Archive pour la catégorie 'Le XIXe siècle'

Le « mouvement d’Oxford » et la séparation de l’église et de l’état

11 novembre, 2015

La séparation de l’église et de l’état

Rendez donc à César ce qui est à César ,et à Dieu ce qui est à Dieu

C’est dans l’évangile !

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Mais  catastrophe !

Dés 313 Constantin a la main mise sur l’église et  préside les conciles

Plus tard  ,autour de l’année 1100 ,ce fut la querelle des investitures

Puis les rois de France nommèrent  les évêques et les abbés des monastères

et en Angleterre le roi Henri VIII  fut « le grand réformateur »

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Ce fut ainsi pendant des siècles !

Mais en 1830 dans le journal « l’Avenir » Lamennais demandait la séparation de l’église  et et de l’état en France  

En 1905 ,cela  fut accordé aux catholiques Français qui n’en voulaient plus

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Le mouvement d’Oxford

En Angleterre la réaction commence en 1832

le gouvernement supprimait avec la « reform bill » des privilèges  réservés aux Anglicans

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Le 14 juillet 1833,  John Kebbe

professeur à Oxford , et prêtre anglican, prêche  contre cette  reforme  

Il y voit une  « apostasie nationale »

et la mainmise de l’État sur la vie de l’Église anglicane

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Il  demande alors à l’Église anglicane de se réveiller4

de réagir

de ne pas se laisser faire 

ce fut le début du mouvement d’Oxford .

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Il est vrai que déjà beaucoup d’Anglicans étaient déjà un peu sortis de leur torpeur

grâce aux méthodistes regroupés par John Wesley ,le siècle précédent

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Mais  cette fois ci

ce fut le clergé anglican et en particulier les professeurs d’Oxford qui réagirent

« ce fut  Keble qui inspira,

Froude qui donna l’impulsion

et Newman qui poursuivit l’œuvre »,

( Richard William Church.)

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Froude donne donc l’impulsion

puis Richard Whately,

celui là même qui introduisit le jeune Newman à l’université,

réclama la  séparation de l’Eglise anglicane et de l’État

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Le « Tractarianisme

En même temps  commença toute un réflexion théologique  

Des théologiens dont Pusey ,professeur d’Hebreu à Oxford

rédigèrent des tracts  

pour animer les discussions et approfondir leur foi  

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en 1841 dans le tract 90   

 Newman affirma que les doctrines  Catholique, telles que le Concile de Trente les avait définies, étaient compatibles avec les 39 articles, fondateurs de l’Église anglicane au16é S

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et peu à peu

doucement

ce fut l’œuvre de l’Esprit Saint  

il n’y a pas eu de séparation entre l’église et l’état

et la reine d’Angleterre est toujours à la tête de son église

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mais des anglicans nombreux

et pas des moindres

devinrent Catholiques

Newman en 1845  …puis Fabre …puis  Manning en 1851 . puis …

 

Les bouleversements de l’Eglise au cours du XIXé s

10 novembre, 2015

Une église qui se déconstruit

Au cours du XIX é siècle

que de changement !

que de bouleversement

au sein de l’Eglise  !

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Le pape

En 1848 ,le pape est chassé  de Rome  par les républicains

En 1870 il n’a plus de terre

il n’a plus rien

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En même temps 

le concile le déclare infaillible

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Des évêques

Au début du siècle ils sont encore monarchistes  

Ils sont pour le roi

puis  à partir de 1848 ils  deviennent députés (Dupanloup )

démocrate (Sibour )

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Ils sont plus proche du peuple 

Mgr Affre est tué sur les barricades

Mgr Darboy est fusillé lors de la commune

Mgr Sibour est assassiné

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Les prêtres

Au moment de la restauration   

ils sont trop virulents

contre les révolutionnaires

et engendrent  ainsi des anticléricaux

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Mais vinrent Lamennais et Lacordaire ,

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ils n’imposent plus,

ils convertissent

ils défendent les pauvres

en même temps qu’ Ozanam et de la sœur Rosalie 

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Un clergé qui réclame la séparation de l’Eglise et de l’ Etat  (Lamennais)

Un clergé qui avec Montalembert se bat pour obtenir la liberté de l’’enseignement (Dupanloup)

Un clergé qui peu à peu rejette les gallicans et se tourne  vers Rome

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Les laics

Joseph de Maistre

participe à la restauration

Il  est pour le roi

Il est pour le pape

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Les laïcs  prennent  peu à peu leur indépendance

et faisant fi du clergé, ils expriment leurs convictions

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C’est nouveau !

