Archive pour la catégorie 'Le XVIIIés'

Caussade : L’abandon à la Providence divine (Ch. I à III). Confiance Dieu est là

29 mars, 2015

Dieu parle encore aujourd’hui comme il parlait autrefois à nos pères ,

lorsqu’il n’y avait ni directeur ,ni méthodes

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Dieu est là

L’action divine inonde l’univers

Elle pénètre toutes les créatures

Elle les surnage partout  où elles sont

Elle y est, elle les devance ,elle les accompagne, elle les suit

Il n’y a qu’à se laisser emporter à ses ondes

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Plût à Dieu que tous les hommes connussent combien il leur serait facile d’arriver à un éminente sainteté 

Il ne s’agit pour eux que de remplir fidèlement les simples devoirs du christianisme …d’embrasser avec soumission les croix qui s’y trouvent attachées et de se soumettre à l’ordre de la providence

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L’abandon (Ch. II)

Tout ce que les autres trouvent par leur soin ,

cette âme le reçoit dans son abandon ,

et ce que le autres gardent avec précaution pour le retrouver quand il leur plait ,

celle-ci le reçoit au moment du besoin et le laisse n’en admettant précisément que ce que Dieu veut bien en donner

….Cette âme ne se porte à aucune chose de son propre mouvement

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Comment se fait il que ces âmes qui s’abandonnent  soient si souvent en butte aux contradictions ?

C’est  parce qu’’après s’être acquittés  comme les autres chrétiens de ce qu’exige l’église

on veut les astreindre à des pratiques genantes (dévotions diverses) dont l’église ne fait aucune obligation …

et si elles  ne s’y prêtent pas, elles sont accusées de donner dans l’illusion

Si quelqu’un sort du train commun, voilà qu’on l’accable  de maximes, de conduites, de méthodes et sa vie devient suspecte

…tandis que cette âme est arrivée dans cette belle région où l’on ne respire  qu’abandon  et où l’on commence à posséder Dieu par amour

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…mais elle se maintiendra dans une entière liberté,

Toujours prête à obéir au mouvement de la grâce

 dés qu’il se fera sentir 

et à s’abandonner au soin de la providence 

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Ne marcher que dans cette voie où l’on ne subsiste qu’en Dieu et dans le devoir présent       

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la présence de Dieu (Ch .III)

Vraiment dit Jacob ,Dieu est là et je n’en savais rien !

Vous cherchez Dieu  et il est partout

 tout vous l’annonce

tout vous le donne ,

il est passé à côté ,autour, au-dedans, en travers de Vous 

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Jésus n’est pas toujours là où on l’attend

Marthe cherche à contenter Jésus par de beaux apprêts ,

Marie  veut contenter Jésus comme il lui plait

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Jésus trompe Marie Madeleine qui le prend pour le jardinier

et Madeleine le cherche sous l’apparence de l’idée qu’elle se formait

Les apôtres voient Jésus et le prennent pour un fantôme

Dieu se déguise à l’âme pour l’élever à la pure foi

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vivre de foi

 c’est donc vivre de joie

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Caussade : L’abandon à la Providence divine (Ch. IV et V) : les voiles de la foi

26 mars, 2015

Le « traité où l’on découvre la vraie science de la perfection du salut

serait d’après les spécialistes

le livre spirituel le plus important du XVIIIé  siècle

l’auteur en serait une dame de Lorraine 

mais le livre fut attribué au P Caussade

sous le titre « L’abandon à la providence divine »

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Dieu est toujours là

prés de nous 

il se cache

mais il faut lui faire confiance

S’abandonner

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Les voiles de la foi (Ch  IV)

Dieu se cache  derrière des voiles

le large ,le solide et la pierre ferme ne se trouvent que dans cette vaste étendue de la volonté divine

qui se présente sans cesse

sous le voile des croix et des actions les plus ordinaires

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Il faut recevoir les peines et les devoirs d’état comme des voiles qui cachent et donnent Dieu 

