Archive pour la catégorie 'Le XVIIIés'

Saint Louis Marie Grignon de Montfort (1673-1716) :La jeunesse d’un marginal ou d’un sage .

7 juillet, 2015

Louis Marie de Montfort

Drôle de bonhomme !

vraiment pas comme les autres

Drôle de saint  qui décidemment « dépasse les bornes »

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Un marginal

Il fait le vœu de pauvreté

et à 22 ans il  part seul sans argent sur les routes

d’abord à Paris pour y faire des études

Il  se retrouve  dans un petit séminaire destinée aux pauvres

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puis par chance il est admis au séminaire de saint Sulpice 

un séminaire bourgeois, conventionnel

« où l’on doit marcher lentement ,la tête légerment penchée » 

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A Saint Sulpice

on se méfie des marginaux

or Louis Marie est un marginal

il veut obéir mais n’en fait  qu’à sa tête

une tête de breton 

Il est question de ne pas l’admettre au sacerdoce

peu importe !

Dieu y pourvoie

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Avec les pauvres

Enfin prêtre à  Paris, seul

il se retrouve à Nantes

puis à Poitiers

comme aumônier

à l’hôpital 

avec les plus pauvres des pauvres

encore sans un sou

incompris

rejeté par les notables

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il réunis des pauvres filles de l’hôpital

et forme un embryon de communauté

mais les autorités le jettent

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Il retourne à Paris

se refugie chez les pauvres de la salpêtrière

y devient aumônier

aidé seulement par un ancien ami Poullart des Places

qui a ouvert un petit séminaire pour les pauvres

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De nouveau rejeté pour son originalité

ils se terre sous un escalier « rue du pot de fer » à Paris

un gueux au milieu des gueux

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La sagesse

Il défie Dieu

Il renonce à tout

non pour souffrir

mais parce qu’il est fou

la folie de la croix  

« Folie pour les païens, scandale pour les juifs  mais pour nous sagesse de Dieu » 

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il y trouve sa joie, son bonheur, la paix

Il est tout à Dieu  

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Saint Louis Marie Grignon de Montfort (1673-1716) :Le missionnaire .

6 juillet, 2015

Louis Marie de Montfort

Drôle de bonhomme !

vraiment pas comme les autres

Drôle de saint  qui décidemment « dépasse les bornes »

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Tantôt ,il est sur  les routes

on ne sait où il va

on ne sait ce qu’il veut

Le sait il lui-même ?

En 1703 il vit comme un clochard rue  du pot fer à Paris

puis  avec les ermites du Mont Valérien

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En 1706 Il part à Rome pour demander conseil au pape Clément XI

qui lui  dit e de se mettre au service des évêques de France  pour les missions

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Il retourne donc à Poitiers

L’évêque l’accueille puis le rejette

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De1707 à 1708  il collabore avec  Dom Jean Leuduger (1649-1722), ,un grand missionnaire

qui parcourt les campagnes avec toute une équipe

Là encore il est applaudi par les pauvres 

mais  rejeté par les autres missionnaires 

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De 1708 à 1710 il  part à Nantes

De 1709 à 1711 il fait construire le célèbre calvaire de Pontchâteau

et le jour même de la bénédiction,

Louis XIV ,,lui même ,en exige la destruction

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encore un échec ! 

 ou …une croix !

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Ainsi va-t-il d’échec en échec

de croix en croix 

mais  il convertit des foules

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Il n’est certainement  pas un exemple à suivre

trop individuel, trop insociable

Dieu ne demande pas de tels comportements

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Pourtant 

Jésus le soutient

Jésus est là avec lui

Avec lui ,il remue les cœurs

Avec lui, il convertit

certes pas des gens d’église

mais des foules 

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Ce n’est qu’après 1713 

avant de mourir qu’il va fonder

3 congrégations religieuses

la compagnie de Marie  devenue « les pères Montfortains »

les frères de saint Gabriel

et les sœurs de la Sagesse

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Dieu était vraiment avec lui

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Le XVIIIe siécle en France fut un siècle chrétien

