Asli Erdogan :Romancière turque ! Terroriste ?

Asli Erdogan est née en 1967  à Istanbul ;  Jugée  en tant que terroriste  elle vient d’être acquittée, le 14 fevrier 2020

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Sa vie est plus captivante que ses livres

 qui sont terriblement ténébreux

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Physicienne

Asli  suit d’abord des  études de physique

puis travaille au centre de recherche nucléaire de Geneve

 

Journaliste

Témoin des crimes dan son pays et ailleurs

En 1989 ,elle tenté de se suicider à 22 ans

puis commence à militer pour défendre les droits de ‘‘homme »

En 1994 ,elle écrit dans le journal « Özgür Gündem » qui veut dire « Actualités libres » en turc

mais peu de temps ….

car le journal est interdit et son responsable est mis en prison

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En 1994 elle part a Rio

où elle vit dans une favela au péril de sa vie

et dans une solitude effarante

En 1998  de retour en Turquie elle publie

son 3é roman  sur la ville de Rio

« la ville dont la cape est rouge « 

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Le journal  Özgur Gündem »  a réapparu ,mais sous un titre différent 

Il ne reprendra son vrai nom qu’en 2011

Pendant ce temps, Asli y est toujours très  attaché  

Une vraie militante qui n’a pas peur de prendre des risques 

 

En Aout 2016, elle est emprisonnée  

puis libérée  en décembre  

 

En 2017 elle publie un livre partiellement écrit  en prison

 « le silence n’est plus à moi »

Ce  n’est pas de la haute littérature mais un cri

le cri d’une femme indignée ,blessée

qui constate que le monde des camps de  concentration initié à Auschwitz  continue d’exister

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En février 2020 …elle est de nouveau menacée ,mais cette fois  elle s’est réfugiée à Francfort Après d’éprouvants et incessants ajournements, son procès est fixé au 14 février 2020.,mais elle est enfin …  Combattante irréductible pour la liberté d’expression, elle continue de dénoncer la folle cruauté du régime turc.

 Elle est acquittée le 14 février 2020-02-20

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Sinan Antoon : Seul le grenadier

Sinan Antoon né à Bagdad en 1967 ,d’un père irakien et d’une mère américaine.

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il a publié son 2é roman « seul le grenadier » en 2010

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Seul le  grenadier

La vie est un passage

la mort est aussi un  passage

tout homme gouttera la mort  (p48)

En  terre d’Islam, dans le  coran ,dans les hadiths, combien de fois il est écrit que la vie est éphémère

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Il faut respecter les morts, les préparer  à ce passage et laver les corps

avec l’eau qui sera ensuite versée au pied du « grenadier »

 Mais pourquoi la mort ?  Nous désirons tant vivre !

l’art est intrinsèquement lié à au désir  d’immortalité  car la présence  de l’homme sur terre est éphémère ;Les Mésopotamiens  qui nous ont précédés  dans la vallée du Tigre et de l’Euphrate  ont été des pionniers pour avoir pose ces questions dans leurs légendes et l’épopée de Gilgamesh (p56)

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Ce désir d’immortalité  et de liberté , est  inscrit dans le monument sculpté par Jawad Salim  sur la place Tahir à Bagdad

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Ce désir de tendresse d’amour  est chanté par le si populaire  Nazim al ghazali

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mais l’homme est parfois si solitaire  

 l’homme qui marche » selon Giacometti m’a paru si solitaire et si triste,  Plongé dans l’inconnu ,il part de l’inconnu  pour aller vers l’inconnu  (p8o)

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Spécialement en Irak

depuis 1989  quand commença la guerre ave l’Iran 

puis en 1991  quand Saddam a voulu s’emparer  du Koweit

puis  en 2003  quand Saddam fut abattu

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et encore maintenant toujours et toujours

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Sinan Antoon : Seul le grenadier (2)

En Irak depuis 1989 que de guerres !