Sous ce nom de voiles j’entend  les infirmités corporelles, les faiblesses spirituelles

entre les mains de Dieu tout réussit …

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C’est par ces choses qui désolent la nature qu’il prépare l’accomplissement de ses plus hauts desseins

il opère la vie sous les ombres

ainsi quand les sens son effrayés ,

la foi qui prend tout en bonne part est pleine de courage et d’assurance

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L’âme de foi  n’est jamais malheureuse

« tiens ferme, marche et ne crains rien »

Elle est toujours  contente  de Dieu

contente de ce qu’il fait en nous et nous fait faire

l’âme de foi est persuadée que c’est Dieu qui la conduit 

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Les touches du pur amour(Ch. V)

Aimez cette simple touche que l’esprit saint produit dans votre cœur

cette touche s’appelle pur amour

le pur amour voit sent et croit

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La pure foi croit sans voir ni sentir

..Il n’y a point d’âmes qui ne reçoivent cette précieuse touche du pur amour

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La bonne volonté

Ce qu’on appelle les  faveurs extraordinaires

 ne le sont que parce que peu d’âmes sont fideles

 prêtes à s’abandonner

et  à faire la volonté de Dieu

Quelle abondance de biens eut fait couler dans leur sein

la soumission totale d’une bonne volonté toujours constante

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Il faut faire la volonté de Dieu d’abord en faisant son devoir d’état

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Caussade : L’abandon à la Providence divine (Ch VI à VIII ) : Faire la Volonté de Dieu en accomplissant son devoir d’état

25 mars, 2015

Le « traité où l’on découvre la vraie science de la perfection du salut

serait d’après les spécialistes

le livre spirituel le plus important du XVIIIé  siècle

l’auteur en serait une dame de Lorraine 

mais le livre fut attribué au P Caussade

sous le titre « L’abandon à la providence divine »

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Selon l’auteur il faut s’en remettre totalement à Dieu

se méfier des règles de vie et de certains directeurs spirituels  

Ne chercher que la Volonté de Dieu

et faire son devoir d’état

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Sans règles ni directeur (Ch. VI )

Se méfier de certains guides

car en général ces sortes de guide qui courent d’eux mêmes après les âmes

 méritent un peu qu’on se méfie d’eux

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Sans règles, rien de mieux réglé

Sans mesure, rien de mieux concerté

sans réflexions, rien de plus approfondi 

Sans efforts ,rien de plus efficace

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Perdez toutes vos anciennes formes ,méthodes et manières pour vous revêtir

en mourant et en ressuscitant de celles que cette divine nature vous désignera  elle même 

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La volonté de Dieu (Ch.VII)

L’ordre de Dieu ,le bon plaisir de Dieu ,la volonté de Dieu ,la grâce,

 tout cela est la même chose 

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Ce qui nous arrive à chaque instant par l’ordre de Dieu est ce qu’il ya a de plus saint, de meilleur et de plus divin pour nous

La volonté de Dieu est l’essentiel le réel et la vertu de toute chose

C’est la volonté de Dieu qui donne aux choses ,l’efficacité pour former Jésus Christ  dans le fond de notre cœur

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je ne réduirai point comme les quiétistes  toute la religion au néant d’actions ….

car ce qui est la perfection c’est l’ordre de Dieu

Laissons le faire 

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Le devoir d’état (Ch. VIII)

L’essentiel de l’abandon ,c’est ce que Dieu exige de l’âme

C’est le devoir d’état

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Tout ce qui est de ce devoir d’état est à la portée du chrétien

Dieu n’attend de nous que de nous voir accomplir sa volonté

et ce qu’il nous demande est toujours en fonction des capacités qu’il nous a donné