24 juin, 2015

En France ,

le XVIIe siècle fut peut être « le siècle des saints »

mais le XVIIIé  ne fut pas pour autant, un siècle  de païens 

Au contraire

cela peut surprendre

la France ne fut jamais aussi chrétienne

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Les clercs

étaient réformés

et la plupart des évêques etaient dignes

quoiqu’on en dise

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Les missions 

 Les curés avaient soin d’évangéliser leurs paroissiens 

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Les monastères

sont épurés

certes bien malgrès eux

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Les jansénistes

militaient à tort et à travers

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Les Jésuites

publient le journal de Trevoux

Les intellectuels y sont nombreux à s’émerveiller et à proclamer l’existence de Dieu

mais on les a  volontairement oublié

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Les philosophes

même eux parlent de Dieu

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Les Saints 

Certes les saints sont moins nombreux qu’au XVIIé  mais ils sont là

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Le XVIIIe siècle : Les philosophes et la religion

23 juin, 2015

Les auteurs ne craignent plus la Sorbonne ou le  Parlement, quoique  souvent  ils doivent cacher leur véritable identité

 

Spinoza : un juif

En Hollande, Spinoza ,un philosophe à cheval sur les 2 siècle, examine l’univers pour découvrir Dieu .

Il est Juif ,mais est chassé de la synagogue .

Il connaît la Bible ,mais refuse d’être catholique ou protestant,

car il ne trouve pas la Vérité dans le christianisme  .

Il cherche la Vérité .

Il veut  trouver Dieu et, pour ce faire, réclame toute sa vie le droit à la liberté de penser

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Bayle :Un protestant

Il devient catholique ,puis retourne aux protestantisme .

Il n’est pas inconstant .Il cherche Dieu, sincèrement avec un esprit critique .

Son « dictionnaire historique et critique«  est  le livre du siècle le plus consulté,

mais il est difficile de savoir si Bayle est Chrétien ,Déiste Socinien ,Athée .

Finalement on le dira Pyrrhonnien ,celui qui doute de tout

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Fontenelle : Un Sage

célèbre pour » l’entretien sur la pluralité des mondes«  est un homme prudent ,sage.

 La crainte de troubler sa sérénité lui fait dire ce mot fameux

 « Si j’avais la main pleine de vérités , je me garderais de l’ouvrir‘ »

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Il n’y a jamais eu autant de publications religieuses, de discussions de disputes .Tous les auteurs abordent le problème de Dieu ,de la vie ,de la souffrance. Ils abordent les vrais problèmes et non plus des questions théologiques sans intérêts destinées aux seuls théologiens ou à des publications pieuses et indigestes

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Tout le monde discute ,cherche des arguments ,polémique .Les textes, les livres, les journaux foisonnent .

Une petite feuille mensuelle  « La religion vengée«    réagit contre  « le christianisme dévoilé« , d’Holbach

 la Bible enfin expliquée«  de Voltaire  ou  » la profession de foi du vicaire savoyard « .….

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D’Alembert est Sceptique .

La Mettrie , un :médecin matérialiste ,écrit

  » une Histoire naturelle de l âme «   et « l’homme machine« 

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Le baron d’Holbach ,

athée considère  dans le « christianisme dévoilé«  qu’il n’est pas possible de vivre en Chrétien

 Leur morale est incompatible avec la conservation de l’ état

Selon Lactance ,  nul homme ne peut être soldat …Selon Justin,    nul homme ,ne peut être magistrat

Selon Jean de Chrysostome…   nul homme ne peut faire de commerce…

Selon un autre , nul homme ne doit étudier

.par conséquent le chrétien

  »est le membre le plus inutile à son pays, à sa famille…. un contemplateur oisif qui ne pense qu’à l’autre vie

…Nulle société ne pourrait subsister ,et les nations éclairées par l’évangile  rentreraient à l’état sauvage   « 

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Il préfère la morale naturelle à la morale religieuse qui consiste à être  humble abject, pusillanime.

