, leur rappelle qu’il faut imiter l’innocence et la simplicité des enfants dont ils ont le voile. Ils sont revenus à l’enfance du Christ, et doivent chanter sans cesse avec un amour sincère : « Seigneur, mon coeur ne s’enorgueillit pas et mes yeux ne se sont pas levés. Je n’ai pas été ambitieux et je n’ai pas rêvé pour moi de grandes choses.(livre 1,4)
Voici donc une régle à faire lire aux jeunes de la banlieue
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Lorsque les solitaires se réunissent pour célébrer l’office, tout le monde garde le plus profond silence, et, dans cette multitude de frères, on n’entend que celui qui se lève pour réciter les psaumes ; il semble que l’église est déserte. A la fin de la prière surtout, personne ne crache, ne tousse, ne se mouche et ne bâille ; aucun gémissement, aucun bruit, aucune parole ne trouble les assistants et ne couvre la voix du prêtre qui récite l’oraison. A peine si quelquefois un religieux laisse échapper, dans l’ardeur de son amour, quelque soupir enflammé qu’il n’a pu contenir en son coeur.
Aussi nos Pères nous recommandent de terminer promptement la prière , de peur qu’en la prolongeant trop, nous ne soyons obligés de l’interrompre pour nous moucher ou pour cracher( Livre 2 10)