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Je n’est pas autre chose à faire ou à savoir

 qu’à me tenir ferme sous la main de mon maître

 à aimer ce maitre et à souffrir son action pour l’ouvrage auquel je suis destiné

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Demeurer en paix dans l’unité de Dieu par votre amour

et marcher à l’aveugle dans le sentier ferme et droit de vos obligations

si Dieu veut davantage de vous

Dieu vous le fera connaître

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A chacun de s’abandonner à Dieu

 et  pour certains l’ordre de Dieu se borne aux devoirs  de leur état

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En plus des devoirs extérieurs ,il faut encore être fidèle à cette loi intérieure

 que le saint esprit grave en nos cœurs

il n’y a point de voies particulière qui soit la plus parfaite

le plus parfait c’est se soumettre à la volonté de Dieu

chacun selon son état et sa condition

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agissant ainsi  la foi nous ouvrira  les yeux  

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Caussade : L’abandon à la Providence divine (Ch IX ) : Dieu se cache , la foi nous ouvre les yeux

24 mars, 2015

Dieu se cache

Dieu n’est jamais là où on l’attend

Il se fait tout petit

et plus il se fait petit , plus il est grand

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L’âme qui voit la volonté de Dieu dans les petites choses ,

dans les plus désolantes , les plus mortelles et qui en rit

 reçoit tout avec joie ,une jubilation un respect égal

 ce que les autres craignent et fuient

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Ah ! Que cette pauvreté de Dieu

,cet anéantissement jusqu’à loger dans une crèche ,

reposer sur un peu de  paille ,pleurant, tremblant

pénètre le beau cœur de Marie

…Demandez à Marie, à Joseph, aux mages ..aux bergers ;

Ils vous diront qu’ils trouvent dans cette pauvreté extrême

 un je ne sais quoi qui leur rend Dieu plus grand et plus aimable

Ce qui manque au sens rehausse

accroit et enrichit la foi

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Adorer Jésus sur le Thabor  aimer la volonté de Dieu dans les choses extraordinaires,

cela n’est pas aussi fort que d’aimer cette volonté dans les choses communes

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Marie verra fuir les apôtres

elle demeurera au pied de la croix et reconnaitra son fils ,

quelque défiguré qu’il soit par les crachats et les plaies  

Au contraire ces blessures le rendent plus adorable

plus aimable aux yeux de cette tendre mère

et plus on vomira contre lui des blasphèmes

 plus sa vénération sera grande

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La vie de foi n’est qu’une poursuite continuelle de Dieu

 au travers de ce qui le déguise ,le défigure

Ainsi Marie depuis l’étable jusqu’au calvaire trouve toujours un Dieu

que tout le monde méconnait abandonne et persécute 

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Les mystères de la création

la parole de Dieu est pleine de mystère ,

Sa parole exprimée à travers les événements du monde ne l’est pas moins

Que de mystères !

la chute  d’Adam .. le déluge …l’idolâtrie  …les traitements fait à Jésus Christ

,les plaies de l’apocalypse,  tous les malheurs qui arrivent dans le monde

Quoi donc ?

Ce sont là les paroles de Dieu ?

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Que de ténèbres !

Que d’obscurités !

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Dieu ,parle ainsi aux hommes

mais au lieu d’entendre en cela la voix de Dieu

et de respecter l’obscurité et le, merveilleux de sa parole

..on trouve à redire à tout , on veut ajouter, dominer, réformer ….

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La foi nous ouvre les yeux

Ne voyez vous pas que vous mesurez par les sens et la raison

 ce qui ne peut se mesurer que par la foi ?

il faut la foi pour tout ce qui est divin

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Nous sommes vraiment instruits que par les paroles que Dieu prononce exprès pour nous

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On ne sait parfaitement que ce que l’expérience nous a appris par la souffrance et par l’action

la foi nous enseigne que c’est le suc de la sagesse qui pénètre par les peines

la foi donne une face céleste à toute la terre

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Cette vie de foi existe partout est toujours