Sinan Antoon n’en peut plus  à force d’en parler dans son roman «  Seul le grenadier »  

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Quelle tristesse !

Le bombardement du musée archéologique  et de l’académie  des beaux arts

cela m’ a semble étrange que l’académie des beaux arts ait constitué une cible stratégique pour l’aviation américaine

p 128ss 

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Le monument al Shaheed

érigé à la gloire des soldats irakiens morts dans la guerre contre l’Iran …nous approchions de la coupole fendue du monument, couleur bleu ciel,  nous avions l’impression qu’elle s’ouvrait et se refermait…    Nous étions émerveillés par cette œuvre …..

les Américains avaient occupé les lieux pour en faire une caserne (p 169)

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l’élève est parti..  le maitre est là

l’élève  c’était Saddam

Le maitre  ce sont les américains  

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et maintenant ,il y en a qui veulent  décapiter le calife abbasside Abou Jaafar al mansour  fondateur de la ville p 182

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et maintenant les religieux sont de retour

En 2003 le quartier de « thawra »  le quartier des communistes est devenu le quartier de Moqtada al sadr  le puissant  iman chiite  ( p 161) 

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Chiites  contre sunnites

ils ont détruits la mosquée  al Askari (p231)

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2019 Irak :Première manifestation anti-gouvernementales

En 2015-2016, Bagdad connait une vague de manifestations appelée «le Mouvement de la Zone verte « , en référence à la  Zone verte où elles se sont déroulées, un quartier ultra-sécurisé de Bagdad où se trouvent les principales institutions politiques irakiennes et plusieurs ambassades.  oyuis en 2019 une première vague de manifestations (1er - 6 octobre 2019)contre la corruption 

 Les manifestations commencent le 1é octobre pour protester contre la corruption, le chômage et l’état désastreux des services publics dans le pays, qui connait des pénuries chroniques d’électricité et d’eau potable.

. Les manifestants réclament également le départ de la classe politique actuelle et un changement de constitution

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Adel Abdel ahdi

Le gouvernement du Premier ministre   Adel Abdel Mehdi, au pouvoir depuis mai 2018  tente de mettre fin aux manifestations par l’envoi de forces policières ..Un couvre feu est décrété 5. Une centaine de personnes sont tuées, dont six policiers, et environ 4000 blessées sur la période allant du premier au cinq octobre,

 

L’ayatollah  Ali al Sistani

 « reste la seule autorité du pays à n’être pas encore totalement délégitimée aux yeux de ceux qui, depuis le 1er octobre, réclament à Bagdad et dans le Sud chiite « la chute du régime » 

 Dés les premières semaines, il prend la défense des manifestants et appelle la classe politique à des réformes mais  les hachd al  chaabi qui, un moment le suivait, s’attaquent au manifestants

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Les hachd al Chaabi 

Les protestataires accusent les milices pro-iranniennes des hachd al Chhabi d’être particulièrement impliquées dans la répression et d’être responsables des tirs de sniper

 Ils scandent alors des slogans comme : « L’Iran dehors, l’Irak restera libre »

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Moqtada al Sadr

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Modtada soutient les protestataires et annonce le déploiement de ses miliciens des  « Brigades de la paix pour « protéger les manifestations ». Des factions rivales chiites soupçonnent alors les Brigades de la paix d’être particulièrement impliqués dans les attaques et les incendies de sièges de milices pro-iraniennes 

2019 Irak :Deuxième vague de manifestations (du 20 Octobre à décembre 2019)

Après  quelques semaines d’interruptions, le mouvement de contestation  qui a lieu à Bagdad reprend le soir du 24 octobre Le 25 octobre, les protestataires incendient deux sièges de gouvernorat et attaquent des dizaines de QG de partis politiques et de milices armées

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Au total, au moins 63 personnes trouvent la mort pendant la journée, étouffées par les incendies ou tuées par balles, et 2 300 autres sont blessées

Vers fin octobre, les slogans prennent une tournure nationaliste

: “nous voulons du travail” est remplacé par “nous voulons une patrie” et « L’Iran dehors »

 le 4 novembre  débute une grève générale  pour obtenir « la chute du régime ».