Chateaubriand,  Lamartine ,Victor Hugo

même parfois des  anticléricaux,

proclament leur foi

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Même les socialistes

Saint Simon, Esquiros ,Cabet

commentent les évangiles 

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Le peuple

les églises sont  reconstruites

Elle se remplissent

les dévotions multiplient

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Les anticléricaux

puis vint la commune

et la 3é république  anticléricale

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Le Réveil des catholiques français(1840-1880 )

2 novembre, 2015

En France

entre 1840 et 1880

malgré les révolutions

malgré les troubles sociaux

l’église  catholique

sort de sa léthargie

et lentement se réveille

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Car au  cours du 18è s et au début du 19é siécle  

les catholiques français

en masse  se sont éloignés de l’église

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Ce ne fut pas seulement la faute à Voltaire

ce fut aussi la faute des curés

devenus trop rigoristes

Malheur à Vous qui chargez les hommes de fardeaux accablants (Luc 11,46)

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Ces curés écoutaient les confessions

mais refusaient l’absolution

et la communion

Alors !

 A quoi bon aller à l’église !

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Alphonse de Liguori (1696-1787)

Le salut vint d’Italie

exactement d’Alphonse de Liguori

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Il avait compris l’évangile !

Il avait souci des petits

Il fut lui-même méprisé et souvent rejeté

il mettait toute sa confiance dans le rédempteur

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Il  invitait les curés à être accueillant 

à être bon

Il invitait les  confesseurs à être miséricordieux

à fermer les yeux et à pardonner

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l’abbé Gousset devenu plus tard évêque de Reims

fit  connaître la doctrine d’Alphonse de Liguori en France

Ce fut le commencement du renouveau

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Dom Guéranger 

l’abbé de Solesmes

publie en 1840 « ses institutions liturgiques »

pour renouveler les cérémonies religieuses

Mgr Gousset devenu archevêque de Reims 

se laisse convaincre et adopte la liturgie romaine dès 1848

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Evidemment les gallicans ou les jansénistes furent mécontents

Bof !

Dorénavant a liturgie devient plus grandiose, plus festive, plus « mystique » 

et les catholiques reprirent le chemin des églises

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Le culte des saints

Puisque les « petits »  surtout dans les campagnes

sont attirés par la beauté les mystère ,les belles histoires

le culte des saints fut remis à l’honneur

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Il y eut sainte Philomène vénéré par le curé d’Ars

puis saint Roch invoqué lors des épidémies encore si nombreuses

Saint Antoine de Padoue

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A la fin du siècle

les journaux catholiques se multiplient

« le pèlerin », « la croix »

les livres pieux abondent  

Les images et les statuettes de saint Sulpice

sont recherchées

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Surtout

plus officiellement

sont encouragés les cultes à la Vierge et au Sacré Cœur

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L’évangile

mais, et cela surprend, les catholiques lisaient peu la bible

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Les catholiques lisaient ils la bible au cours du XIXe siècle ?

31 octobre, 2015

La lecture de la bible 

Les catholiques  du siècle des romantiques ne lisaient pas la bible 

L’église  leur interdit !

Eh oui ! La bible à l’index ?

