Newman sermon universitaire XII : L’Amour sauvegarde de la foi

La foi est un risque !

Newman le dit souvent

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Les preuves de la foi sont parfois faibles

la foi est un don de Dieu

Tout cela Newman le dit

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Il faut donc quelques principes pour ne pas tomber dans des superstitions ou le fanatisme

Voilà le thème abordé par Newman au cours de son 12é sermon universitaire le jour de la pentecôte en mai 1839 

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Evidemment il faut à la foi quelque sauvegarde ,quelque principe régulateur ,qui l’empêche de tourner en superstition ou en fanatisme

…Cette sauvegarde de la foi c’est une bonne disposition du cœur …Ce qui la préserve de la bigoterie ,de la crédulité, du fanatisme ,c’est la sainteté ,l’esprit  d’obéissance …c’est l’amour qui en transforme les germes  confus en l’image du Christ

 C’est le défaut d’amour qui empêche les juifs de reconnaître en jésus le pasteur des âmes « Vous ne croyez pas parce que vous étes pas de mes brebis « 

 L’enfant a t il confiance en ses parents parce qu’il a réfléchi ,qu’étant ses parents ils lui veulent du bien   ou par un instinct d’affection ?

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On croit parce qu’on aime .

 Quelle vérité simple !

Ceux qui croient au Christ, croient   parce qu’ils savent  qu’il est le bon pasteur

Paul ne dit pas autre chose

« Quand je suis venu chez vous ,ce n’est pas avec la sagesse humaine …

Je vous ai annoncé que le Christ et le Christ  crucifié »

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Votre foi ne doit t pas reposer sur la sagesse de le homme mais sur la puissance de Dieu

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L’Amour et non pas la raison est l’œil de la foi

Dés que l’amour manque  et dans la mesure où il manque ,la foi se jette dans des excès ou s’égare

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La vraie foi n’ a rien à voir avec la superstition

la foi d’un esprit pénétré d’amour pour Dieu ou pour les hommes ne peut être une superstition

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Lamour des hommes le fera reculer devant  toute cruauté ,l’amour de Dieu devant toute fausse adoration . C’est une idolâtrie de faire des créatures ,la providence première qui ne peut être que  Dieu     

La foi méne l’âme à communier avec le  Dieu invisible et  à faire sa Volonté  

Newman. Sermon universitaire X : Foi et Raison

Newman un rêveur ? un poète ?

D’accord !

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Mais quel grand philosophe !

Ainsi  ses sermons prononcés à Oxford

sur la raison et la foi

sont travaillés

réfléchis  

éblouissants

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La foi et la raison : Deux habitudes d’esprit opposées  

Voilà ce qu’on peut établir à première vue

La raison peut être juge de la foi sans être son origine

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Suivant  la disposition de celui qui parle ,

la raison s’appelle bon sens ou scepticisme

la foi est docilité ou bien crédulité

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La raison n’admet rien que sur de fortes preuves

et la foi se contente de preuves plus faibles

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La foi se contente elle de preuves moins fortes

car elle est influencée par des considérations antérieures :

La foi naît de connaissances préalables ,de préjugés ,au meilleur sens du mot

  tandis que la raison se guide sur des preuves directes et précises

 

La foi est influencée par un ensemble de principes, d’opinions , de désirs que l’âme possédait déjà

Selon Paul, la foi est la substance où la prise de conscience  des choses que nous devons espérer. Elle tient pour certain ce dont elle espère ou désire l’existence

Un cœur droit jugera qu’il doit désirer et obtenir certaines choses où les incroyants ne verront que des imaginations

 

Il est difficile de dire où l’on trouverait confirmation de l’Ecriture ou du Symbole sans ces illuminations qui s’ajoutent au texte, et qui naissent dans l’esprit du lecteur, parce qu’une providence miséricordieuse les y a placés à dessein

 

Cest une sorte de preuve qu’un homme ne se fait pas pour lui-même ,mais qui est faite pour lui ;

Elle ne dépend pas de lui ,c’est son caractère de clarté et d’objectivité qui l’impose

 

La foi est un principe surnaturel

Aimer le grand objet de notre foi, le contempler attentivement, sentir sa présence toute proche

tous ces sentiments ne sont pas naturels à l’homme tombé

et ne peuvent venir que d’une grâce surnaturelle

 