Le Premier ministre Adel Abdel Mahdi appelle à « retourner à la vie normale »

Le 5 novembre, internet est de nouveau coupé.

Le 27 novembre, le consulat iranien de Nadjaf est incendié

Le 28, les forces de l’ordre abattent 45 personnes, dont 4 à Bagdad et font plusieurs centaines de blessés

Le 29  l’ayatollah  Ali Al Sistani demande au parlement de remplacer le Premier ministre qui démissionne le lendemain

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Le 7 décembre, un drone largue un obus devant l’enceinte de la maison de Moqyada al sadr, à  Nadjaf. Le porte-parole des Brigades de la paix appelle alors à la « retenue » mais déclare que cette attaque pourrait « déclencher une guerre civile »

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Irak et les Etats unis en janvier 2020

En 2020 ,les américains sont toujours là en Irak,depuis la chute de Saddam en 2003

Toujours là

avec leurs armes sophistiqués  

leurs drônes !

 

Les irakiens  en ont assez

et les iraniens aussi

 

Le général  iranien Qassem Soleimani

le chef des gardes iraniens

veut en découdre  

Il prépare des attentats

attaque des bases américaines   

 Le 27 décembre 2019, 36 roquettes s’abattent sur la base K1 à Kikkouk, où sont présents des militaires américains. Un sous-traitant américain est tué dans l’attaque

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Le 29 décembre, les américains ripostent

et  bombardent cinq sites tenus par les   Kataeb Hezbollah  tuant au moins 25 combattants de la milice et faisant 51 blessés

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Le 31 décembre, des milliers de miliciens pénètrent dans l’enceinte de lambassade des Etats-Unis à Bagdad

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Le président Trump voit rouge

tant pis  pour le général Soleimani

C’est un drône  qui va l’attendre  le 3 janvier 2029 ,lui et des responsables  irakiens

l’Iran crie vengeance…c’est normal  Soleimani est iranien

Les irakiens sont partagés .Ils aiment ni les américains ,ni les iraniens     

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le 8 janvier ,  les Iraniens ripostent et attaquent une base américaine 

Trump fanfaronne et annonce que ce fut sans conséquence

C’est une « fakes news »

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Le 10 janvier à Bagdad, des milliers d’Irakiens manifestent la place Tahrir aux cris de « non à l’Amérique, non à l’Iran ! »

 Le 24 janvier, Moqtada al Sadr  qui soutenait les manifestants  contre le gouvernement corrompus  n’oublie pas qu’il est lui même iranien et  fait volte face

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Irak: Ali Husseini al-Sistani

 Ali Hussein al Sistani est un ayatollah né  en 1930 à Mashad, en Iran

 En 1951, il s’installe en Irak dans la ville de Nadjef pour faire des études en théologie.

Il devient une personnalité incontournable en Irak depuis le renversement de Saddam Hussein en 2003

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Prises de position

En politique :l’ONU le sollicite régulièrement , dans son rôle de stabilisateur et de médiateur des conflits interconfessionnels.

En septembre 2006 il se  dit  impuissant à enrayer la guerre civile

En  religion , il  déclare que les homosexuels, hommes et femmes, doivent être tués « de la pire manière qu’il soit »

d’où une  vague d’assassinats d’homosexuels en Irak.