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Les fidèles connaissaient « l’histoire sainte »

mais une histoire expurgée

avec parfois des commentaires des pères de l’Eglise 

ou des « petites bibles à l’usage de l’enfance »

Au cours des liturgies ce sont presque toujours les mêmes textes qui sont lus

Il ne faut pas tout dire

Certains Chrétiens pourraient être scandalisés

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En 1842 Mgr Affre déclare

 « l’église catholique n’ a jamais cru que la lecture des Saintes Ecritures fut nécessaire  pour être solidement instruit de leur doctrine ,qui peut être donné sous une autre forme ,souvent plus appropriées à l’intelligence et aux dispositions des fidèles .Elle a pensé que cette lecture pouvait être  selon les circonstances, utile ou nuisible »

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d’où le constat  de Mgr Geay ,évêque de Laval en 1902

« Ce qui nous manque aujourd’hui c’est l’évangile, surtout l’évangile .

Notre déchéance chrétienne n’a pas d’autre cause …

Nous ne lisons plus l’évangile en France, l’évangile n’est plus connu ….

Dans quelle  maison lit on l’évangile en France ..?

Combien de français l’ont-ils lu ?

Ce livre a disparu de nos maisons 

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Les dévotions

Les fidèles  préfèrent désormais les dévotions

à la sainte Vierge, au Sacré Cœur , à l’Enfant Jésus

ou tout simplement à Saint Antoine de Padou

ou à Sainte Rita

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Les religieux  

Quant aux religieux et religieuses dirigées par Mgr Gay ou Mgr de Ségur

ils préfèrent se nourrir de la  spiritualité de saint Sulpice, de l’oratoire ou de Saint Ignace

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L’enseignement Catholique au cours du XIX e siécle

30 octobre, 2015

Napoléon I

L’empereur néglige les écoles primaires

C’est pas son problème

Il préfère la guerre 

Par bonheur ,les frères des écoles chrétiennes et des congrégations féminines

 ouvrent  des écoles pour les pauvres

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Par contre l’enseignement secondaire et universitaire est réservé à l’Etat 

 C’est pourquoi ,à partir de la restauration, les catholiques avec Montalembert et Dupanloup

 ne cessent de réclamer la liberté de l’enseignement

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1833 Loi de Guizot

en 1833 sous la monarchie de juillet

Guizot fait voter une loi sur les écoles primaires

« toutes les communes devront ouvrir au moins une école primaire »

 qui sera gratuite pour les indigents 

et contrôlée par le maire et le curé

en outre

 « l’instruction primaire comprend nécessairement l’instruction morale et religieuse »  

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1850 Loi de Falloux

Sous la 2é république

la loi de Falloux était favorable à l’église

 et concernait à la fois l’enseignement  primaire et secondaire

Le clergé et les religieuses pouvaient facilement être instituteurs ou institutrices

Le clergé siégeait aussi  dans le « conseil supérieur de l’instruction publique »  ou se trouvaient  4 évêques

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Cette loi ,votée grâce à Mgr Dupanloup et Montalembert  donna un essor sans précédent à l’enseignent catholique

souvent en avance sur l’enseignement d’état

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1875 Loi de Dupanloup

En 1875 sous Mac Mahon

une nouvelle loi instaure la liberté de l’enseignement supérieur

Cette loi a permis des fonder les universités catholiques de Paris ,Lille ,Angers Lyon et Touloise

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A cette époque l’enseignement primaire est assuré pour un enfant sur 2 par du personnel religieux

et dans le secondaire ,les écoles catholiques sont aussi nombreuses que les écoles publiques

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Les anticléricaux

Evidemment cette main mise de l’église sur les écoles irritent les anticléricaux

en 1871 Gambetta disait déjà 

Je désire de toute la puissance de mon âme non seulement que l’on sépare les églises de l’état ,mais qu’on sépare les écoles de l’église

et Jules Ferry

La république est perdue si l’état ne se débarrasse pas de l’église ,s’il ne désenténèbre pas les esprits du dogme

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1879 loi de Jules Ferry

Selon cette loi

il est interdit d’enseigner aux  membres des congrégations non autorisées

en commençant par les jésuits 

En outre

Les membres du clergé qualifies d’éléments incompétents sont exclus du conseil supérieur de l’instruction publique

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Le reste de la loi est voté en  1880

Les représentants de l’enseignement libre  sont exclus des jurys universitaires

Les établissements supérieurs libres ne peuvent plus s’appeler des universités

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Expulsions

En 3 semaines du 16 octobre au 6 novembre 1880  le pouvoir fait fermer 261 couvents et expulser plus de 6000 religieux