Nous entendons dire que  les premiers siècles étaient le temps des saints  

mai quelle est donc  cette façon de parler  

Dieu agit en tout temps

maintenant comme au premier  temps  

mais il est caché

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Jésus parle à tous les cœurs il dit à chacun une parole de vie

une parole unique mais on ne l’entend pas

on écoute pas ce qu’il dit à nous-mêmes

tout ce qui coule aujourd’hui de vous coula hier

l’action divine inonde toutes les créatures

Quelle folie de ne pas trouver Dieu dans le déluge 

de ne pas trouver Dieu, de ne pas le gouter

Tout est main de Dieu

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L’action divine

Les livres que le saint esprit dicte présentement sont des livres vivants

Chaque âme sainte est  un volume

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La lecture spirituelle par l’action divine nous donne souvent de comprendre

ce que les auteurs de ces écrits  eux mêmes n’ont pas bien compris

Ainsi Dieu se sert des paroles et des actions des autres pour nous révéler des vérités

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Ainsi les sermons les plus simples ,

les conversations les plus communes et les livres les moins relevés

deviennent pour ces âmes, par le volonté de Dieu des sources d’intelligence et de sagesse

l’action divine communique aux âmes simples

 et les éclaire parfois avec de la boue

comme avec  la plus subtile matière

 

Caussade : L’abandon à la Providence divine (Ch X et XI ) : Le mal et les illusions

23 mars, 2015

Le « traité où l’on découvre la vraie science de la perfection du salut

serait d’après les spécialistes

le livre spirituel le plus important du XVIIIé  siècle

l’auteur en serait une dame de Lorraine 

mais le livre fut attribué au P Caussade

sous le titre « L’abandon à la providence divine »

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Le mal dans le monde (ch X)

L’auteur constate  que le mal domine apparemment le monde 

Dieu est certes parmi nous

mais nous ne le voyons pas

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Jésus après sa résurrection surprenait ses disciples dans ses apparitions.

Il se présentait  à eux sous des signes qui le déguisait et aussitôt qu’il se découvrait ,il disparaissait

ce qui fait que nous sommes toujours surpris et que nous ne connaissons une  opération que lorsqu’elle ne subsiste plus

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Le mystère d’iniquité

Le combat commencé au ciel entre Lucifer et saint Michel dure encore

Ce mystère d’iniquité n’est que l’aversion de la volonté de Dieu

C’est le « désordre » du diable

ce désordre est un mystère

tous les impies … tous ces princes malfaisants ne sont que des bêtes qui sont montés de l’abime

et dont il est question dans le livre de Daniel et dans l’apocalypse

**

l’histoire ancienne  sainte et profane n’est que l’histoire de cette guerre

cette  tête d’or, ce corps d’argent, d’airain et de fer  tout cela n’est qu’un fantôme de poussière éclatante

et un petite pierre suffit pour les renverser

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Tous ces monstres ne viennent au monde que pour exercer le courage des enfants de Dieu

ce n’est qu’un spectacle continuel qui fait la joie du ciel  ,l’exercice des saints de la terre et la confusion de l’enfer

Ainsi tout ce qui s’oppose à la volonté de Dieu ne sert qu’à la rendre plus admirable 

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La foi

Dans un tel monde

où Dieu semble absent

la foi seule nous sauve

il faut s’abandonner à Dieu

lui faire confiance

malgré tout !

 

La foi est la mère de la douceur  de la confiance de la joie .

La foi ne peut avoir que de la tendresse et de la compassion pour ses ennemis qui l’enrichissent si fort à leur dépens

…Plus l’action de la créature et dure

plus celle de Dieu la rend avantageuse à l’âme

…Plus les sens sont révoltés ,désespérés  incertains

plus  la foi dit :Dieu est là !Tout va bien

l’âme qui cherche la volonté de Dieu le fait parfois  sans s’en rendre compte

et d’autre fois en toute connaissance

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Mais cette foi n’est elle pas une illusion ? (Ch XI )

Puisque la foi est obscure 

De quelle côte faut-il aller ?

tout me fait peur !

 tout me peine

Confiance car il est impossible que Dieu mène une âme sans lui imprimer une certitude de la bonté de sa voie

 qui est d’autant plus grande qu’elle est moins perçue

qu’avons nous besoin de lumière puisque  nous ne marchons pas

C’est Dieu qui nous porte

plus nous serons dans les ténèbres

plus notre foi sera grande

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Est-ce du quiétisme ?

