En 1849 ,L’abbé Pie devient évêque de Poitiers
Dés son arrivée dans sa ville épiscopale
Mgr Louis Edouard Pie ne cache pas ses opinions
Il est ultramontain
Il soutient Louis Veuillot et « l’Univers »
il attaque le libéralisme ,la fausse philosophie ,le pouvoir laïc
il réintroduit la liturgie romaine
Il exige la liberté de l’enseignement
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Ultramontain
En 1850 Mgr Pie ,se rend au concile de Bordeaux
où il est nommé président de « la congrégation de la foi et de la doctrine »
Il endosse ainsi en quelque sorte ,le rôle d’un inquisiteur
et exige en particulier que tous les chrétiens se soumettent sans condition à l’autorité du souverain pontife
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Quand son ancien évêque et ami ,Mgr de Montals l’ apprend
lui, qui n’est ni ultramontain ni gallican
mais un farouche indépendant, s’écrit
Eh quoi ! vous voulez donc que tout plie ,que tout se transforme ,que la France entiére devienne ultramontaine
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Mgr Pie , Louis Veuillot et Mgr de Ségur
Mgr Pie a d’excellentes relations avec des ultramontains déclarés
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Louis Veuillot
En 1850 Mgr Sibour, archevêque de Paris lance un avertissement sévère contre les journalistes de « l’Univers »
Les journalistes de « l’univers » ont exagéré en .interprétant à leur manière, sans les évêques et quelquefois contre eux, le actes émanés directement ou indirectement du Saint Siège …
..Qu’on ne confonde pas la presse catholique et l’enseignement de l’église
…Nous défendons à tous les ecclésiastiques et à toutes les communautés religieuses de notre diocèse de lire le journal « l’univers »
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Mgr Pie n’approuve pas la sévérité de Sibour et se contente d’ écrire à Veuillot en lui demandant d’être plus souple
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Mgr de Ségur
Mgr Pie a aussi d’excellents rapports avec Mgr de Ségur ,un proche de Pie IX
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Le problème des journaux catholiques
Mgr Sibour et Mgr Dupanloup (Gallican) condamnent « l’univers »
Mgr Pie (ultramontain) le soutient
Pie IX voit dans cette dispute une ruse du démon et confie à Mgr Ségur
« toute cette affaire ne tend qu’à arrêter le mouvement régénérateur de l’unité romaine
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La liturgie romaine et Dom Guéranger
Mgr Pie est le grand ami de Dom Guéranger
et comme lui, veut réintroduire la liturgie romaine
En 1852 il acquiert le terrain de Ligugé
et installe les bénédictins en 1853
c’est ainsi que
« l’abbé et 6 de ses religieux prirent possession du « berceau de l’ordre monastique dans les Gaules »
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En 1856, la liturgie romaine est adoptée par tous, dans le diocèse de Poitiers
« aimant mieux sacrifier quelques habitudes locales que d’ouvrir la porte à l’arbitraire et à l’anarchie ,par un trop grand nombre de dérogations au droit commun »
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L’enseignement et Dupanloup
Mgr Pie défend farouchement la liberté de l’enseignement
et encourage toutes les congrégations religieuses
si nombreuses dans son diocèse
comme les frères des écoles chrétiennes et les frères de saint Gabriel
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Il insiste sur l’enseignement des filles
assurée grâce aux religieuses
les filles de notre Dame , les religieuses du Sacré Cœur , les picputiennes, les sœurs de la sagesse et bien d’autres encore
Il encourage aussi les instituteurs laïcs pourvu qu’ils enseignent la religion
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Mgr Pie ,comme Montalembert et Mgr Dupanloup, défend donc farouchement la liberté de l’enseignement
Cependant ,Mgr Pie n’approuve pas Montalembert qui écrit dans sa brochure « Les intérêts catholiques au19é s
La grande révolution de 1789 n’a été permise que pour assurer à l’église un incomparable triomphe.
L’esprit révolutionnaire qui est le péché originel dans la vie publique, n’aura abouti qu’à faire éclater le glorieux mystère de la révolution sociale du monde par l’Eglise
La révolution à cru tout ôter à l’église… Sans le vouloir et sans le savoir, elle lui a tout donné en lui rendant la liberté ,seul bien qui lui reste et qui lui suffit pour récupérer ou remplacer tous les autres ( Montalembert)
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En 1853 Mgr Pie s’oppose à l’inspection des écoles catholiques par des inspecteurs nommés par le gouvernement qui avait décrète que
« Toutes les écoles communales ou libres de filles tenues par des institutrices laïques ,soit par des associations religieuses sont soumises … à l’inspection …des autorités universitaires