 A quoi bon s’occuper d’un monde qui n’est qu’un lieu de passage

 

Montesquieu

croit en Dieu

  »Nous sommes une grande preuve que ce Dieu que nous espérons  est un être bienfaisant,

  car il nous a donné la vie  c’est à dire une chose qu’il n’y a personne de nous qui voulut perdre:

 Il nous a donné l’existence et ce qui est bien plus  le sentiment de notre existence  » (Pensée)

 

Rousseau

 considère que la religion est indispensable

 « Jamais peuple n’a subsisté ni ne subsistera sans  religion« 

 (contrat social )

 Des abbés libéraux ,l’abbé de Prades, l’abbé Yvon ,ouverts aux idées nouvelles ,mais se voulant orthodoxes acceptent de participer a l’encyclopédie pour les articles religieux

 Un  protestant Formey rédige  l’article sur « Dieu « dans l’encyclopédie

  » Il n’y a rien de plus facile que de connaître qu’il y a un Dieu : que ce Dieu  a éternellement existé; qu’il est impossible qu’il n’ait pas éminemment l’intelligence et toutes les bonnes qualités  qui se trouvent dans les créatures .. » 

 

Diderot opte pour l’athéisme .

Il  reproche à L’église d’empêcher le bonheur des gens 

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Voltaire

croit en l’horloger 

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Le XVIIIé siècle :Diderot l’Athée

22 juin, 2015

Diderot aborde les problèmes du corps et de l’esprit. .Pour lui ,il n’y a pas dualité.

Il nie toute distinction entre une éventuelle âme et un corps

.L’homme est  » Un »

Diderot est « existentialiste « 

comme Lucrèce ,

bien avant Jésus Christ ,

et  tout comme Sartre

un peu plus tard .

 

Il ne parle pas ,comme les modernes de poussée d’adrénaline à propos des sentiments ,

mais plus terre à terre ,ou plus vulgaire ,il constate que 

« Il y a un peu de testicule au fond de nos sentiments les plus sublimes

et de notre tendresse la plus épurée »

 

Il ne croit pas en Dieu et ne va donc pas s’attarder comme Voltaire dans des discussions théologiques ou des commentaires sur la Bible et les écrivains ecclésiastiques

Il préfère davantage s’étendre sur les connaissances de l’homme .Il est passionné par le travail des hommes ,par la technologie .Il est passionné pour la science et veut la faire connaître

 

Diderot, l’athée

est un admirateur de tout ce qui est

Il regarde tout ,décrit tout

,voudrait tout expliquer .

Il aime la terre .Il aime la vie .

 

Il aime les peintres

qui ajoutent à la vie reproduite

 toute une part de poésie ,

 grâce à leur génie

 

Pendant plusieurs années il commentera pour « La Correspondance littéraire  » de Grimm ,les tableaux exposés dans les salons ,avec le souci d’éduquer le regard des  têtes couronnées à qui les lettres étaient   destinées

Il n’est pas blasé ,il jubile

« O Chardin ! ce n’est pas du blanc ,du rouge ,du noir que tu broies sur ta palette :C’est la substance même des objets ,c’est l’air et la lumière que tu prends à la pointe de ton, pinceau et que tu attaches sur la toile « (salon de 1763 )

 

Il ne comprend pas pourquoi des hommes ,des chefs d’Eglises ont décrétés ,surtout au niveau sexualité des lois morales en particulier au nom  de la nature

.  « Tout ce qui est , ne peut être contre  nature , ni hors de nature « 

Il vise en parlant ainsi la théologie Thomiste ,qui est celle de l’Eglise Catholique 

 

Dans « les suppléments au voyage de Bougainville » ,un Tahitien dit à un aumônier à propos des interdits sexuels :

 

« Je ne sais ce que c’est que la chose que tu appelles religion

,mais je ne puis qu’en penser mal ,

puisqu’elle t’empêche de goûter un plaisir innocent

auquel nature ,la souveraine maîtresse ,nous invite tous« 

 

Dans dans son article sur la Jouissance de l’encyclopédie ,exaspéré par les tartufe , il s’écrit 

Tais toi,

malheureux ,

et songe que c’est le plaisir

 qui t’as tiré du néant »

 

Large pour la morale individuelle, pourvu que l’homme n’empiète pas sur la liberté de son voisin ,Diderot est plus soucieux de morale sociale L’homme est un être destiné à vivre en société .D’ou l’ineptie, la folie de la vie dans les cloîtres

 

« Placez un homme dans une forêt, il y deviendra féroce;

Dans un cloître …c’est pire encore :

On sort d’une foret ,

on ne sort plus d’un cloître ;

on est libre dans la forêt ,

on est esclave dans le cloître ,

…(la religieuse )

 

Voltaire  léger ,moqueur ,cynique

vit le siècle présent

Diderot débraillé

épris de technique

c’est déjà le siècle suivant

 

Du romantique

Il a l’allure

mais de la mystique

n’en a cure

 

Voltaire luttera contre la superstition et l’erreur

mais lui c’est autre chose

c’est un monde

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Le XVIIIe siècle : Le siècle des libertins

20 juin, 2015

En 1715 Louis 14 meurt

la réaction ne se fit pas attendre .