Quiétistes ignorants et sans expériences

,qui voulez une paix et une insensibilité

qui n’ a même pas été  en Jésus et Marie

ni dans les David ,les prophètes et les apôtres

l’état de la vraie foi est un état de pure croix

tout est sombre tout est pénible

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Il est vrai que l’âme est résignée

il est vrai qu’elle se  contente du bonheur de Dieu

mais elle ne sent rien de cela …

tout est souvent ténèbres

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la foi est la lumière du temps

la foi  seule atteint la vérité sans la voir

elle voit tout ce monde comme s’il n’était pas

,voyant tout autre choses que ce qui est apparent

c’est la foi qui convainc toutes les créatures de mensonge 

c’est par elle que Dieu se révèle et se manifeste en toute choses

La foi  ôte le voile et découvre le vie éternelle

 

Les jésuites expulsés de France en 1763… avec la « grâce » des jansénistes

22 mars, 2015

Sous l’influence cachée et nefaste des jansénistes

les assemblées du clergé et le parlement ne cessaient de s’opposer au roi

sous Louis XV et Louis XVI

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Il en fut ainsi  à propos des jésuites

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Le  père Lavalette

en 1753 le père Lavalette

pour financer ses œuvres en Martinique

faisait du commerce illégalement

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Tout lui réussissait jusqu’au jour où les bateaux du bon père furent capturés par des corsaires anglais 

le pére Lavalette  se retrouve  en faillite ,ne peut plus payer ses dettes et passe devant la  justice

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Quelle aubaine !

Tout le monde n’attendait qu’une occasion pour se débarrasser des jésuites

Madame de Pompadour poussait à leur ruine

le duc de Choiseul voulait leur perte

les jansénistes et les philosophes les rejetaient

le parlement allait les supprimer 

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Condamnation des jésuites

Seul Lavalette est coupable

mais on accuse tous les jésuites

on les menace

ils se défendent

Le roi Louis XV plein de bonne volonté est débordé

en Mars 1762 par un édit , les jésuites sont condamnés

Le 1 Avril le parlement fait fermer les 84 collèges des jésuites   

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Réaction de l’assemblée du clergé

le 1 mai 1762 la France était en guerre

et le  roi avait besoin d’argent

et comme d’habitude  il s’adresse au clergé qui se réunit en assemblée

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le clergé veut bien participer au frais

mais réclame la conservation des jésuites

« Tout vous parle sire en faveur des jésuites …L’ Eglise ,les âme chrétiennes ,les dépositaires du secret des conscience ,ceux qui ont été élevés par ses maitres respectables …,toute la jeunesse de votre royaume 

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En octobre 1763 Mgr de Beaumont  écrivit sa célèbre « instruction pastorale »

prouvant que les jésuites condamnés  avaient été faussement accusés

et jugés par des magistrats de mauvaise foi 

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Les jansénistes

évidemment les jansénistes se réjouissent

en 1761 voltaire écrit

le seul moyen pour retrouver la paix serait d’étrangler le dernier jésuite avec les boyaux du dernier janséniste   

La même année D’ Alembert écrit  à Voltaire :

 « Que la canaille janséniste nous débarrasse des polissons jésuites.

Ne fais rien pour empêcher que ces araignées se dévorent les unes les autres ».