Il faut préparer  sa venue .Bienheureux les cœurs purs 

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Dans le sermon suivant prononcé à Oxford

Newman compare  de nouveau la foi et la raison

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Newman .Sermon universitaire XI : La nature de la foi comparée à la la raison

Newman  au cours de son 10é sermon à l’université

compare de nouveau la foi et la raison

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La foi au lieu d’être le produit d’une suite de raisonnements d’où résulterait ensuite la croyance ,est un acte simple élémentaire ,complet en lui-même et ne dépend d’aucun exercice préalable

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D’abord ,le fidèle  croit sur la parole de l’être humain qui en est le messager ,

puis sur la vraisemblance du message

parce que son cœur l’accueille

 et que son amour est  fort

 quoique la preuve soit faible

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Que l’on considère les procédés de la foi ou ceux de toute autre exercice de la raison ,l’homme s’appuie sur des preuves qu’il ne peut pas produire

…et quelque  soit la force et la précision de nos preuves ..il reste toujours quelque chose  d’indémontrable

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La faiblesse de nos preuves   

Ainsi  nous nous fions à nos sens… bien qu’ils nous trompent souvent  

Nous nous fions à notre mémoire bien qu’elle nous trahisse souvent

nos facultés intellectuelles nous trompent auss

…De même pour les choses invisibles, ceux qui n’ont pas ce sentiment instinctif de l’omniprésence de Dieu et de sa providence inlassable ,qu’engendrent en nous la sainteté et l’amour,  ne doivent pas être surpris de voir que la preuve du christianisme ne remplit pas son rôle

 

Le risque de la foi

Il faut toujours présumer quelque chose  pour prouver quoi que ce soit ,et où nous ne pouvons rien acquérir sans courir un risque

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Faits pour un grand destin ,nous sommes appelés à de grands risques.il nous faut en toutes choses opter ,choisir entre l’inertie du doute et la conviction que nous sommes sous les yeux de Dieu  qui pour quelque raison que ce soit veut nous éprouver en nous donnant des preuves les plus faibles ,quand il pourrait en donner des plus fortes

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Les épreuves 

C’est un loi de la providence de parler d’autant moins fort qu’il promet davantage

Ainsi le toucher  ,le plus sûr de nos sens est aussi le plus étroitement limité ;Il ne dépasse pas la longeur d’un bras  

La vue qui peut s’étendre plus loin n’entre en  action que sous la lumière

La raison qui dépasse le domaine des sens  et du présent ,ne nous procure la connaissance que par des voies détournée

Les preuves mathématiques sont si complexes que la majorité des hommes sont bion obligé de faire confiance en la science des chercheurs

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Grandeur de la foi

Ainsi La foi qui nous fait connaître les choses divines  repose sur des témoignages mais la foi s’élève au-dessus de la raison par la grandeur de son objet

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La fermeté ,la grandeur d’’âme sont le fait d’un chef qui va de l’avant parce qu’il perçoit instinctivement une vérité dont la plupart se moquent et qui semble promise à l’échec

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Il faut nous lancer en pleine mer et  lancer nos filets « 

 

Newman : Imagination et raison !

John Henri Newman l’avoue

« je ne suis pas un métaphysicien »

il estime évidemment le « raisonnable »

mais ne repousse  pas l’imagination

au même titre que William Blake

qui a vécu juste avant lui 

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John est poète

plus que savant !

Il imagine plus qu’il raisonne

mais la raison guide son imagination

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Pas étonnant si plus tard

devenu catholique

,il choisit  les voie des oratoriens

car pour leur fondateur Philippe de Néri  

tout ce qui était exact et systématique ,n’était pas à son gout » 

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L’à-peu-près

John ne se fâche pas contre les à-peu-près

Îl abuse des hypothèses ,  des théories,

Que de suppositions !

Que d’interrogations !

Que d’interjections !

dans ses écrits 

Ne pourrait on pas dire que … ?

 Cela se pourrait …

Pourquoi pas ?

