La dernière partie de l’encyclique « Caritas in Véritate » : l’humanité une seule famille .le principe de subsidiarité
20 juillet, 2010L’église est la famille des chrétiens
Mais en abordant le problème de la mondialisation, le pape élargit la notion de famille
Il ne s’agit plus seulement des chrétiens
Mais de l’humanité entière
Nous sommes tous Un
Nous sommes tous de la même race
Nous sommes tous unis dans la divinité
et à cause des cette profonde union entre nous
il faut tout faire pour vivre en communion
voir le site caritas in veritate
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Une seule famille
53.. De nos jours, l’humanité apparaît beaucoup plus interactive qu’autrefois: cette plus grande proximité doit se transformer en une communion véritable. Le développement des peuples dépend surtout de la reconnaissance du fait que nous formons une seule famille qui collabore dans une communion véritable et qui est constituée de sujets qui ne vivent pas simplement les uns à côté des autres.
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Nous formons une famille; les échanges entre les peuples de la planète exigent un tel renouveau, afin que l’intégration puisse se réaliser sous le signe de la solidarité plutôt que de la marginalisation.
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. Ce n’est pas en s’isolant que l’homme se valorise lui-même,
mais en se mettant en relation avec les autres et avec Dieu.
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….l’unité de la famille humaine n’abolit pas en elle les personnes, les peuples et les cultures, mais elle les rend plus transparents les uns aux autres, plus unis dans leurs légitimes diversités.
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54 Dieu veut nous associer à cette réalité de communion:
« pour qu’ils soient un comme nous sommes un » (Jn 17, 22)
la vérité unit les esprits entre eux et les fait penser à l’unisson, en les attirant et en les unissant en elle.
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D’où le rôle fondamental de la religion :Réunir tous les hommes pour l’épanouissement de tous
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55.Or certaines cultures, dont le fond est religieux,
n’engagent pas l’homme à la communion,
mais l’isolent dans la recherche du bien-être individuel,
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…Certaine forme de « religion » rendent les personnes étrangères les unes aux autres au lieu de favoriser leur rencontre et qui les éloignent de la réalité.
. « Tout l’homme et tous les hommes », c’est un critère qui permet d’évaluer aussi les cultures et les religions. Le Christianisme, religion du « Dieu qui possède un visage humain » porte en lui un tel critère.
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. L’exclusion de la religion du domaine public, comme, par ailleurs, le fondamentalisme religieux, empêchent la rencontre entre les personnes et leur collaboration en vue du progrès de l’humanité
. Dans le laïcisme et dans le fondamentalisme, la possibilité d’un dialogue fécond et d’une collaboration efficace entre la raison et la foi religieuse s’évanouit. La raison a toujours besoin d’être purifiée par la foi
A son tour, la religion a toujours besoin d’être purifiée par la raison afin qu’apparaisse son visage humain authentique.
57. Le principe de subsidiarité
Pour bien comprendre cette partie de l’encyclique il faut chercher la définition du principe de subsidiarité dans le catéchisme de l’église catholique n°1883
chercher dans le site du vatican le mot subsidiarité
Selon ce principe » une société d’ordre supérieure ne doit pas intervenir dans
la Vie interne d’une société d’ordre inferieur en lui enlevant ses compétences mais elle doit plutôt la soutenir encas de nécessité et l’aider à coordonner son action avec celle des autres éléments qui composent la société en vue du bien commun
N°1885 Le Principe de subsidiarité s’oppose
à toutes les formes de collectivisme. Il trace les limites de l’intervention de l’Etat
Il vise à harmoniser les rapports entre les individus et les sociétés
Il tend à instaurer un véritable ordre international
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Le principe de subsidiarité respecte la dignité de la personne en qui elle voit un sujet toujours capable de donner quelque chose aux autres.
la subsidiarité est l’antidote le plus efficace contre toute forme d’assistance paternaliste
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La mondialisation réclame certainement une autorité, puisque est en jeu le problème du bien commun qu’il faut poursuivre ensemble; cependant cette autorité devra être exercée de manière subsidiaire et polyarchique pour, d’une part, ne pas porter atteinte à la liberté et, d’autre part, être concrètement efficace
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Les relations internationales et le principe de subsidiarité
.58. Le principe de subsidiarité doit être étroitement relié au principe de solidarité et vice-versa, car si la subsidiarité sans la solidarité tombe dans le particularisme, il est également vrai que la solidarité sans la subsidiarité tombe dans l’assistanat qui humilie celui qui est dans le besoin.
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59. La coopération au développement ne doit pas prendre en considération la seule dimension économique; elle doit devenir une grande occasion de rencontre culturelle et humaine.
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Les sociétés technologiquement avancées ne doivent pas confondre leur propre développement technologique avec une prétendue supériorité culturelle, mais elles doivent redécouvrir en elles-mêmes les vertus, parfois oubliées, qui les ont fait progresser tout au long de leur histoire.
Les sociétés en voie de développement doivent rester fidèles à tout ce qui est authentiquement humain dans leurs traditions,
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, les États économiquement plus développés feront tout leur possible ……en révisant leurs politiques intérieures d’assistance et de solidarité sociale, y appliquant le principe de subsidiarité et créant des systèmes de protection sociale mieux intégrés,
61. Une solidarité plus large au niveau international s’exprime avant tout en continuant à promouvoir, même dans des situations de crise économique, un meilleur accès à l’éducation,
. Le terme « éducation » ne renvoie pas seulement à l’instruction ou à la formation professionnelle, mais à la formation complète de la personne…… pour éduquer il faut savoir qui est la personne humaine, en connaître la nature.