Mgr Philippe Gerbet (1798 -1864 ) : Un évêque journaliste historien et poète
21 octobre, 2015Sa jeunesse
En 1814 Il entre au séminaire de Besançon
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Il a une santé fragile
et sera souvent malade
En 1818 cette maladie le forcera de quitter le séminaire saint Sulpice et l’obligera plus atrd à renoncer aux fonction d’aumônier d’ Henri IV
En 1822,il est prêtre
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Disciple de Lamennais
Dés 1823 ,il rencontre Lamennais
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En 1830 il a une attaque du cholera qui laissera chez lui des traces..je ne crois pas exagérer en affirmant que les 10 années de son épiscopat furent dix années de souffrances
…je suis convaincu ,l’ayant étudié de prés qu’il regardait la maladie et la souffrance comme une messagère de Dieu ,chargée de purifier de plus en plus l’œil de son âme et par là même d’en augmenter la perspicacité …c’est presque toujours au milieu de ses plus cruelles souffrances qu’il produisit ses œuvres les plus achevées (De Ladoue : Mgr Gerbet Tome 1P 27ss
C’est aussi en 1830 qu’il fonde « l’avenir »
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de 1833 à 1837 il enseigne
la philosophie de l’histoire à Juilly
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En 1839 il part à Rome
et écrit « l’esquisse de Rome Chrétienne »
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En 1849, son ami Mgr de Salinis, devenu évêque d’Amiens, le nomme Vicaire général
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Evêque de Perpignan
En 1854, Gerbet est élu évêque de Perpignan
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En 1860 il donne « une instruction pastorale sur les diverses erreurs du temps présent. »
car « Les grandes commotions intellectuelles et sociales font éclore des essaims d’idées fausses et corruptrices qui s’abattent sur les âmes et qui semblent avoir reçu le pouvoir de nuire aux hommes qui n’ont pas sur le front le signe de Dieu (Apc 9)
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Il énumère 85 idées fausses
en particulier ,comme il se doit en ce temps là
les opinions sur le pouvoir temporel du pape ,
sur la famille ,la propriété ,l’éducation ,
ou encore sur les rapports entre la société et la religion
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Cette instruction fit un tabac !
Elle fut publiée dans les journaux
et envoyée au pape
qui en fut ravi
car il voulait aborder les mêmes sujets pour sa future encyclique
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Effectivement cette instruction servit de basse pour la rédaction
de l’encyclique « Quanta cura » et le « syllabus » qui parurent en 1864