Les nobles ,les courtisans sont  las des Maintenon .

Ils sont las des théologiens ,des Jésuites ,des Jansénistes 

Ils  s’empressent  de secouer le joug de l’hypocrisie .

Les duchesses ,les marquises, et même les abbés organisent des fêtes ,se réunissent aux palais du Luxembourg ou au Temple .

C’est le temps de la régence .

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Le régent montre l’exemple de la plus grande immoralité.

La duchesse de Retz, a des mœurs si légères qu’on la surnomme  » Madame fiche le moi ».

Les belles « étaient prompts à montrer le bijou « ,fort incitées « à secouer le pochet » .

On ramonait, on enfilait, on carillonnait

A aucune époque les femmes ne furent mieux » foutues seringuées ,cliquetées ».

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Beaucoup de  libertins ,précurseurs du marquis de Sade écrivent::

C’est époque de  Duclos de Crebillon fils ,de l’abbé Prevost qui publie Manon Lescaut,

C’est l’époque du beau Richelieu  petit neveu du cardinal, et cousin du régent.

  Hamilton publie : »les mémoires du duc de Grammont » mémoires romancées ,frivoles. Certains romans de Marivaux sont très légers

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Les peintres aussi rejettent le classicisme du 17é siècle .

Ils cherchent à créer  et découvrent la légèreté  dans la peinture Que de grâce chez Watteau ,Fragonard ,Boucher ,Quentin de la tour ,Watteau !

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Le style rococo dans les châteaux et les riches demeures

est un style  destiné aux courtisans recouverts de dentelles

c’est léger, léger 

Un style efféminé  pour des  salons

avec de multiples objets décoratifs ,des  ferronneries, de la fine porcelaine 

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Souvent on a retenu de ce siècle

que cette frivolité des riches et de la noblesse

mais le XVIIIé siècle  fut aussi un siécle chrétien

et même très pratiquant

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Le vrai XVIII siècle : Non celui des libertins mais celui des croyants

19 juin, 2015

Rien de commun entre la frivolité des courtisans du XVIII é siècle   

et la vie réelle des Français, paysans, commerçants, artisans, bourgeois  

Ceux-ci au contraire sous l’influence d’un clergé rénové

purifient leur foi et leurs mœurs 

En même temps ,de multiples congrégations  ( frères des écoles Chrétienne ,sœurs de la sagesse ….)

ouvrent des écoles pour les plus déshérités 

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Le clergé et les mœurs

Plus de 40 % des livres qui sont publiés au cours du siècle  sont des livres religieux 

dont deux livres  destinés au clergé et souvent réédités

 « Les conférences de Paris sur la morale » par Le Semellier 

 « les devoirs du pasteur » par Collet un lazariste

ll y est surtout question de pureté ,de travail, de bonnes mœurs 

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 La pureté

Les séminaristes sont mis en garde contre toute impureté

Le péché d’impureté est  pire que tout

c’est un péché mortel

Il faut se confesser pour la moindre faute

le père Croiset un jésuite écrit

« la charité s’éteint, l’humilité disparaît ,la dévotion s’évanouit ,la foi même chancelle si la pureté manque (Croiset)

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Dans les villages, dans les paroisses

les curés sont à l’affut et mènent une lutte acharnée ,tenace contre toute activité sexuelle avant le mariage

Dieu ne bénit guère les mariages où le crime a précédé la bénédiction de l’église  (Le Semellier)

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L’éducation

les écoles mixtes sont interdites 

les enfants doivent être châtiés  même pour des fautes légères

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Les loisirs

On peut prendre des loisirs mais modérément

Le Christ  ne prit jamais de récréation (Collet)

