Théodoric le grand (454_526) : Sa jeunesse
10 mai, 2012Dans sa jeunesse le jeune Théodoric,un goth , fut envoyé
comme otage à Constantinople
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Les Goths ayant livré Théodoric en otage,
il fut conduit dans la ville de Constantinople, auprès de l’empereur Léon;
et comme c’était un jeune enfant plein de gentillesse,
il eut bientôt gagné la faveur impériale.
(Jordanes histoire des Goths Ch 52)
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Ainsi, lui le fils d’un barbare
est élevé comme un romain
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Il fut rendu à son père à l’age de 18 ans
et voulant prouver sa bravoure
il s’attaqua au roi des Sarmates
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Le père de Théodoric eut la joie de retrouver son fils Théodoric,
. ; que lui rendait, avec de grands présents, l’empereur Léon.
Théodoric.. entrait dans l’âge de l’adolescence, n’ayant pas encore accompli sa dix-huitième année.
Il attira à lui des gardes de son père,. au nombre de près de six mille hommes;
A leur tête il passa le Danube à l’insu de son père,
et se mit en course contre le roi des Sarmates,
….Théodoric le surprit, le tua; et,s’en retourna triomphant auprès de son père.
(Histoire des Goths par Jordanes 53)
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Evidemment ce fut un exploit
Il fut proclamé roi
et loué par Zenon devenu empereur
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L’empereur Zénon apprit avec plaisir que Théodoric avait été proclamé roi par sa nation ;
et, lui ayant adressé un message, il l’appela auprès de lui à Constantinople, où il l’accueillit avec les honneurs qu’il méritait, et lui donna une des premières dignités de son palais.
Quelque temps après… il l’adopta pour fils d’armes, lui décerna à ses frais le triomphe dans Constantinople, et le nomma consul ordinaire,
Enfin, ne pouvant se lasser d’accorder de nouvelles faveurs à ce grand homme,
il lui fit ériger une statue équestre dans la cour de son palais
Oh ! rien que ça !
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Mais Théodoric préfère vivre avec les siens
et être maître de son destin
….Pendant qu’à Constantinople Théodoric jouissait de tous les biens..
il apprenait que sa nation ne s’y trouvait pas entièrement à l’abri de la gêne et des privations.
Il aima donc mieux chercher sa vie dans les fatigues, selon la coutume de sa nation, que de jouir seul, dans l’oisiveté, des délices de la cour impériale, tandis que les siens ne subsistaient qu’avec peine
(histoire des goths par Jordanes ch 57 )