 

Al-Sistani refuse  le gouvernement des clercs au contraire de ce qui se passe en Iran depuis 1979,

En septembre 2007 , à Nadjaf  il appelle tous les Irakiens à s’unir

 « Oublier  vos divisions entre vous et avec vos frères sunnites »

il est conscient qu’après la victoire contre l’État Islamique, les chiites devront travailler ensemble avec les sunnites et les Kurdes pour construire le nouvel Irak,  Il veut un état laïc

Agé ,il est vu comme un sage par de nombreux chiites irakiens, et aussi par des sunnites, car il est aussi en dialogue avec des religieux de toutes obédiences, ;Pour lui ,l’expulsion des chrétiens dans l’est du pays, par  l’État islamique est catastrophique

 .En juin 2014, trois jours après la chute de Mossoul, il appelle au djihad contre l’Etat islamique  avec les Hach al Chaabi 

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Les Hachd al-Chaabi

 ces « Unités de mobilisation populaire »  est une  milice en majorité chiites , formés durant les années 2000 pour lutter contre les américains  puis contre les sunnites pednat la guerre civile ;Ils étaient perçus par bien des Irakiens comme des criminels, des semeurs de trouble. mais  avec la bénédiction de l’ayatollah Ali Al-Sistani, qui ne les porte pourtant pas dans son cœur, ils  retrouvent d’un coup une légitimité nationale.

En 2015, les effectifs des Hachd al-Chaabi sont estimés entre 60 000 et 90 000 hommes

Fin 2017, ils seraient 110 000 combattants

,Mais  dans un sermon lu en son nom à la mosquée de  Kerbala  l’ayatollah al-Sistani appelle à la dissolution des Hachd al-Chaabi et à l’intégration de leurs combattants au sein des services de sécurité de l’État irakien.

Leur  chef, très proche de l’Iran  a été tué par le drone américain à proximité de l’aéroport dz Bagdad le 3 janvier 2020.

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Irak : Moqtada al-Sadr

Moqtada est un chiite irakien né en 1973 , fils de l’ayatollah Mohammed Sadeq al Sadr  qui avait  réussi à fédérer les chiites, les sunnites et les Kurdes au temps de  Saddam Hussein qui le fit  exécuter en 1999 …

En 2003 après l’arrivée des Américains et la chute de Saddam Hussein ,Moqtada prit la relève de son père à la tête de son mouvement alors qualifié  de nationaliste chiite  

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Un nationaliste irakien 

Moqtada al Sadr qui  réside à Urfa ,la ville du prophète Ali,  tient un discours populiste, religieux et conservateur, en dénonçant l’incapacité du gouvernement irakien et de l’occupant américain à rétablir la sécurité et les services publics essentiels

 Ce mouvement  a eu 32 députés sur 275 et 6 ministres dans le gouvernement dirigé par Nouri al Maliki ..Il fait donc parti du système dit corrompu

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L’armée du Madhi

Ce mouvement dispose d’une branche armée, « l’armée du mahdi »  (le 12é iman ) qui s’attaque aux forces américaines en avril et août 2004,…

En  2007, plusieurs de leurs  une centaine de leurs partisans  ont été tués par l’armée américaine

c’est alors que Moqtada demande  à ses ministres de démissionner  car Al-Maliki. refuse de demander  le retrait immédiat des forces américaines.

Cette milice ,qui serait composée de 30000 hommes  est accusée d’avoir formé les « escadrons de la mort » qui s’ attaquent aux sunnites

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Prises de position

En avril 2003, les hommes de Sadr mettent  à sac la maison de l’ayatollah  Ali al Sistani.

En août 2016, Moqtada al-Sadr appelle ses partisans à cesser les violences contre les homosexuels.

Le 8 avril 2017,il  appelle  acahr el Assad à démissionner : 

En 2017, il propose un programme en 29 points intitulé « Solutions initiales », en réclamant   un État civil, la démocratie, une armée irakienne qui serait seule chargée d’assurer la sécurité sans le soutien des milices…. la lutte contre la corruption, la justice sociale et la tolérance religieuse

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En marche.

 Ses positions lui ont amené le soutien du parti communiste irakien, et d’une partie des sunnites

Avec eux il fonde en mars 2018,  en prévision des élections législatives irakiennes de mai, une coalition  qui s’appelle Sairoun (« En marche ).