 En 1763 il écrit de nouveau 

« Les jésuites étaient les troupes régulières et disciplinées luttant sous l’étendard de la Superstition

…Les jansénistes ne sont que des cosaques dont la Raison va vite se débarrasser maintenant qu’ils doivent se battre seuls. »

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Le parlement

Les parlementaires étaient divisés

Beaucoup avaient été élevés par les jésuites

Les plus hargneux ,cependant ,eurent gain de cause

sans doute encore encouragés par les jansénistes  

et excédés par l’instruction pastorale de Mgr de Beaumont  

Face au roi hésitant 

ils exigèrent l’expulsion

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L’expulsion de France

Sur 4000 pères, à peine 5 se soumirent

les autres partirent 

On confisqua leurs biens ,

On ferma leurs maisons ,

On dispersa leurs bibliothèques …

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Puis ils furent  supprimés d’un peu partout

pour un certain temps

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L’influence des jansénistes au cours du 18e siècle aprés le bulle Unigenitus

20 mars, 2015

Le XVIII e siècle fut le siècle des lumières  ?

OK !

mais en partie seulement

Il y a eu aussi les illuminés

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En France, ce siècle fut avant tout le siècle de Louis XV et de Louis XVI

malmenés par 3 mouvements très influents 

qui les empêchaient de gouverner

et qui ne cessaient de semer la Zizanie

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Les assemblés du clergé  refusaient d’aider le roi en payant des taxes 

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 Les parlementaires refusaient d’enregistrer  les édits du roi

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 Les  jansénistes sont partout

dans le clergé ,dans le parlement,

chez les aristocrates et chez les artisans   

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La Bulle Unigenitus et les réflexions morales de Quesnel

On est en pleine religion

Rien à voir avec les écrits des philosophes

C’est une bulle papale 

qui  va être à l’origine du sourd mécontentement qui ne va pas cesser de s’amplifier

jusqu’ à la révolution

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Le pape s’oppose aux réflexions morales de Quesnel  

et reproche à son auteur

- sa théorie sur l’efficacité de la grâce au point d’anéantir la liberté personnelle

- son gallicanisme hostile à l’infaillibilité du pape

- son attachement au  richerisme

c’est-à-dire au rôle des curés dans le gouvernement des diocèses  face à l’épiscopalisme triomphant

- un certain rigorisme 

- le droit aux individus de s’opposer en conscience aux autorités

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Pas croyable l’effet d’une telle bulle !

Dés 1713

le parlement s’oppose  à son application en multipliant les « remontrances »

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La crise des années 1725-1730

En plein siècle de la lumière 

les jansénistes rassemblent  des reliques  de Port Royal

A saint Jacques du haut pas ,on vénère  le corps de saint Cyran

A saint Etienne du Mont  ,on  recueille les corps de  Pascal, de Racine  et de Lemaitre de Sacy

A saint Médard celui de Nicole

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Les prêtres du séminaire de saint Magloire répandent des revues  et des fascicules censurés

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Nicolas le gros, un chanoine de Reims, écrit

« Du renversement des libertés anglicanes »

en réclamant plus d’autorité pour les curés

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Saint Médard  

a partir de 1727 commence les convulsions à Saint médard  

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Elle vont continuer plusieurs années

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Mais dés 1730 le clergé en general

se soumet aux rois

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Les parlementaires

En 1750, Les parlementaires prennent la relève

Chose inouïe !

en plein milieu « du siècle des lumières »

les membres du parlement crient au scandale 

car  le curé de Saint Etienne du Mont refuse de donner les sacrements à un janséniste

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Incroyable !

et on nous dit qu’au XVIIIe siècle

il n’y avaient plus de croyants 

mais que des philosophes éclairés

du reste ne l’oublions pas

il y avaient souvent

pendant tout le siècle

des processions en plein Paris  pour conjurer les calamités   

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Enfin bon !

En 1753 ce sont encore les gallicans et les jansénistes qui  s’opposent au roi

le roi refuse de les recevoir, embastille 4 meneurs  et disperse les autres magistrats dans 7 villes dont Bourges

mais la justice fait grève

  ……et le roi capitule    

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Les parlementaires se rendent alors compte de la faiblesse du roi 

les jansénistes ne sont plus au  premier  plan 

mais ce son eux qui ont appris aux parlementaires à protester

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Les parlements sous Louis XIV et Louis XV

19 mars, 2015

Origine des parlements

Au Moyen Âge, le roi gouvernait avec 3 chambres

le Conseil du roi pour les affaires politiques,

la Chambre des comptes pour les questions financières,

et le Parlement pour la justice.