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De toute façon

dés qu’il est question de Dieu

tout n’est plus que suppositions 

tout ne peut être que de l’à peu-près

et certaines intuitions

peuvent très bien aider le croyant à vivre sa foi 

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Les views

Ce que Newman appelle ainsi

ce sont des vues ,des intuitions ,inspirations ,vraisemblances , ( lueurs , ballons d’essai, feux follets …..que sais je encore ?    (Newman selon Henri Bremond p 93 )

Ce ne sont pas des déclarations de théologiens chevronnés

mais ce ne sont pas pour autant des insultes à la vérité

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dans un sermon sur l’amour sauvegarde de la foi

il écrit

nous tous ,ou ceux du moins qui vivent dans la foi du Christ ,  qui sait si nous ne vivons pas de quelque vie étrange ,inconsciente ,qui nous transporte en la présence de Dieu ,pendant que nous restons sur terre , voyant ce que nous ne savons pas que nous voyons   ,recevant des impressions sur lesquelles il nous est impossible de réfléchir ….(p 95)

 Newman attendit 2 ans avant de se convertir au catholicisme

un de ses beaux frères  nous explique 

il ne cherchait pas à résoudre des problèmes ,simplement il attendait ,de son guide céleste ,une nouvelle lumière » 

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Ces « view » étaient les réponses de Dieu

au cours des dialogues intérieurs entre Newman et son créateur

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Newman : « Mon créateur et moi «

La grande citation 

la sublime pensée de John Henri Newman est connue

« il n’y a pour moi que  deux être qui comptent « mon créateur et moi »

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Dieu seul !

Dieu seul compte

Le reste importe peu

même les amis !

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Pourtant il est affectueux

il n’est pas égoïste

il aime !

il veut être aimé

mais il est froid !

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Combien d’amis n’a t il pas laisser choir ?

Non par dédain

non pour des disputes

tout simplement

car il voulait rester seul

avec Dieu 

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Ainsi il s’éloigna de Whately

Pourtant

il lui devait tant

C’est lui qui l’avait « lancé «  dans le monde Universitaire

En 1822 quand j’étais encore farouche et timide , il me prit par la main et joua pour moi le rôle d’un instructeur bienveillant et encourageant .C’est lui, par excellence, qui m’ouvrit l’esprit et m’apprit à me servir de ma raison (Apologie).

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Ainsi il oublie Ward qui fut un des grands meneurs  du mouvement d’Oxford

Ainsi il s’écarte de Faber et  de Manning qui, comme lui,  sont devenus catholiques

Dieu veut que je reste seul . Il m’a fait de telle sorte que je suis ,en une grande mesure ,en deçà de toute sympathie humaine ,et obligé de me rabattre sur lui (Letters II,197)

(Les citations sont prises dans « Newman » selon H. Bremond )

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En 1833 ,à Corfou il écrit en vers

« trois fois heureux ceux qui savourent la joie d’être seuls,….cherchant la présence de celui qui seul peut les rendre heureux » 

Newman : Un penseur « peu conventionnel »

Un penseur libre

Newman était un homme libre

dégagé des dogmes

il n’avait rien de conventionnel

dans sa façon de penser

quoique, par ailleurs

dans le vie de tous les jours

 il était trés « gentleman »  

*

ll ose provoquer

il ne cache pas sa pensée

il se plait à soulever des pavés

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Ainsi au cours d’un sermon sur « la parabole des noces »

quand le maitre de la noce  demande à un convive

mon ami pourquoi êtes vous venu ?

Newman remarque !

 il semble qu’il aurait pu répondre ;

On m’a forcé d’entrer ?

Pourtant il reste muet ett le voila condamné à un  châtiment eternel

Certes voilà une terrible parabole et déconcertante

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ou bien imaginez que nous n’ayons jamais entendu parler de l’évangile,ne ferions nous pas exactement ce que nous faisons , –(Newman par Bremond p 86

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L’historien

Peu conventionnel aussi quand il  étudie les pères de l’église

Newman préfère lire  leurs  lettres

et s’attarder sur leur vie

que d’étudier leurs  savants traités

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Il veut comprendre ce que croyaient vraiment les premiers chrétiens

avant d’avoir été contaminé par les élucubrations des  théologiens 

« ce que je veux savoir c’est l’intérieur du saint …le secret de sa vie d’homme  (historical sketches )