Avec eux il remporte les élections

Cette alliance pourra également permettre au Premier ministre sortant Haïdre al Abadi de pouvoir continuer à diriger le pays

Le 8 septembre, 2018 la coalition demande la  démission d’Abadi après les manifestations anti corruption à Bassora qui furent réprimées  réprimées à balles réelles.

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Le 3 octobre 2018, Adel abdel Mehdi  est nommé Premier ministre 

par la suite  lors des manifestations  en 2019  Moqtada  fit plusieurs Volte face 

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Irak : les Volte face de Moqtada al Sadr

 

Contre les politiciens corrompus

En  décembre 2019  Moqtada était  le principal défenseur des manifestants de Bagdad

c’est pourquoi les milices gouvernementales ont  bombardé sa maison  

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Contre les américains  

Le 3 janvier 2020 après la mort du général iranien Qassem Soleimani et du chef des Hachd al-Chaab  

Moqtada al Sadr   réactive l’Armée du Mahdi. et réclame le départ des troupes américaines d’Irak
A son appel des dizaines de milliers d’Irakiens manifestent désormais  « contre la présence des Etats-Unis »,

et crient « non à l’Amérique »

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mais d’autres ajoutaient  « mort aux Iraniens ! »

or Moqtada  est d’origine iranienne  

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Le revirement

Fin Janvier Moqtada   demande à ses partisans reconnaissable par leur casquette bleu de quitter la place Tahrir 

mais à ne pas s’en prendre aux manifestants anti pouvoir :

« le devoir des casquettes bleues est de protéger les maisons ,écoles et les administrations pacifiquement… pas de me défendre et de réprimer les voix qui scandent des slogans qui me sont hostiles ».

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Sur la place le  premier slogan est toujours là

« On veut un pays libéré de la corruption et du confessionnalisme »

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Les siens  démontent donc leurs tentes ,mais ce revirement divise les sadristes. La nuit du 24 au 25 janvier, les autorités tentent de démanteler les sit –in à Bagdad  et  à Bassorah. En deux jours, les violences font 12 morts et 230 blessés⁵⁷.

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Moqtada  soutient le nouveau ministre Mohammed Allawi  qui a été nomme le 1 Fevrier

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Malgré ses revirements, il conserve la plus grande base populaire du pays, prête à lui obéir quasi-aveuglément, notamment venue de Sadr City, son bastion à Bagdad.

Irak :Mohammed Tawfik Allawi

M Tawfik Allawi est né le 1er juillet 1954 

Allawi était le ministre des Communications du gouvernement irakien et dans celui de Al Maliki de mai 2006 à août 2007 et de 2010 à 2012. Les deux fois, il a démissionné de son poste pour protester contre  l’ingérence politique.

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Allawi a étudié l’ingénierie architecturale à Bagdad puis à Beyrouth … a dirigé des usines ..s’est exilé en Suisse  où il a soutenu les droits humains des minorités musulmanes pendant les guerres en Yougoslavie

Il est le cousin d’ Ayad Allawi , premier ministre de l’irak après la chute de Saddam Hussein  en  2004 et 2005.

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Lui-même  a été  ministre dans le gouvernement d’Al Maliki ,mais après  quinze mois, il  a de nouveau démissionné en  reprochant  au Premier ministre  d’être sectaire dans ses nominations

Il  est ensuite resté dans l’opposition ,en luttant contre la corruption

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Allawi est  nommé Premier ministre irakien le 1er février 2020

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Mais sa nomination a suscité un tollé populaire parmi les manifestants irakiens

car c’est un homme du système

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Allaoui tend la mains aux protestataires en déclarant : « Je vous demande de poursuivre les manifestations, car si vous n’êtes pas avec moi, je serai seul et je ne pourrai rien faire. [...] Maintenant, je travaille pour vous »..;

Les manifestants le rejettent …  cependant  les sadristes lui apportent leur soutien,