Vincent de Lerins(+448) écrit un « commonitorium » ou résumé de la foi
26 mai, 2012Qui était donc Vincent de Lérins ?
Ce frère de « Loup » évêque de Troyes
est un moine heureux qui au 5é siecle
s’est retiré dans son paradis
l’ile Lérins
une ile de beauté
qui baigne dans une eau
pure et bleue
sous un ciel d’azur
éblouissant
Là ! C’est le bonheur !
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Un homme heureux
qui vit sur une île où règne le silence et la paix
loin des barbares qui pullulent en ce siècle
loin des «pères conciliaires »
Qui ne cessent de sa battre au nom du dogme
« loin de l’affluence des villes et de leurs foules, nous habitons un petit domaine à l’écart, et là, une cellule de monastère où, sans la moindre distraction, on peut mettre en pratique ce qu’on chante dans le psaume : Demeurez en repos et voyez que je suis le Seigneur(Commonitorium).
Là donc ,il va pouvoir écrire son Commonitorium
(ce qui a toujours été cru par tous )
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Le genre de vie que nous avons adopté s’accorde à ce dessein,
Il veut expliquer l’essentiel de la foi
en respectant la règle suivante :
ne pas exposer tout, mais seulement l’essentiel,dans un style sans ornement ni recherche, tout uni et familier, avec l’aide de Dieu, abriter notre foi derrière un double rempart : d’abord l’autorité de la loi divine, ensuite la tradition de l’Église catholique.
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« Conforment aux Ecritures
Comme il est dit dans les évangileset selon la tradition
Ce sont les arguments de tous les docteurs de l’église
des premiers siècles
5. Et, dans l’Église catholique elle-même, il faut veiller soigneusement
à s’en tenir à ce qui a été cru partout, et toujours, et par tous ;
6. Il en sera finalement ainsi, si nous suivons l’universalité, l’antiquité, le consentement général. Nous suivrons l’universalité, si nous confessons uniquement vraie la foi que confesse l’Église entière répandue par tout l’univers ;
l’antiquité, si nous ne nous écartons en aucun point des sentiments manifestement partagés par nos saints aïeux et par nos pères ;
le consentement enfin si, dans cette antiquité même, nous adoptons les définitions et les doctrines de tous, ou du moins de presque tous les évêques et les docteurs.