Peu conventionnel aussi quand il parle des miracles

 ( Essays on Miracles) (1826, 1843)

car il n’en parle pas comme ses contemporains

qui ont de plus en plus tendance à les négliger

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Au contraire, Newman ne lésine pas avec les miracles

ni avec ceux de la bible

ni avec ceux de la vie des saints 

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Puisque l’église les accepte 

il ne discute pas

même si cela le gêne 

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Le théologiens

Là encore ,Newman se dégage des conventions

Prêcher ,pérorer ,discuter, lire ou écrire des ouvrages sur la religion

tout cela nous replie sur nous même  et tend à nous faire oublier Dieu

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Quand je parle de la foi ,

je ne parle pas d’une définition abstraite ,

d’une création de l’esprit

,mais de quelque chose de concret

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C’est aux réalités que j’en ai,

 non aux mots

 je veux étudier  la foi comme elle se rencontre dans l’âme….

 la foi participe à une vie intérieure …

Elle n’est plus une abstraction

,elle a un cœur 

du sang

 des nerfs (lectures on justification)

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Il faut bien plus que la raison pour parler de Dieu 

Comment osons nous ?

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Ainsi quand Jésus dit à Marie « Noli me tangere »

tu m’as vu Marie  mais tu ne peux me retenir

…quand je serai monté au ciel,

tu ne verras plus rien mais tu auras tout

Je serai près de toi en toi ; Sauveur ,Christ, Homme Dieu

moi tout entier,

Je serai en toi…

principe de vie et semence d’immortalité

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L’évangile plutôt que la théologie

Autrefois  dans l’évangile on voyait Dieu .les chrétiens ne pensaient qu’à lui

regarder le Christ  et le posséder c’est être justifié par la foi

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Celui qui adore NSJC et pratique sa volonté  vit la doctrine que les autres formulent 

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La grâce aidant ,toute vie religieuse est amorcée et façonnée par l’évangile (P 287)

(Voir Newman par H Bremond )

La vraie vie de John Newman

La pensée principale de John Henri Newman est connue

« il n’y a pour moi que  deux être qui comptent « mon créateur et moi »

John  a donc une vie intérieure profonde

constamment en « présence de Dieu »

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Le rêve

La vie est comme un rêve,rêve sérieux certes, puisqu’il dénoue la crise de notre salut , tréteaux d’une scène imaginaire sur laquelle nous croyons (Newman par H. Bremond  p 218)

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Les vanités

Les vrais chrétiens n’ont jamais tenu  les hautes positions, la mode, le confort, le pouvoir ,comme le but de leur vie . Ils ressemblent  à ces jeunes gens qui font fi des usages et des conventions sociales  et qui n’aiment pas se conformer à tant de cérémonies …En prenant de l’âge, ils ont compris qu’il valait mieux ne pas se ridiculiser en omettant ces choses indifférentes ( p 219 )

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La solitude

La paix du chrétien est dans ces retraites profondes que le monde ne voit pas …Souvent ,Il vit dans la solitude et il n’est vraiment lui-même que quand il est seul   .Sa vraie vie est là…  Jamais moins seul que quand il est seul  rien ne lui manque ;Dieu est tout pour lui … (p 220)

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La présence de Dieu

Dieu parle à un homme qui a taché de s’habituer à Dieu .  Alors aussi clairement que l’on voit les choses matérielles ,on a l’intuition des choses invisibles   et cela parce qu’on s’est entrainé à parler et à vivre comme si ce monde invisible était réel (p 223)

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Un jour il nous visite et dans ces courtes minutes  un bouleversement s’opère en nous .La vanité, la faiblesse des chose éclate à nos yeux et par degré nous commençons à dire  que dans tout l’univers  il n’y a que 2 êtres       notre âme à nous et Dieu qui l’a faite   sublime doctrine ,inattendue et pourtant combien véritable !  Pour chacun de nous ,il n’y a que 2 êtres  ,lui-même et Dieu

On définit presque le vrai chrétien, quand on l’appelle un homme absorbé par le sentiment de la présence de Dieu  au-dedans de lui    vivant dans cette pensée que Dieu est là  …Il vit dans l’impression habituelle que chacune de ses pensées…sont étalées devant le Tout Puissant  ( p 235)