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A partir de 1880, les religieuses sont chassées des hôpitaux

En 1890  tous les hôpitaux parisiens seront laïcisés

 à l’exception de l’hôtel Dieu, de l’hôpital saint Louis et des Quinze Vingt 

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Paul Bert

Jules Ferry ne fut pas le plus acharné  dans cette lutte contre les clercs

il fut secondé en particulier par Paul Bert

Berthelot et Jean Macé

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Paul Bert est un libre-penseur ,fidèle à la devise

« Ni Dieu, ni maître, à bas la calotte et vive la Sociale »

Anticlérical, il écrivait : « Avec la science, plus de superstitions possibles, plus d’espérances insensées, plus de ces crédulités niaises, de ces croyances aux miracles, à l’anarchie dans la nature. »

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Les Evêques Français du XIXé s

29 octobre, 2015

Les « épiscopes »

Les curés (cura,ae = soigner ) prend soin de son peuple .Ce sont des pasteurs

Le mot « évêque »  provient du mot « épiscope » qui veut dire « le surveillant »

les évêques sont donc davantage des surveillants

qui protégent les doctrines contre les mauvaises doctrines, les mauvais pasteurs 

Ils  surveillent !   

Ce fut vraiment le cas au cours su 19é s

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En même  temps ils ont dû reconstruire

réveiller des communautés désarçonnées par les nouvelles idéologies  propagées depuis la révolution

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A Paris 3 martyrs

Mgr Affre  meurt sur les barricades en 1848 

Mgr Sibour

il restaure des églises et relève le niveau des études pour le clergé

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Mgr Darboy

Ce « gallican »est fusillé pendant la commune

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En province

Mgr Gousset  (Reims)

 « un ultramontain » est un théologien rigoureux et un pasteur miséricordieux qui fait connaître Alphonse de Liguori

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Mgr Dupanloup (Orléans)

plutôt gallican

lutte avec Montalembert  pour  la liberté de l’enseignement

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Mgr Pie (Poitiers)

Un ultramontain qui défend avec acharnement le pape Pie IX

Il se rend indispensable lors du concile du Vatican 

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Mgr Clausel de Montals (Chartres)

un Homme redouté

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Mgr Maret

Il relance les cours de Théologie à la Sorbonne

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Mgr Gerbet (Perpignan)

Il est le vrai fondateur de « l’Avenir »

et l’inspirateur  du Syllabus  

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Mgr Denis  Frayssinous,(1761-1841)

Il est ordonné prêtre en 1789.

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Un polémiste 

En 1800, il enseigne la théologie au séminaire Saint-Sulpice. et y  débute son cycle annuel de conférences sur la  Défense du christianisme.

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Un Homme politique

En 1822 Louis XVIII  le nomme  « grand maître de l’Université ».

 De 1824 à 1827 ,Il est ministre des Affaires ecclésiastiques et de l’Instruction publique

puis  ministre des Cultes

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Royaliste,

Il est chargé de l’oraison funèbre de Louis XVIII.

En 1833, il rejoint Charles X à Prague pour être le précepteur du  duc de Bordeaux

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Des prélats sans évêchés

Mgr de Ségur

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Mgr Gay

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Dom Pitra 

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Mgr Gay évêque ,mais surtout directeur de conscience (1815-1892)

28 octobre, 2015

 Sa jeunesse

Charles Gay est né en 1815

dans une famille très aisée

Son grand père maternel était maire de Versailles

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Charles vit dans un appartement  avec ses parents ,quai Voltaire à Paris

pas trop loin de chez Musset et de Georges Sand

Ils  ont un « château » à Ville d’Avray

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Les membres de la famille ne sont pas très croyants 

mais raffinés,

Ils sont  « classes »

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Charles Gounod

Charles fait ses études à Saint Louis

et apprend la musique au conservatoire  de Paris

en compagnie de  Charles Gounod

qui deviendra son grand ami

En 1835 Charles lit le roman de Sainte Beuve : « Volupté »

le titre est un peu  provoquant

mais pas le récit

car c’est l’histoire d’un jeune débauché qui se convertit et devient prêtre

« l’enfant du siècle » va secouer les portes de l’église..il ne les trouve pas murées, il entre, il s’humilie, il pleure et  l’âme purifié,  le visage radieux monte les degrés de l’autel » 

C’est beau !

