Archive pour la catégorie 'Iran'

Naïri Nahapétian : Qui a a tué l’Ayatollah Kanuni (1)

15 août, 2020

Ce premier  roman écrit par Naîri Nahapétian  est intéressant ,non pour son intrigue ,comme du reste pour la plupart des romans  écrits par des musulmans arabes ou persans mais parce qu’il nous donne  un aperçu sur les Ayatollahs et la mentalité des iraniens depuis l’instauration de la république  islamique

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Ali Khameni

 né en 1939 à Mashad , président de la république de 1981à 1989 et maintenant le guide suprême  de la révolution

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L’ayatollah Khalkhali (1926-2003)

un religieux  principalement connu pour son poste de chef des tribunaux révolutionnaires iraniens. Il a été tellement expéditif dans sa manière de rendre la justice qu’il est connu sous le surnom de « Juge qui pend » ou du « boucher ».

Il dirigeait une entreprise  d’épuration des opposants iraniens (p32)

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Rafsandjani (1934-2017)

un homme d’affaire , le plus riche ..pas un ayatollah !

 président de la république de 1989 à1997

Sa présidence  avait été marquée par une relative libéralisation politique et économique (p 24)

Il a tout fait pour passer pour un modéré …mais ce réformateur n’ a jamais rien pu faire ..le pauvre ! (p 33)

 

L’homme qui avait reconstruit  le pays après la guerre avec l’Irak ..Celui qui avait commencé à libéraliser les mœurs, ouvert l’économie tout en s’en mettant plein les poches (p 48)

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Khatami ( né en 1943)

Seyyed Mohammad Khatami 

 président de l’Iran  1997 et 2005

un religieux modéré qui autrefois avait dirigé la bibliothèque nationale iranienne

.. un homme raisonnable, un religieux distingué (p 43)

les opposants au régime   avaient cru que Khatami serait  capable de changer les choses  ,que la république  islamique  pour laquelle il s’était battus allait se reformer de l’intérieur ( p54)

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Ahmadinedjad

président de 2005 à2013

un pantin

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Le livre vert de Khomeiny

les obscénités rédigées par Khomeiny ne me font plus rire …même l chapitre sur la zoophilie pendant  le ramadan (p 171)

 

. Battre des mains ou sauter en l’air pendant une prière la rend nulle.

 L‘action de tousser, de roter bruyamment, de soupirer, ne rend pas nulle la prière. 

. Pendant les menstrues de la femme, il vaut mieux que l’homme évite le coït, même s’il   ne   pénètre   qu’incomplètement   —   c’est-à-dire jusqu’à l’anneau de circoncision —,  et même s’il n’éjacule pas. Il est également hautement déconseillé de la sodomiser.

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Les révolutionnaires de 1979

 Qui se souvient du premier  gouvernement de la      république  islamique ? Qui se souvint  de Bazargan

un des fondateurs  de la révolution islamique  

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Qu’est ce qui vous a pris , Bazargan Yazdi d’approuver le gouvernement des clercs . Voyons ! C’était évident  qu’ils allaient instaurer une théocratie (p78)

 ..Qui a jamais vu les grandes puissances soutenir autre chose que les bourreaux(p54)  

Naïri Nahapétian : Qui a a tué l’Ayatollah Kanuni ? (2)

14 août, 2020

Qu’est  devenu l’Iran depuis la révolution islamique ,d’après  Naïri Nahapetian  dans son roman ?

 

Les arméniens

Au XVI e siècle Shah Abba roi d’Iran est venu chercher la arméniens au cœur de l’empire Ottoman parce qu’il avait besoin d’artisans pour développer sa capitale (p100)

 

Shariati

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Il était loin le temps où tous les opposants au Shah se retrouvaient pour commenter les textes tiers-mondistes  de Shariati  et d’imaginer un régime sans les pahlavis  .Les clivages  idéologiques semblaient minimes :nationalistes ,marxistes, islamiques …Ils étaient tous des opposants  au Shah et à l’impérialisme occidental (p110 )

 

la société

Occident  et Orient chaque camp diabolise l’autre  ..c’est l’imaginaire, manichéen de nos deux civilisations  (p141)

la bourgeoisie iranienne  traditionnel avait profité de la révolution pour mettre la main sur la rente pétrolière (p154)

Ce ne serait pas la première fois dans l histoire de la république islamique qu’un religieux serait éliminé par des pairs à cause d’une rivalité sordides (p195)