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Les curés exigent la fermeture des cabarets à l’heure des offices religieux 

les curés doivent exhorter leurs paroissiens à s’abstenir r de ces festins crapuleux qui ne suivent  que trop souvent la cérémonie du baptême .Ce n’est point par la débauche qu’on célèbre les miséricordes infinies du Seigneur (Collet)

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L’absolution et les sacrements sont refusés aux comédiens de profession…

Il est vrai que dans les collèges des jésuites, on jouait chaque année des tragédies

« mais ces tragédies sont des drames poétique qui se déclament avec modestie ,sans aucun personnage de femmes ;les sujets en sont pieux » (Le Semellier)

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A l’opéra ce ne sont que scènes lubriques (Collet )

 

Le XVIIIe siècle : Un siècle de savants

17 juin, 2015

Au XVIII é siècle il n’y a pas eu que des libertins ,des salons,des philosophes 

ce fut aussi le siècle des savants 

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Newton (+1727)

se trouve  au départ d’un élan prodigieux.

Premier savant moderne, il scrute le monde des étoiles,

et dernier alchimiste, il recherche Dieu au milieu de ses cornues

Le premier traité de Physique est écrit par l’abbé Nollet

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Linné (+1737)

en Suède contemple les fleurs, les animaux et fait sa célèbre Nomenclature.

Ebahi ,ravi, il s’exclame

J’ai vu Dieu dans une fleur »

Pourquoi n’a t il pas été béatifié pour une telle phrase, révélatrice de tout son être?

Il est vrai que ses descriptions étaient un peu trop érotiques

 et effarouchaient les innombrables « Tartufe » du clergé

« trois jeunes filles rougissantes  (les pistils) servent la nymphe intrépide et six jeunes gens (les étamines) ,cortège énamouré la défendent

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Leuwenhoek (+1723)

est un humble drapier ,ami intime de Vermeer ,sans aucune formation universitaire .

Poète, avec un cœur émerveillé et pur ,il met au point le premier microscope ,

pour observer ,scruter , admirer  .

Il découvre les globules rouges ,il examine des ailes de mouches, des cheveux , des rognures d’ongles, Il note et dessine .Un jour dans une goutte d’eau trouble ,il découvre « un grand  nombre d’animalcules « 

« Ce fut pour moi, des nombreuses merveilles que j’ai pu découvrir dans la nature, la plus merveilleuse de toutes…Jamais devant mes yeux n’est apparu spectacle plus plaisant que celui de ces milliers d’être vivants logés dans une gouttelette«  

Ses voisins le disent magicien .

Il fut tout surpris de recevoir un jour la visite de ceux qu’on appelle les « grands de ce Monde »

 Qui était Grand ?

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Lavoisier (+ 1794)

 fondateur de la vraie Chimie. il sera guillotiné.

 Décidément l’ Eglise n’est pas unique et le fanatisme se trouve partout .Il est vrai que Lavoisier était aussi un des fermiers généraux qui  » murant Paris murmurant » taxait tous les commerçants qui entraient dans la ville ce qui lui a permis de se constituer un  laboratoire magnifique

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Coulomb(+1806)

 étudie l’électrostatique et le Magnétisme

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Ampère(+1836)

un Homme complet à mettre au rang des saints.,

car en plus de sa science ,de son génie ,de sa générosité innée ,il avait une foi profonde.

 Mais il n’entre pas dans le schéma du bon Chrétien défini par l’église .

Au lieu de fermer les yeux pour s’enfoncer dans une oraison profonde ,

il a le tort de regarder ,de mesurer, de s’émerveiller

J Gay dans « lectures scientifiques » écrit

« qu’après des années de doute et de lutte, Ampére avait retrouvé la plénitude et la simplicité de la foi et de la pratique religieuse« 

Or Ampère fait parti des plus grands scientifiques de tous les temps,

au même titre que Lavoisier, Newton  ,Pasteur ,Einstein

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En 1783, Six ans avant les débordements de la révolution, Montgolfier s’élève dans les airs.

 L’homme qui rêve aux espaces commence  la conquête des cieux.

 Oui déjà ! Voilà le siècle des savants !

 

Le clergé réformé du XVIIIe siècle en France

16 juin, 2015

Le clergé 

En France ,au cours du XVIIe siècle

le clergé « étaient encore si ignorant qu’il ignorait le latin .