Romantique !

au temps de Chateaubriand

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L’abbé Gerbet

En 1839 Charles Gay commence ses études de Théologie à Rome

où il rencontre et sympathise avec l’abbé Gerbert

qui avait fondé avec Lamennais et Montalembert le journal « l’Avenir »

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Les deux sont poètes

ils ne peuvent que s’apprécier mutuellement

er l’abbé Gerbert lui fait visiter Rome qu’il  connaît parfaitement

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Charles Gay avait  projeté d’écrire un livre sur « la philosophie de la musique »

Philippe Gerbet avait déjà écrit sur la philosophie de l’histoire

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Charles est ordonné en 1845

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Le Limousin

Charles se rend dorénavant  souvent dans le limousin

chez sa sœur à Trasforêt 

et prend contact avec les carmélites  de Limoges

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Prédicateur

Après avoir prêché le carême dans la cathédrale de Limoges  en 1854

Mgr Pie évêque de Poitiers  lui demande de prêcher à Niort le carême suivant

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Mgr Pie sympathise avec l’abbé Gay

et le retient dan son diocèse en 1857  

En 1877 Mgr Gay devient évêque auxiliaire de Poitiers

mais il ne gère rien

Il est surtout un conseiller spirituel

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en  1880 Mgr Pie meurt

il est remplacé par Mgr Bellot  

qui n’apprécie guère Mgr Gay

Celui-ci désormais se réfugie chez sa sœur à Trasforêt

il meurt en  1892 

Les séjours de Mgr Gay dans le limousin

25 octobre, 2015

Charles Gay est parisien

mais au cours des ans

il aura bien souvent l’occasion de se rendre dans le limousin

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Ambazac

en 1843 le beau frère de l’abbé Gay achète une propriété dans le limousin

à ,Trasforêt prés d’Ambazac

prés des ruines de l’abbaye de Grandmont

fondée jadis par saint Etienne de Muret

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 Magnac laval

 Charles aime se rendre chez sa sœur  

et c’est ainsi qu’il  prononcera  en tant que diacre

son premier  sermon à Magnac Laval  en 1844

un petit village

pas loin d’Ambazac et prés du Dorat  

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Limoges

il prêche beaucoup dans diverses communes du limousin

en 1851 et en 1854  l’évêque de Limoges lui demande de prêcher les conférences de carême  dans sa cathédrale

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Le Dorat

A Limoges 

la prieure du carmel de Limoges

Mère Thérèse Madeleine

rêvait de fonder un autre carmel à Tulle et confia son projet à l’abbé Gay

qui dés lors se trouva très lié avec les carmélites 

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La prieure appelait le monastère de Limoge  « Jérusalem »

le monastère de Tulle « Bethleem »

Il lui manquait « Nazareth »

Ce sera le monastère du Dorat que la prieur fondera en 1856  avec l’aide l’abbé Gay

Celui –ci par la suite

quand il s’installera à Poitiers

rendra souvent visite à son cher « Nazareth »

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Il se trouvait au Dorat quand il apprit la mort assez soudaine de son beau frère à Trasforêt

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Trasforet

Mgr Gay  était très souvent chez sa sœur

Il y passait ses vacances  tous les ans 

Il s’y reposait  quand il était malade

ce qui était fréquent

Il s’y refugia  quand il eut des relations difficiles avec Mgr Bellot qui avait succédé à  Mgr Pie en 1880 

Il y invitait ses amis de Paris ,en particulier Charles Gounod 

..

En fin de compte

la maison de sa sœur était devenue la sienne

en plus de son logement à Poitiers

et le carmel du Dorat était son lieu de retraite   

Des prélats bien délicats :Mgr Gaston de Ségur et Mgr Charles Gay

24 octobre, 2015

Ces deux prélats du XIX é siècle

évidemment n’ont rien à voir avec les prélats du XVIII es

comme  Mgr de Jarente devenus  célèbre pour ses dentelles

et sa frivolité

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oh que non !

