La défense des états pontificaux
En 1860
C’est évident !
Dupanloup ne peut accepter l’annexion des états pontificaux
Il réagit
il écrit
« La souveraineté pontificale selon le droit catholique et le droit européen, »
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La Papauté, si elle n’est plus aujourd’hui comme autrefois
l’aréopage politique de l’Occident,
demeure du moins, avec plus d’éclat que jamais,
et avec plus de liberté, dans une pleine indépendance,
le tribunal suprême des consciences,
la plus grande autorité morale du monde.
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… jouissant d’une suprématie spirituelle
aussi complète et aussi incontestée que jamais,
son indépendance, mieux comprise,
a été reconnue une nécessité pour l’équilibre
européen et la paix du monde,
et Rome est devenue un territoire sacré,
interdit à toute ambition conquérante,
asile inviolable du Pontife suprême.
Les Pontifes sur leur trône,
et les Princes sur le leur,
et le monde moderne s’est reposé à l’ombre
de cette concorde. »
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Le pape Pie IX ravi lui écrit
Rien ne pouvait être plus
doux à notre cœur
que de voir nos Honorables Frères les évêques
se tenir, au fort de la tempête,
debout comme un mur d’airain,
pour protéger la maison d’Israël.
..vous avez publié sur notre pouvoir temporel
et sur la souveraineté pontificale
un livre plein de vérité et de lumière,
de sorte que, parmi tous ceux qui, en ce même temps,
se sont dévoués à cette laborieuse tâche,
nul ne parait devoir vous être comparé
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Le général Lamoricière
Hélas !
le Piémont attaque Rome
Napoléon III laisse faire
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Seul un Français, le général de Lamoricière
à la tête d’un petit régiment
part pour défendre les territoires du pape
il n’y a que 2 hommes en France ,Lamoricière et l’évêque d’Orléans
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Hélas !
Lamoricière est vaincu sur les collines de Castelfidardo
Dupanloup s’écrie avec des accents dignes de Chateaubriand
ils étaient là ,ces jeunes gens au poste du dévouement
et ils y moururent
Le vieil honneur du sang versé ,l’honneur du sang chrétien ,
Ils l’ont soutenus jusqu’au bout
Ils sont tombés ,mais ils n’ont pas été vaincus…
Ce sont les derniers martyrs de l’honneur européen
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Le Piémont annexe la plupart des territoires pontificaux .
laissant Rome et le Latium au souverain pontife
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Le Syllabus
Le pape Pie IX dans son encyclique « Quanta cura »
condamne le rationalisme ,le gallicanisme ,le socialisme ,le libéralisme …
En 1864 la pape insiste et publie un catalogue avec 80 erreurs contemporaines
à la grande joie des catholiques intransigeants
c’est le syllabus !
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C’en est trop !
Dupanloup est libéral
Il est de son temps
Il est perplexe, embarrasé
il va donc s’efforcer
d’expliquer et de nuancer le textes
pour apaiser les passions
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Le concile
Le pape convoque le concile
qui se tiendra du 8 dec 1869 au 20 octobre 1870
mais maladresse ou volonté délibérée
il n’invite aucune autorité civiles
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Ce fut de suite un tollé !
« la séparation de l’église et de l’état était donc opéré par le pape lui-même »
ce que voulait tant
depuis longtemps
Lamennais et les siens
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Mais Napoléon III allait prendre ombrage
une fois de plus Dupanloup
se trouve embarrassé
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Puis le bruit courut qu’on allait parler au cours du concile de l’infaillibilité du pape
Horreur !
stupeur !
Les chefs d’étât n’e voulaient pas en entendre parler !
Dupanloup non plus !
Il croyait en l’infaillibilité du pape
mais voyait bien que ce n’était pas le moment d’en parler
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Il publia donc « des observations sur la controverse soulevée relativement
à la définition de l’infaillibilitéé du pape »
Horreur !
Stupeur !
Les ultra catholiques lui sautent dessus !
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Plus tard, cependant Dupanloup acceptera docilement la décision du Concile
Quand, le jour de sa fête patronale, Saint-Charles-Borromée,
le clergé Orléanais vint lui faire ses adieux,
telles furent ses paroles :
« Je vais au Concile, appelé par le Pontife suprême de
l’Église. J’y vais comme juge et témoin de la foi. J’y serai,
je l’espère, avec l’aide de Notre-Seigneur, un juge libre,
attentif et ferme, sans aucun respect humain; un témoin
fidèle.
Et le Concile achevé, quelles qu’aient été ses décisions,
conformes ou contraires à mes vœux et à mes votes, je revien-
drai soumis à tout, sans le moindre eiïort ; soumis de bouche,
d’esprit et de cœur, docile comme la plus humble brebis du
troupeau.
» Telle est ma foi, Messieurs, telle est la vôtre. C’est pour
elle que nous vivons, et pour elle au besoin nous saurions
mourir. )