Il n’y avait point de différence entre les clercs et les laïcs  pour les habits et la conversation …

ils marchaient en habits courts de diverses couleurs ;

La soutane était gardée dans l’église avec l’aube ….

Leurs divertissement était la chasse et le jeu… »

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Peu à peu  Bérulle, François de Sales, Vincent de Paul , Bourdoise ,Olier, Condren ,Tronson

vont  transformer les mentalités et appliquer  les résolutions du concile de Trente   

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Dés 1650 il existe à Paris une élite sacerdotale 

Entre 1680 à 1720 ce clergé digne devient majoritaire dans la plupart des dioceses

Vers 1740 la soutane, le célibat, les bonnes mœurs sont devenus la norme

Fini ! le scandale des mauvais prêtres

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La formation

Les séminaires se multiplient

Les études s’allongent 

Les candidats au séminaire doivent obligatoirement faire 2 ans de philosophie

à la fin de leur cursus scolaire avant d’entrer au séminaire

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Le séjour au séminaire dure  en moyenne 16 mois

mais parfois 2 ans ou même  3 ans 

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Les formateurs enseignaient  peu de théologie

Ils se méfiaient des dogmes mal compris , des hérésies , des jansénistes

Ils préféraient insister sur la pastorale et la morale

Vincent  de Paul lui-même disait 

« On a davantage besoin de piété , d’explication des  céremonies ,de  prédication et du catéchisme ,

que de beaucoup de doctrine »

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Cependant les manuels de théologie se multiplient  

celui de Tournely en 1726 et surtout de Collet en 1733

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Après 1750  paraissent les encyclopédies

les philosophes commencent à répandre leur « lumière »

Les clercs ne peuvent pas rester à la traîne 

Ils sont emportés par le mouvement

et doivent se mettre au parfum

Ils lisent Voltaire , Rousseau, Diderot

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Les œuvres de l’abbé Bergier  ,l’encyclopédiste chrétien, l’adversaire redouté des philosophes

se retrouvent dans toutes les bibliothèques des séminaires 

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Les bibliothèques des prêtres  

A la fin du 17e  siècle ,  rares étaient les curés de paroisse qui possédaient plus de 10 livres

Ils avaient leur bréviaire et leur missel

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Peu à peu la liste s’allonge

On trouve

la bible, des commentaires  sur les évangiles et les épîtres 

des pères de l’église  ,saint augustin l’Imitation de Jésus Christ 

l’introduction à la vie dévote

le catéchisme du concile de Trente…

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Par contre ,à la fin du 18é siècle beaucoup de prêtres possèdent plus de 100 volumes ..

autant que les laïcs les mieux pourvus

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Le bon curé

n’est pas celui qui pense,

celui qui médite sur des grands textes 

le bon curé c’est un pasteur pieux ,prudent, soumis ,sans prétention intellectuelle 

Il se contente de ce qu’il a appris au séminaire

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Le prêtre est à l’abri du besoin

Il est plus riche que ses paroissiens

Les  curés ont parfois de bons bénéfices

Les autres ont la portion congrue  et feront la révolution

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Les évêques

Eux aussi deviennent dignes 

Ils séjournent davantage dans  leur diocèse

et font régulièrement des visites pastorales

Ils sont même d’excellents administrateurs

Taine lui même  ne cache pas son admiration

  j’ai lu 20 volumes de procès verbaux de leurs état (Languedoc ,Provence …) On ne peut voir de meilleurs citoyenss ni d’administrateurs plus intègres » (Taine)

Mgr de Boisgelin ,en Provence ,dessèche des marais

Mgr de Dillon (Narbonne) unit Lyon à Toulouse par un système de canaux

Mgr de Royere (Castres)  construit 4 routes et plusieurs ouvrages d’art …

Mgr de Beaumont fait restaurer à ses frais 45 métiers à tisser

L’evêque d’Albi  au cours de ses tournées pastorales est accompagné par un médecin qui inocule le vaccin contre la variole

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Evidemment il y a toujours des cas !