Mgr Gaston de Ségur  et Mgr Charles Gay  sont sérieux

ils sont pieux

tout donnés à Dieu

contemporains des romantiques

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Gaston de Ségur et Charles Gay

fréquentaient le même monde

Ils se sont rencontrés chez Libermann, dans la maison des pères du saint Esprit

et tous les deux, las de vivre dans leur famille

décident de créer une  petite communauté de jeunes prêtres

 rue cassette, prés de l’église de saint  Sulpice ,à paris 

pas loin de la maison où vivait Lacordaire

qui avait choisi , l’abbé Gay comme confesseur

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On a vraiment envie de comparer Gay et Segur

Ils se ressemblent tellement !  

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Gay aimait la musique et était ami avec  Charles Gounod

Ségur aimait peindre et avait été l’élève de Paul Delaroche

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Gay était toujours malade

Ségur devient  aveugle

tous les deux ont accepté avec confiance leur faiblesse et leur maladie 

y voyant la volonté de Dieu 

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L’un et l’autre seront  Monseigneur

sans  être vraiment  responsable d’un évêché

il est vrai que Mgr Gay a été consacré évêque    

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Gay a des difficultés avec son évêque Mgr Bello qui a succédé à Mgr Pie  

Ségur a des ennuis avec le sien Mgr Darboy

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Les deux sont des directeurs spirituels recherchés

les deux sont des écrivains à succès

très appréciés par les religieuses

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Gay écrit  « De la vie et des vertus chrétiennes »

« les élévations sur la vie de NSJC « 

Ségur écrit  « des Réponses aux objections les plus répandues contre la religion, »

et « Jésus vivant en nous »  

Mgr Gay : un directeur de conscience

23 octobre, 2015

Mgr Gay était avant tout un prédicateur et un directeur de conscience 

Voici certains de ses conseils

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Imiter Jésus Christ

La sainteté c’est adhérer à Dieu  de manière à ne plus être avec lui qu’un seul et même esprit, épris  de sa volonté  dépendant  de sa conduite ,assorti à ses goûts, conforme à ses pensés  ….

C’est un oui plénier et perpétuel que la créature dit à Dieu

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Laissez faire Dieu 

Dieu a mis la main au travail… L’important est de le laisser faire 

 sans agitation… sans empressement, favorisez son action

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Qu’on émonde l’arbre,  c’est bien !  

mais c’est principalement sa sève

qui fait les bonnes pousses

et qui donne la saveur aux fruits ,après avoir donné l’éclat aux  fleurs

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Se recueillir

Recueillez vous !

Pénétrez vous fortement de cette pensée

que Dieu est substantiellement et intégralement dans votre âme,

que comme Marie  portant Jésus dans ses entrailles était un tabernacle ,vous êtes un tabernacle

que Dieu vous ayant choisi pour demeure, il l’a fait par amour ….

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Aimer

Jeûner n’est à peu près jamais une difficulté insurmontable ,

mais aimer positivement ,

non pas même son ennemi ,

mais certaines personnes désagréables , mal douées …

en qui tout vous déplait et vous choque ,

c’est tres difficile

et l’on en devient capable que par une grâce insigne

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Simplicité et liberté

La confiance et la simplicité sont une grande sauvegarde

Elles ont cet avantage sur certaines vertus plus austères qu’elles n’attristent ni ne resserrent …

Demandez à Dieu d’être simple

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Rien n’est plus capitale dans la vie spirituelle

qu’une foi imperturbable à l’amour de Dieu pour nous

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Les tapissiers des Gobelins

Dieu travaille souvent comme font les tapissiers des Gobelins :

Par derrière et sans que l’ouvrage paraisse

ce qui parait c’est un brouillamini fort laid ,

qui semble n’avoir aucune valeur ;

mais quand le travail est fini ,

on retourne la toile

 et l’on voit un chef d’œuvre   

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