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Il me semble en vérité que Dieu exauce nos prières d’une façon si merveilleuse que nous pouvons en conclure avec assurance qu’il est avec nous  (p 267 )

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Dieu existe plus réellement que nous autres hommes  et cependant nos yeux ne l’atteignent pas( p 277)

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Son abandon

Newman croit à l’existence de l’enfer

sans doute bien malgré lui

mais enfin c’est un dogme !

il a peur de l’enfer 

et cependant il fait confiance  

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Seigneur ,fais moi ce que tu voudras

.je ne marchande pas

je ne mets pas de conditions

je ne cherche pas à savoir où tu me conduis ,

je serai ce que tu voudras ,

je ne dis pas que je te suivrai où ti iras ,car je suis faible

,mais je me donne pour que tu mènes où tu voudras (P 265)

Newman : Rien de plus naturel et de plus commun que le surnaturel ;

John Newman est un rêveur

Il plane !

Il vit ailleurs

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Pour lui l’au-delà est déjà ici

Dieu est sans cesse avec nous

près de nous

en nous

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Newman n’est pas un  mystique

Il n’ a pas de visions

Il n’ a pas d’extase

Il dit des prières vocales

Il est normal

Tout pour lui est naturel

y compris le surnaturel

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La visite de Dieu ne se manifeste pas  par des changements soudains   par de l’inquiétude ,des extases ….tout cela au contraire peut venir  des esprits du mensonge  ( p283)

(Les citations sont prises dans « Newman » selon H. Bremond)

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Ces visites divines  sont si naturelles

si discrètes

que c’est bien après

que l’on s’aperçoit que Dieu a parlé

Au moment même ou Dieu est en nous, nous ne discernons pas sa présence ,mais après seulement ,lorsque nous portons notre regard en arrière ,sur cette grâce qui est venue et qui n’est plus là (p 327)

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Telle est la règle que Dieu s’est prescrite .le silence et le secret cache ses faveurs .Nous ne discernons pas celles-ci au moment où elles nous arrivent ,mais seulement plus tard avec les yeux de la foi (p 332 )

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N’ a t il pas dit qu’il viendrait comme un voleur ?

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Qui donc ,par exemple n’ a pas été exaucé parfois dans sa prière ,d’une façon qui le mettait dans l’impossibilité de perdre jamais la foi ?  Qui n’a pas constaté dans le cours de sa vie d’étranges coïncidences ou se devinait ,à n’en pas douter ,la main de Dieu , ? …. Mais si Dieu nous parle ainsi dans les accidents  de la vie , il nous met pas en mesure de prouver aux autres qu’il nous a parlé (p337)

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Pas la peine de vouloir des prodiges , des visions ,des miracles

Tout est simple !

Dieu est discret !

Ainsi lors de la présentation de Jésus au temple

Un enfant est porté au temple  …ses parents  l’accompagnent …un vieillard les rencontre .. ;puis tout le monde s’en va rien là qui soit de nature à nous impressionner……un regard négligent et il eut passé et cependant cette scène accomplissait des prophéties solennelles (p282)

Le « mouvement d’Oxford » et la séparation de l’église et de l’état

La séparation de l’église et de l’état

Rendez donc à César ce qui est à César ,et à Dieu ce qui est à Dieu

C’est dans l’évangile !

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Mais  catastrophe !

Dés 313 Constantin a la main mise sur l’église et  préside les conciles

Plus tard  ,autour de l’année 1100 ,ce fut la querelle des investitures

Puis les rois de France nommèrent  les évêques et les abbés des monastères

et en Angleterre le roi Henri VIII  fut « le grand réformateur »

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Ce fut ainsi pendant des siècles !

Mais en 1830 dans le journal « l’Avenir » Lamennais demandait la séparation de l’église  et et de l’état en France  

En 1905 ,cela  fut accordé aux catholiques Français qui n’en voulaient plus

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Le mouvement d’Oxford

En Angleterre la réaction commence en 1832

le gouvernement supprimait avec la « reform bill » des privilèges  réservés aux Anglicans

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Le 14 juillet 1833,  John Kebbe

professeur à Oxford , et prêtre anglican, prêche  contre cette  reforme  

Il y voit une  « apostasie nationale »

et la mainmise de l’État sur la vie de l’Église anglicane

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Il  demande alors à l’Église anglicane de se réveiller4

de réagir

de ne pas se laisser faire 

ce fut le début du mouvement d’Oxford .