 

Soroush

 intellectuel influent au service  de Khomeiny pour la réforme des universités

mais des 1990 il prend ses distance …

« ce Soroush est un pantin »(p 154)

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La dissimulation

Il ne s’agit pas  de mettre en cause ce principe sacré qui permet  de dissimuler  sa foi pour la préserver face à  la persécution sunnite

Dissimulation un peu hypocrite, il faut bien le dire (p155)

Selon  la rumeur publique ,les fondations pieuses de Maschad abattaient  dans les  gèoles que leurs dirigeants réservaient à ceux qui s’interessaient  trop à leur fonctionnement 

Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran :Les moudjahidines

13 août, 2020

Le roman de Ramita Navai  « Vivre et mentir  à Téhéran « est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en1979

 

Vali Asr

L’artére  au centre de Téhéran qui fut baptisé par Khoménie

Vali Asr qui veut dire « l’ultime sauveur »‘ (p22

 le 12é iman qu’on atend

  

Dariush 

était  il un espion  ou un vrai moujahidin ?

membre de L’OMPI

Les kurdes les auraient  jamais aidé. Ils n’avaient pas oubliés que l’OMPI avait soutenu le président irakien  Saddam Hussein contre les rebelles kurdes (p28)

L’amie de Dariush  avait une vision trés différente .Elle y voyait la source d’une justice sociale réelle  permettant  aux femmes de disposer des mêmes droits que les hommes  .Le camp de Ashraf  était plein de guerrières qui conduisaient des tanks et maniaient des armes(p 38)    

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en juillet  1984 l’OMPI organise un attentat qui avait coûté la vie  à l’Ayatollah Beheshti  chef de la justice  et à 75 dignitaires du regime  (p39)

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En 1990 assassinat du directeur de la prison  d’Evin

 en 1999 assassinat du  conseiller militaire du guide

 

LOPMI est dirigé par Maryam Radjavi depuis que son mari Massoud  a mystérieusement disparu en 2003 (p40)

 

 Haj Agha  et Somayed : des pratiquants

Le père de Somayed était très vénéré

car il avait participé à plusieurs pèlerinages  dans des lieux saints

On le croyait à La Mecque ou à Machhad  

en fait il allait en Thailande chez les prostitués

 

Il marie sa fille Somayed  qui est très tolérante

Elle portait un tchador pour satisfaire  son père  ,

Celui-ci la marie selon les règles imposées par les Mollah 

mais déçue par son mari

Somayed  finit par  demander le divorce

 

 A Machhad ,migrants Afghans ,pèlerins colporteurs ,touristes  mendiants et toutes  sortes de fumées toxiques tournoyaient dans les rues bondées   L’immense mausolée était accessible 24h sur 24  et illuminée toute la nuit tel un Disney land islamique (p66)

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 Les sanctuaires chiites sont rarement des havres de paix propices à la réflexion et à la méditation .. ce sont des monuments glorifiant le meurtre ,la trahison , le sacrifice ..des tragédies qu’il convient de pleurer ..  Les sanctuaires sont des chœurs de sanglots où l’on se frappe la poitrine (p 67)

Haj Agha buvait  son thé brulant  en le suçant sur des morceaux de sucre gorgés de liquide qu’il coinçait contre sa joue en ruminant 69

 pour les hommes comme Haj Agha    cette révolution à été un planche de salut. Les iraniens les plus pauvres ont profité de nombreux avantages financiers (p 70)

Il fut ravi quand Ahmadinejad fut elu

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mais d’autres se moquaient de lui

ils disaient « Amagh inzejad «  en insistant sur  « Amagh « qui veut dire « le stupide » (p71)

 

l’opium fait parti intégrante de la culture iranienne  depuis des siècles (p74)

 

en 2006 l’ayatollah Boroudji  a été  emprisonné pour avoir osé élever contre le pouvoir absolu du guide suprême (p101)

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en 2009 pour la première  fois les critiques envers le guide suprême ,n’étaient plus jugées sacrilèges  .La bascule  datait  du jour où de nombreuses personnes avaient été tuées,  battues, violées  après les manifestations qui avaient  suivi les elections  (p97)

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l

e sang du peuple est tarie…Les gens sont brisés,  terrorisés ;Même le paysage a changé.Les monumenst histriues ont été détruits, les peintures et les fresques…(p117)

Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran : Les opposants au régime de Téhéran

12 août, 2020

le roman de Ramita Navai Vivre et mentir  à Téhéran est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en1979

 

Moussavi

cet homme était le premier  ministre sous la présidence d’Ali Khamenei ,d’octobre 1981 à Aout 1989

donc au moment des  nombreuses  exécutions qui eurent lieu à Evin en 1988

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Mais dès 1989, Moussavi disparaît de la vie publique pour reparaitre sous les habits des chef de file  et de héros du mouvement des réformiste, 20 ans plus tard ..Il se défendra en prétextant qu’il n’était pas au courant des executions .Le sang versé sous son égide sera pardonné et oublié  (p154)

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 Donc il se présente  aux élections en 2009.

 Durant la campagne présidentielle de 2009, il sera plusieurs fois interpellé sur son rôle présumé dans le massacre des peions, où 33 000 prisonniers politiques furent exécutés 

les foules manifestaient  dans les rues en criant pour  Moussavi  Moussavi (p138)

Mais ce fut Ahmadinejad qui fut réelu

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Nourizad

Lui aussi était  un  des laquais favoris du guide suprême

mais les événements de 2009 avaient tout changé

 il avait écrit un lettre  à Khamenei pour lui demander de demander pardon à  son peuple .. 70 jours d’isolement n’avait pas réussi à le faire taire ( p 140)

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Mehdi Khazali

Un des plus féroce opposant  au régime .Ophtalmologue distingué ..poète spécialiste de théologie islamique et blogger engagéé (p140 )

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Au début de la révolution, de nombreux juges avaient basculés .Ces hommes croyaient à leur mission , dispenser la Justice de Dieu, servir leur pays , défendre  les déshérités … mais peu à peu le régime s’était éloigné de s principes révolutionnaires islamiques et s’était laissé miner par des questions d’argent et de pouvoir (p143) 

Au cours des années, beaucoup de librairies aveint mis la clé sous la porte ou avait été l’objet de descentes …L’une d’elle avait même eu les vitres fracassées car le propriétaire organisait des  soirées littéraires …des lectures de poésie qui attiraient les artistes ,les écrivains  et les  militants des droits de l’homme  ..(p148)

Les 2 auteurs les plus prisés étaient Haruki Murakami   

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et Kazuo Ishiguro

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En Juin 2013 l’élection de Rohani inaugura une nouvelle ère … Personne ne voulait une révolution sur le modèle s du printemps arabe. Au contraire, l’idée les terrifiai .Les iraniens redoutaient le sort de la Lybie, de la Syrie  ou de l’Egypte (P156)

 Certains s’emballaient pour un certain Ali Shariati  un universitaire formé  à la Sorbonne  qui avait été ete emprisonné par le shah et était mort avant la révolution  (p245)

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Montazeri

 Montazeri ,le grand ayatollah , l’un des fondateurs de la république islamique  

Il fut écarté du pouvoir et assigné à résidence surveillée pour s’être opposé ouvertement aux meurtres en masse des dissidents politiques dans les années 1980 ( p 249 )

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Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran : Drogue et sexe

11 août, 2020

Le roman de Ramita Navai  « Vivre et mentir  à Téhéran » est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en 1979

 A Téhéran  il n’y a pas un recoin  où l’on achète et ne vend pas de l’alcool …La plupart de ces produits viennent  d’Erbil en Irak (p162)

 A la fin des année 1980, l’économie du Japon était devenue florissante  et   les iraniens étaient prêts  à y proposer leur service pour une bouchée de pain. Les   milieux interpoles  japonais fourmillaient d’escrocs et de maquereaux iraniens  …(p167)

 Rien ne peut  dissuader les iraniens du plaisir de piqueniquer (p 180)

A Chafar Dongay on trouvait de tout..  les femmes et la drogue  ..Les épiciers vendaient encore de l’opium comme du petit lait

 

Les rappeurs : Hichkas

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Bienheureux à Téhéran …une ville de tentation qui t’aspire l’âme (p182)

 

Le vendredi pour fêter le week end, ils allaient pique-niquer au parc  Mellat sur Vali Asr (p186)

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 Tous dépensaient des sommes folles pour des opérations de chirurgie esthétiques : Avoir le nez refait était un must (p188)