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Jusqu’au 15 é siècle, le parlement de Paris a compétence sur tout le royaume

puis à partir de 1422  d’autres parlements sont créés  dans les provinces

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Fonctions

Les parlements exerçaient la justice  au nom du roi

Ils  peuvent prendre des décisions pour régler les problèmes ordinaires   

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Ils n’ont pas le pouvoir de légiférer,

mais ils  enregistrent (dans des registres ) les actes royaux les édits ,les ordonnances

après avoir vérifié leur compatibilité avec le droit

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Un parlement peut donc très bien refuser d’enregistrer une ordonnance ;

il adresse alors au roi des remontrances

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Peu à peu, les parlements se mettront à utiliser ce droit, et deviennent

un contre-pouvoir face au pouvoir monarchique.

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La noblesse de robe

« Les officiers » c’est à dire ceux qui exerçaient un « office » dans la justice et les finances

étaient  tous les nobles  .

Ils devaient tous avoir fait des études universitaires et donc revêtir « la robe »des diplômés de l’Université.

Ils  formaient  la « noblesse de robe »

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Les parlements et le  roi.

Les parlements, en France  ont toujours soutenu le roi face à la papauté

et défendaient donc l’église anglicane

Lors de la Fronde parlementaire, (1648-1649). le Parlement de Paris réclame le droit de contrôler les finances du royaume.

Sous Louis XIV les parlements se soumettent au roi 

Sous Louis XV les parlement grognent davantage et multiplient leurs remontrances

On parle alors  du jansénisme parlementaire 

Les assemblées du clergé en France au XVIII és

17 mars, 2015

Origine des Assemblées du clergé

C’est d’abord  une histoire de gros sous  

 

Le clergé était très riche 

tandis que le roi avait  souvent besoin d’argent pour faire la guerre

ou calmer son peuple

Il voulut donc imposer des impôts au clergé

surtout au cours de guerres de religion

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L’assemblée de Melun  

En 1579, 40  cardinaux ,évêques et autres ecclésiastiques se réunirent

pour défendre les prérogatives du clergé et rédigèrent un règlement

une sorte de « constitution politique du clergé français »

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Les assemblées du XVIIIé siècle

Il se constitua ainsi peu à peu deux sortes d’assemblées du clergé

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L’assemblée des comptes 

pour examiner les comptes du receveur général de l’Assemblée.

Elle réunissait  32 députés. Deux par  province

l’un du premier ordre  (Evêque )

L’autre du second ordre (Chanoine ,Abbé, ou bénéficier).

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Les grandes assemblées réunissaient 64 députés

pour établir le montant du don gratuit

et discuter des problèmes divers

rapport avec Rome, avec les protestants ,avec les jansénistes …

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Il faut se souvenir aussi que le clergé avait de nombreux services à assurer

Certes !

au 18e s  le clergé possédait le 10% des sols

mais  aussi

il s’occupait des écoles, des hôpitaux et de divers services sociaux

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Le clergé et les rois

Louis XIV était croyant

il craignait Dieu

et tenait compte des remarques des évêques

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Il est vrai que souvent les évêques étaient  trés soumis et obsequieux

n’est ce pas Bossuet ?

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Sous Louis XV

Au moment  de l’expulsion des jésuites entre 1761 et 1764

le roi fait fi des évêques qui réclamaient  un droit de regard sur l’éducation de la jeunesse 

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Par ailleurs il les ménage

car il a besoin du pape dans sa lutte contre les jansénistes

et il a besoin d’un clergé efficace  au service du peuple

« la religion seule forme les vraies vertus et les rend utiles ,le courage du citoyen vertueux fait la force de l’Etat »

(Lefranc de Pompigan)