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Il est vrai que déjà beaucoup d’Anglicans étaient déjà un peu sortis de leur torpeur

grâce aux méthodistes regroupés par John Wesley ,le siècle précédent

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Mais  cette fois ci

ce fut le clergé anglican et en particulier les professeurs d’Oxford qui réagirent

« ce fut  Keble qui inspira,

Froude qui donna l’impulsion

et Newman qui poursuivit l’œuvre »,

( Richard William Church.)

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Froude donne donc l’impulsion

puis Richard Whately,

celui là même qui introduisit le jeune Newman à l’université,

réclama la  séparation de l’Eglise anglicane et de l’État

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Le « Tractarianisme

En même temps  commença toute un réflexion théologique  

Des théologiens dont Pusey ,professeur d’Hebreu à Oxford

rédigèrent des tracts  

pour animer les discussions et approfondir leur foi  

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en 1841 dans le tract 90   

 Newman affirma que les doctrines  Catholique, telles que le Concile de Trente les avait définies, étaient compatibles avec les 39 articles, fondateurs de l’Église anglicane au16é S

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et peu à peu

doucement

ce fut l’œuvre de l’Esprit Saint  

il n’y a pas eu de séparation entre l’église et l’état

et la reine d’Angleterre est toujours à la tête de son église

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mais des anglicans nombreux

et pas des moindres

devinrent Catholiques

Newman en 1845  …puis Fabre …puis  Manning en 1851 . puis …

 

Les Evêques Français du XIXé s

Les « épiscopes »

Les curés (cura,ae = soigner ) prend soin de son peuple .Ce sont des pasteurs

Le mot « évêque »  provient du mot « épiscope » qui veut dire « le surveillant »

les évêques sont donc davantage des surveillants

qui protégent les doctrines contre les mauvaises doctrines, les mauvais pasteurs 

Ils  surveillent !   

Ce fut vraiment le cas au cours su 19é s

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En même  temps ils ont dû reconstruire

réveiller des communautés désarçonnées par les nouvelles idéologies  propagées depuis la révolution

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A Paris 3 martyrs

Mgr Affre  meurt sur les barricades en 1848 

Mgr Sibour

il restaure des églises et relève le niveau des études pour le clergé

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Mgr Darboy

Ce « gallican »est fusillé pendant la commune

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En province

Mgr Gousset  (Reims)

 « un ultramontain » est un théologien rigoureux et un pasteur miséricordieux qui fait connaître Alphonse de Liguori

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Mgr Dupanloup (Orléans)

plutôt gallican

lutte avec Montalembert  pour  la liberté de l’enseignement

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Mgr Pie (Poitiers)

Un ultramontain qui défend avec acharnement le pape Pie IX

Il se rend indispensable lors du concile du Vatican 

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Mgr Clausel de Montals (Chartres)

un Homme redouté

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Mgr Maret

Il relance les cours de Théologie à la Sorbonne

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Mgr Gerbet (Perpignan)

Il est le vrai fondateur de « l’Avenir »

et l’inspirateur  du Syllabus  

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Mgr Denis  Frayssinous,(1761-1841)

Il est ordonné prêtre en 1789.

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Un polémiste 

En 1800, il enseigne la théologie au séminaire Saint-Sulpice. et y  débute son cycle annuel de conférences sur la  Défense du christianisme.

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Un Homme politique

En 1822 Louis XVIII  le nomme  « grand maître de l’Université ».

 De 1824 à 1827 ,Il est ministre des Affaires ecclésiastiques et de l’Instruction publique

puis  ministre des Cultes

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Royaliste,

Il est chargé de l’oraison funèbre de Louis XVIII.

En 1833, il rejoint Charles X à Prague pour être le précepteur du  duc de Bordeaux

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Des prélats sans évêchés

Mgr de Ségur

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Mgr Gay

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Dom Pitra 

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