Fénelon et Jeanne Marie Guyon
20 avril, 2015Combien est étrange cette relation entre ces 2 mystiques
Fénelon et Madame Guyon !
On ne peut la comparer avec cette de François de Sales et de Jeanne de Chantal
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Rien à voir avec l’amitié entre Jean de la croix et St Thérèse d’Avila
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Fénelon et Jeanne Guyon
Ce sont deux poètes
Ce sont deux rêveurs
On a presque envie de dire
Deux hurluberlus
C’est ce qui fait d’ailleurs leur charme !
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Ne l’oublions pas !
Tous les deux étaient
sinon des courtisans
Du moins très proches de la cour
Ils en avaient les coutumes ..les travers …le langage..
Apres tout, la Guyon vivait à Saint Cyr ,chez la Maintenon
Et Fénelon était précepteur du dauphin et conseiller des duchesses,filles de Colbert
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Jeanne Marie
Elle voulait « engendrer » Fénelon
Je l’offris au Seigneur pour le porter dans mon sein…Elle se répéta qu’elle était prête à souffrir pour lui tout ce qui plairait à l’amour
…..Il suffisait que je pense à lui pour être plus unie à Dieu …
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Comme je le portais de cette sorte dans mon cœur ,il me semblait que les grâces que Dieu lui faisaient, passaient par moi…et je n’en pouvais douter ,je le sentais plus proche et plus pressant que les enfants que j’ai portés dans mes entrailles
Elle appelait Fénelon « Mon gros bébé en Jésus »
mais il faut pas trop s’étonner
car dans les monastères de la contre reforme du XVII é s
il arrive que les novices s’adressent à leur père maitre en les appelant « mon bon papa »
ou en se disant « votre très tendre nourrisson »
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Elle croyait aux rêves
En songe, elle comprit que Fénelon deviendrait le précepteur du duc de Bourgogne
cela se réalisa
Fénelon éberlué en tomba des nues
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Saint Simon dans ses mémoires écrit :
« Il la vit ,leur esprit se plut l’un à l’autre ,leur sublime s’amalgama
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Fénelon
Il lui fait totalement confiance
Il aime rester en silence avec elle pour prier
Je serais ravi de me taire avec vous
….Il faut nous voir ….pour parler de Dieu et pour nous taire en lui
Il croit vraiment que Jeanne a le don de voyance
Si vous connaissez quelque chose à quoi je manque et qui arrête les desseins de Dieu sur moi ,je vous conjure de me le dire sans me ménager car je veux rien que la volonté de Dieu…je ne veux point vous faire souffrir par ma résistance et si je le fais sans le savoir ,ne m’épargnez pas Ribadeau (P 132)
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Dites moi ce que vous croyez que je dois faire( P 141)
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A Mgr. de Noailles il confiera plus tard
Mon principal commerce avec elle, a été par lettres ,où je la questionnais sur toutes les matières d’oraison .je n’ai jamais rien vue que de bon dans ses réponses et j’ai été édifié par elle ,à cause qu’il ne m’y a paru que droiture et piété
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Jeanne était un peu folle
Lui était un peu fou
c’est lui qui compose ce poème
Au gré de ma folie
je vais sans savoir où,
Tais toi, philosophe !
Que tu m’ennuies
les savants ,je défie
heureux les fous !
