Archive pour la catégorie 'Chahdortt Djavann'

Chahdortt Djavann : La muette

19 août, 2020

J’ai 15 ans ,je m’appelle atemeh mais je n’aime pas mon prénom .Je vais être pendue bientôt …comme le fut la muette( p13)

 

 ce livre publié en 2008  a beaucoup de points communs avec le roman « Syngué sabour « ,Pierrer de patience

 d’Atiq  Rahimi  qui reçut le prix Goncourt  en 2008    

à la différence que  chez Rahim ,c’est l’homme qui reste  muet

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Le muet de Rahimi fut tué par sa femme car il était violent  

la muette de Chahdortt fut pendue car  elle avait trop  aimé

 

dans les 2 cas ce sont les femmes qui sont accusées d’être coupables  

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Pendant mon  séjour en Iran ..plusieurs personnes m’ont appris que le régime se servait  de  la pendaison publique pour assurer leur autorité . …La vague de pression ne s’est jamais interrompue et depuis quelque temps ,elle redouble d’intensité.Le regime pend à tour de bras  (p 113 )

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Chahdorrtt Djavann :Je viens d’ailleurs

4 juillet, 2020

Chahdortt Djavann, est née en 1967 en Iran et vit depuis 1993 à Paris où elle a étudié l’anthropologie 

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Je viens d’ailleurs

Peu importe l’intrigue !

Ce livre est le cri d’une femme en colère  

pour ce qui se passe en Iran  

 

Le voile

Des enfants endoctrinés de force dé l’école primaire

des gamines voilées et violées  

des amis assassinés

au non d’Allah

 

La corruption

Les Pasdarans gardiens de la révolution sont eux mêmes des truands

Avec la crise économique et l’inflation ,ces pauvres petits agents d’Allah ne peuvent pos vivre avec leur maigre salaire (p124)

 Les hôpitaux sont remplis de médecins  complètement nuls ..Les professeurs étaient  obligés de passer chaque année un contingent  d’islamistes  bon teint ,inculte  (P134)

 

Bandar Abbas 

C’est la ville de tous les trafics

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les mollahs qui tiennent à leur corps sacré, ne devaient  pas s’y sentir en sécurité  et  étaient peu nombreux (p 76)

  Même sans mollahs , la ville n’ échappait pas ni à leur logorrhée ni au contrôle  islamique .Les gardiens de la révolution ,kalachnikov à l’épaule  assuraient  l’ordre moral

 

La ville d’Arak

Une ville industrielle en pleine montagne

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Même là !.. les pasdarans sont présents  

Des grappes de vingt ou trente pauvres hères agglutinés  aux4 coins des croisements de rue… tous occupés à égrener leur chapelet (p153)

 

Révolte

Une haine implacable transperçait  mon corps

La haine de l’endoctrinement religieux

la haine  du capitalisme et de la politique  néocolonialiste qui protégent et nourrissent l’idéologie  islamiste afin de mieux exploiter le tiers monde

La haine de tous ceux qui ont soif de soumission et qui au lieu de réclamer leur droit à la vie, embrassent le rôle des opprimés

La haine de ces phrases  que j’avais entendues des milliers de fois : «Nous avons l’Islam ; Allah est avec nous …

Et quand il n’y aura plus de pétrole dans ce pays pour intéresser  les entreprises multinationales, quand celle-ci n’auront  plus besoin de la misérable consommation de sous humains …quel sera leurs avenir ?  Allah les prendra t il en charge ? (p 163 )

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