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Sous Louis XVI

En 1780 les évêques voulurent censurer les « mauvais livres »  car

« les leçons de la philosophie  retentissent jusque dans les ateliers des artisans et l’humble toit du cultivateur »

le roi fit la sourde oreille 

Le Journal de Barbier et les jansénistes

16 mars, 2015

Barbier

Barbier est un bourgeois de Paris

qui a tenu au cours du 18é siècle un journal

sur tous les événements importants

qui eurent lieu de son temps

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Son journal est une mine inestimable pour les historiens

autant que  le journal de Saint Simon sur les « potins » de la cour de Louis XIV

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Les jansénistes

Evidemment Barbier parle des jansénistes

qui faisaient souvent la « une » des gazettes de l’époque 

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Saint Médard

Barbier écrit le 1é Mai, 1733

«  Aujourd’hui est l’anniversaire

de la mort du bienheureux Paris, 

ce qui cause un renouvellement de dévotion à l’église de Saint Médard. 

Il y avait cette année, à neuf heures du matin, plus de cinquante carrosses, 

plus de trois cents personnes de toutes sortes d’états, et des cierges  dans  toutes les chapelles. »

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Les nouvelles Ecclésiastiques

Les jansénistes continuent toujours en secret 

et malgré les défenses

 à distribuer  leur journal « les nouvelles ecclésiastiques » 

 Dans les deux premières feuilles de cette année, 

l’auteur inconnu, 

peut-être enhardi par l’arrêt du 7 janvier, 

s’est fort déchaîné contre le mémoire de feu M. deBellefont, 

dernier archevêque de Paris .

.et de plus il a parlé très-vivement 

et avec beaucoup de mépris 

de la Constitution Unigenitus 

Cela a excité le ministère public qui a dénoncé ces deux feuillés à la Cour,

 lesquelles, sur les conclusions de messieurs les gens du Roi,

 ont été condamnées à être brûlées par la main du bourreau et qui l’ont été en effet.( février 1747 )

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On poursuit vivement les jansénistes déclarés. 

M. l’évêque de Mirepoix, qui a la confiance du Roi, et 

Mgr l’archevêque de Paris voudraient bien détruire cette secte,

 mais ils auront bien de la peine et les vexations 

ne feront qu’en augmenter le nombre et fortifier ce parti.

 Il n’y a pourtant pas d’autre moyen 

que d’éloigner les ecclésiastiques qui entretiennent le public

 dans la révolte et l’indépendance contre les décisions du saint-siége 

au sujet de la Constitution Unigenitus. (p 378 tome 4 ) 

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Billet de confession

Il est  à craindre  que 

par le crédit des jésuites et l’horreur qu’on a en Cour des jansénistes,

 il n’y ait quelque règlement pour autoriser l’usage des billets de confession

 qu’on pourrait introduire dans tous les cas, 

ce qui-donnerait un grand crédit aux gens d’église, 

et ce qui serait peut- être aussi cause un jour d’une révolution dans ce pays- ci 

pour embrasser la religion protestante.

 Il est quelquefois dangereux dans les grands États de trop gêner la liberté de conscience; et il faut éviter toute espèce d’inquisitions.( tome V p 2)

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Le parti janséniste est caché,  souterrain et inconnu 

mais il n’est que trop considérable dans le public,

 non-seulement à Paris, mais dans les provinces. 

Ils ont même pour eux sous main tous les protestants,

 à cause de leur opposition à l’Église romaine. 

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Dans le fait, l’objet de toute cette querelle sont les billets de confession 

qu’on exige pour les malades avant d’administrer les sacrements, Tome V p189

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Saint Etienne du Mont  

Il est singulier que tous les ecclésiastiques jansénistes,

 qui sont des appelants et qui n’ont jamais  voulu se soumettre, 

affectent de se loger sur la paroisse de Saint-Etienne, 

que l’on sait être la plus soumise aux ordres de M. l’archevêque. 

Le parti janséniste secret engage apparemment ces prêtres jansénistes, âgés et infirmes,

à se retirer sur cette paroisse, pour  occasionner des troubles

et pour soutenir par là, la bonne cause.(Juillet 1752. 255 tome V )

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