 Téhéran est une ville  où il est difficile d’échapper au sexe .Les rues regorgent de filles qui font commerce de leur corps  et se fondent dan le paysage …malgré la peur des 90 coups de fouet (p193 )

 La prostitution est omniprésente ..L’âge moyen des filles étant de 16 ans (p194)

 Ma fille !  A partir du moment où les rapports entre un homme et une femme ont la bénédiction de Dieu, ils n’ont aucun caractère d’immoralité .il te suffit de te marier pour un brève instant en disant : « Je te marie  pour une durée brève..( p 209)

 

Des hommes bons dont certains avaient été des architectes  de la république islamique était aujourd’hui en prison ou en liberté conditionnelle pour avoir oser critiquer le régime ou le guide suprême (p211) 

Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran :Les bassidji et les Jahels

10 août, 2020

 Le roman de Ramita Navai   Vivre et mentir  à Téhéran est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en1979

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Les bassidji

  Ils étaient accablés par une pauvreté qui se transmettait de génération en génération ,telle une malédiction  La révolution fut une aubaine pour les pauvres (p228)

Pour la première fois les femmes étaient scolarisées au-delà de l’école primaire . (p229)

parmi eux on recrutait les bassidji  (p 234)

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 Ces volontaires étaient utilisés en renfort  des gardiens de la révolution  Quand la guerre contre l’Irak avait éclaté, ils s’étaient retrouvés en première ligne et avaient servi de chair à canon (p 234)

Les Bassidji  proposaient des activités extra scolaires  que peu de famille pouvaient se permettre …Ils offraient des repas gratuits  ,des prêts à faible taux d’intêret , des chances bien supérieures d’intégrer les universités  )…Ils se situaient  à mi chemin entre les scouts islamiques et les francs-maçons  .C’est pouquoi peu defamilles ,même incroyantes n’hésitaient pas à y envoyer leurs enfants   (p 236)

 Avec une matraque à la main et une moto entre les cuisses ,leur dévouement à la Républqiue faisaient de ces préadolescents de parfaits  nervis ;C’étaient eux qui installaient la peur dans le cœur de la population  (p238)

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Les jahels

Ce sont des  bandits au grand cœur !!  pas toujours !!

des « Robin des bois » au service des pauvres  

Ils adoraient les petites prostituées et l’alcool autant qu’ils adoraient leur religion (p 276)

 des  hommes  à la tête d’immenses opérations  de rackets  de tripots  et de maison de passe( p277)

Ils furent persécutés par la république islamique  et partirent se réfugier dans le sud de la capitale

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Les iraniens adorent le jeu.  Dans tout Téhéran , ils jouent  en misant de l’argent et dans les dédales les plus misérables ,des hommes ,jouent aux dés et organisent  des combats de coqs. La république islamique le sait et n’interdit pas tous les jeux (p285)

 

Le quartier sud de la ville

le royaume de la misére   

je faisais le grand écart entre 2 monde .Le soir je rentrais au nord de Téhéran  et je racontais à mes amis de Téheran la vie telle qu’elle se déroulait dans le sud , à quelques kilomètres de chez eux .Ils m’écoutaient  sidérés  comme si j’évoquais un pays  situé à l’autre  bout du monde (p324)

Bahiyyih Nakhjavani : Bibi, Ali ,Lili en occident

25 juin, 2020

Dans son livre « Eux et nous » Bahiyyih  nous présente des personnages bien sympathiques  …une grand-mère … et des enfants bine turbulents  

 Bibi

La vieille grand-mère Bibi ,arrivée en France  trouvait ahurissant qu’on pût vivre côte à côte avec des gens depuis des années et continuer à ignorer totalement qui ils étaient  ….A Téheran elle avait été amie  avec tous ses voisins et leurs chats (p 132)

 Dans le quartier des marais à Paris , »la chambre de bonne » était petite…l’appartement était bruyant  même la nuit, quand les camions  poubelles  se brinquebalaient … …les trottoirs étaient couverts d’ordures et de touristes japonais …(p159)

 Pour monter au 3é étage il n’y avait  pas d’ascenseurs , les marches en bois datant du 17è siècle .. en colimaçon étaient dangereusement en pente (p159)

 

L’occident

Bibi s’étonne en contemplant les arbres de la place  des Vosges

Pour elle ,une société où on ampute les arbres   ne pouvait qu’à peine être civilisée (p185)

La liberté de presse n’existait pas ici pour les arbres   ils étaient élagués  férocement  chaque année  .. aucun arbre   n’était autorisé à devenir plus haut..  plus large ..Tous étaient en forme de cube …      avoir trop de branches mettait  l’arbre en danger (p191)

Leurs troncs étaient entravés par des piques en métal (p191)

Cela avait peut être à voir avec la guillotine dans ce pays (p195)  

 La vraie difficulté en France  était la froideur  des gens

c’était encore plus difficile  à encaisser que les grottes des chiens  dans les rues ou des pigeons sur les bancs publics (p189)

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Ali

 Pendant la guerre contre l’Irak, son fils Ali avait à jamais disparu ..