Un certain haut clergé  qui mène une vie très décontractée 

mais ce n’est qu’une minorité que l’histoire ne fait que citer

Le cardinal de Bernis

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Mgr Loménie de Brienne

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Mgr de Jarente

 qui menait une vie de grand seigneur car il  était Abbé commanditaire de plusieurs grandes abbayes dont Lérins  et  St Wandrille en Normandie Il avait un caractère très conciliant débonnaire et cherchait à mettre tout le mode d’accord  Jansénistes et papistes ,libertins et chrétiens …Pour ces qualités de négociateur il est  donc choisi pour administrer la feuille des bénéfices et les biens des diocèses  en attente de titulaire .Il loge la plupart du temps dans les combles du château à Versailles ou il fréquente les grands du royaume .En compagnie de Choiseuil et du clan de  Pompadour, .il passe des soirées fort agréables ,habillé de satin et de velours

« Qui a vu les dentelles de Mgr Jarente a vu tout le 18é s »

Il rejoint enfin son diocèse et mène une vie somptueuse à Meung sur Loire . A Orléans il termine la façade de la cathédrale et ses 2 tours en pièce montée qui sont  les reflets de tout un siècle de frivolité

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Sans oublier plus tard  Talleyrand  et les évêques constitutionnels

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L’évangélisation

En tous les cas puisque les prêtres ont mieux formés

ils vont réformer ,et évangéliser 

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Le cléricalisme

Ils vont aussi

s’attaquer aux superstitions

et peu à peu abuser de leur autorité

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Les Messieurs de Saint Sulpice au cours du XVIIIés

16 juin, 2015

Les grands séminaires de Paris

Au cours du 17è siècle furent fondés  

4 séminaires remarquables où seront  formés au cours du 18é s un clergé sérieux et vraiment apostolique  

Celui de l’Oratoire

Celui de Bourdoise à, saint Nicolas du Chardonnet 

Celui de saint Vincent « la gueuserie des bons enfants »

et surtout celui fondé par Olier à  saint Sulpice

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Saint Sulpice

Olier le fondateur de Saint Sulpice en 1641 voulait former  des «  prêtres de feu »

« o âmes de prêtres ! Où trouvera t on une dilatation et une extension de zèle et de charitè semblables  à celles qui doivent  être en vous ?

il eut pour successeur Alexandre de Bretonvilliers (1657-1676)

puis  Louis Tronson    

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Louis Tronson  (1676-1700)

Il marque profondément le séminaire de son empreinte  

il est certes zélé

mais avant tout il est  l’homme de la régularité

l’homme  de la normalité

sans souplesse

rigide

conventionnel

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L’ homme du règlement  

 Chacun veille à son emploi particulier  et cette vigilance continuelle et universelle entretient dans la maison ,un ordre ,un silence ,une exactitude et un recueillement qui ne le cèdent en rien t aux communautés réformées…C’est une assemblée de personnes d’élites  raisonnables et ferventes 

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Ils façonne ces « messieurs de saint Sulpice »

« des prêtres dignes qui marchent lentement et la tête penchée » 

rien à voir avec ces « messieurs de sainte Geneviève » mondains et fantaisistes

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Tronson se méfie des mystiques

Il sera à Issy avec Bossuet pour condamner Madame  Guyon et Fénelon 

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Le petite séminaire

On lui doit aussi  la création d’un petit séminaire  pour les étudiants pauvres qui ne pouvaient pas se  payer de pension

Il y a accueilli  entre autre le jeune Louis Marie Grignon de Montfort

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IL plaça à la tête de ce séminaire Mr Brenier ,un homme austère et scrupuleux

et Mr Baüyn ( 1641-1696 ) ,un converti issu d’une famille protestante 

 «  rempli de Dieu et  vide de tout le reste »

un modèle de « pasteur » qui enseignait le catéchisme avec des méthodes  très originales et dynamiques 

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François Leschassier

succède à Tronson  de 1700 à 1725

avec le même esprit

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Comme Tronson

il est calme, modéré, prudent ,bonhomme

il veut des prêtres humbles et cachés

des hommes de prière et d’oraison 

soumis ,obéissants

sans excentricités 

des hommes de communautés

même nourriture, même récréation

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Un modèle de prêtre

 Avec Tronson et Leschassier est né un modèle de prêtre

 

Ce sont ces prêtres 

discrets, humbles 

qui évangélisèrent la  France

au cours du 18é siècle

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Ils survivront jusqu’au 20e siècle

Bernanos en témoigne  

dans « le journal d’un curé de campagne » 

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