Le jeune envoyé au front a préféré  crevé de faim avec les hérétiques  d’Evin sur le pain noir de la vérité plutôt que de s’engraisser en mentant (p72)

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Bibi pensait  à son fils dont les os sont éparpillés dans les montagnes kurdes  ou qu’il fût en train de mourir de la tuberculose  à cette minute même , en mangeant le pain  noir et moisi en compagnie  de 15000 autres détenus politiques et prisonniers  d’opinion (p183)

 Ali avait bel est bien cru  à ces absurdités .. cru que le pays pouvait être nettoyé de la corruption par les clercs. Il était certainement convaincu que son  sacrifice rendrait l’Iran sa gloire passée  (p204)

Il  avait eu quelque chose d’un saint en même temps que d’un idiot (p213)

Les jeunes soldats avaient été envoyés en  première ligne   .. Ali avait  peut être  refusé de lancer sa grenade à la main il en aurait été chatié (p215 )

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Lili

Elle est la jeune sœur d’Ali ,

Elle habite dans les marais  à Paris  ou elle reçoit sa grand mère Bibi

Elle est devenue  célèbre en prenant en photo des femmes nues

 

Bahiyyih Nakhjavani : La culture Iranienne

24 juin, 2020

Dans son livre « Eux et Nous , Bahiyyih Nakhjavani , nous parle longuement de la culture iranienne

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Evitons le mot « iranien » auquel se sont attachés des interprétations si suspectes  .. n’avions nous pas enduré assez de discussions politiques ? N’étions  nous pas  saturés des discussions religieuses . Ne gâchons plus notre temps en controverses stériles ,ni nous lancer dans des querelles idéologiques  (p111)

Qu’en est  il de notre littérature ,de notre philosophie (p 112)

 Il est contraire à notre culture d’offenser quiconque  (p113)

 En occident il est grand temps que les gens découvrent  à quels points les iraniens sont raffinés Nous ne sommes pas que fondamentalistes et puissances nucléaires ..Sachez le …nous sommes poète nous sommes musiciens  Nous excellons dans tous les domaines .Supérieurement doués (p119),

 La sombre fille

il est vrai que certaines œuvres  sont parfois dérangeantes , telle la BD de « la sombre fille de la Perse »  (p120)

« Elle a fait beaucoup de noir …Fonds noirs . Avant plans noirs .. Bases noirs Téhéran noir …(p 119)

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oui !une grande colère floutée … (p121)

 Blancs noirs …c’est typiquement persan :Voir le monde en noir et blanc..  Manichéen même (p122)

 Une  version féministe de Damien Hirst.. une Judy Dater iranienne  

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Lili s’était photographiée crucifiée sur des bambous entre 2 Burgas afghanes (p188)

c’est un chose de se faire un nom .. mais c’est une tout autre de déshonorer son pays ; Pourquoi aller jusqu’à faire honte à notre nation ? Jamais nous ne lavons notre linge sale en public ..Jamais ! Ce ne serait absolument pas iranien  p 125)

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Littérature

Ce sue nous préférons c’est la logique  métaphorique pas l’intrigue  …

Nous aimons la façon déraisonnable qu’ont les métaphores de changer de direction

des images appropriées à notre héritage ,notre religion notre histoire ,l’emblème  de l’ancien régime   des kadjars, le soleil qui se lève ou se couche derrière le lion doré brandissant en l’air un cimeterre incurvé … (p 153)

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Les iraniens sont des poètes nés :les métaphores s’épanouissent sur nos lèvres (p175)

 …mais la conférencière  devenue une star ..est une héroine au milieu de ces dilettantes égocentriques , de ces intellectuels snobs qui vivaient dans une bulle de leur propre fabrication (p180)

Bahiyyih Nakhjavani : Les femmes Iraniennes

23 juin, 2020

Qui sont les persanes ?

Bahiyyih Nakhjavani dans son livre « eux et nous » parle de leurs difficultés  mais aussi nous les présente parfois avec beaucoup d’humour !

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Elle étudiait la façon dont les femmes émigrées  se trouvaient piégées chez elles ,dépendantes de leurs maris,  ignorantes  de la langue et confrontées à des questions qu’elles ne pouvaient pas comprendre .Elle  s’interrogeait  sur la mesure dans laquelle les pays hôtes étaient  responsables de leur isolement , de leur radicalisation potentielle (p 89 )

 Nous iranienne,  nous pouvons penser  que nous sommes occidentales ,mais en réalité  nous préférons que nos filles épousent des persans qui ont des revenus substantiels (p  92)

 Tout en respectant les apparences  nous nous hâtons de faire notre propre cuisine (p 93)

 Les occidentales sont celles qui se tiennent au courant de tous vos rendez vous avec le  dentiste le cardiologue …et  s’il vous arrive quelque chose  ,elles sauraient exactement quoi faire…Elles   voleraient à votre secours ..Elles vous traineraient  à l’hôpital..Elles laisseraient les médecins vous mettre des tubes partout ..Elles ne vous laisseraient pas  mourir  …mais nos chers compatriotes pleureraient , et ,que Dieu les bénisse ,elles nous laisseraient partir (p224)

 Lorsqu’il s’agit d’utiliser la souffrance comme aiguillon ,les iraniennes n’ont pas leur pareil … La moitié du temps, elles imaginent  des catastrophes ..mais par contre quelle énergie !

Qu’aurions nous pu faire après avoir quitté tout ce que nous connaissions et peru tout ce que nous avions fait , sans nos sœurs , nos épouses ,nos filles .Les iraniennes ont cette étonnante  capacité de se réinventer ( p260)

Rachid Benzine : Abdoul Soroush . Comment vivre la foi musulmane dans le monde moderne ?

7 mars, 2020

d’après Rachid Benzine  dan son livre ; « les nouveaux penseurs de l’Islam  (p59-84)

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Abdolkarim Soroush

  (ou Hossein Haj Faraj Dabbagh )  est né en 1945  à Teheran est un intellectuel iranien 

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Sous le régime impérialiste des Pahlavi,  il suit les cours de Shariati, l’un des grands inspirateurs de la révolution islamique iranienne…puis fait des études de chimie à Londres  tout en se passionnant  pour l’exégèse coranique

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La philosophie des religions

la philosophie des sciences m’a permis  de remettre en question  la compréhension que j’avais de la philosophie ..

en 1977 il fonde une collection de livres dont il est l’auteur

 qu’est ce que la science ? Qu’est ce que la philosophie ?…Science et valeur ,

Dans son livre «  la nature  dynamique de l’univers »il compare les philosophes occidentaux modernes au grand penseur Mulla Sadra  mort en 1640  

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En 1979 lors du retour de Khomeiny,  il retourne aussi en Iran

il devient membre des conseillers de la révolution

Ce fut pour lui 18 ans de combat intellectuel

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Il étudie les œuvres  du poète  Hafez et de Rumi

je n’aurai jamais été capable de glaner dans aucune autre source

et en même temps  il étudie Shariati

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Il se  demande pourquoi le Coran a inspiré des hommes aussi différents 

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Controverse avec le clergé

En 1990 il enseigne  à Qom

et  rentre en conflit avec le clergé

en écrivant un article qui fait scandale 

intitulé « la bravoure et le clergé »

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Le monde change

Il est temps de s’adapter au monde moderne 

Khomeiny impose des réformes juridiques

Shariati propose  des  réformes sociales

 

Comment revivifier le coran par des lecture nouvelles ?

la révélation nous parle directement ..Nous devons nous mettre en recherche des secrets de cette révélation et trouver  les bijoux qui y sont cachés  ..Tout  ce que nous recevons et obtenons de la religion est interprétation

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La démocratie

Il se déclare comme un ardent défenseur de la démocratie en politique dont les valeurs centrales sont la justice et la liberté .Il soutient qu’un bon gouvernement dans un pays islamique  prendra nécessairement une nuance religieuse

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l’Amour

marqué par sa fréquentation des grands auteurs mystiques … il déclare que l’essence de la religion c’est l’amour 

 

 

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