Archive pour la catégorie 'Ecrivains Musulmans'

Nedim Gursel : le fils du capitaine et la culture

12 novembre, 2020

Nedim  Gursel  dans son roman « le fils du capitaine» nous  présente plusieurs aspects de la culture des Ottomans  

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Une épopée : Ergenekon 

Dans cette épopée ,il est question des loups gris  

En effet les Turcs auraient pour ancêtre le loup gris (p 57 )

cette  épopée inspire encore actuellement  les Turcs nationalistes

 Ergenekon est ainsi  le nom d’un présumé réseau criminel Turc qui serait composé de militants de l’extrême droite , d’officiers de l’armée et de la gendarmerie, de magistrats, de mafieux ,d’universitaires et de journalistes.

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En Novembre 2020 «  des loups gris sont encore venus en France pour semer le zizanie

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Battal Gazi 

j’imaginais les combats de Battal Gazi .Je le voyais passer au fil de l’épée les grecs  qui comme bien d’autres infidèles peuplaient l’Anatolie…c’était un colosse ,un coupeur de tête ,un vraia preux (p 153)

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Un pogrom

Après les événements du 6 septembre 1955 les minorités  suite à la mise à sac de leurs boutiques  ont été  forcés d’immigrer  et ce sont des turcs moustachus  vetus en paysans d’Anatolie  qui ont pris leurs place    Il n’y avait pas comme aujourd’hui des femmes voilées  (p197)

Ce n’est pas en 1453 , c’est aujourd’hui qu’Istambul est tombé

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La musique

Nous étions sous le charme de la musique  en écoutant  « la marche turc » de Mozart  (p74)

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 ou la marche des janissaires

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Müzeyyen Senar (1918-2015)

Quand on entendait chanter Muzeyyen Senar  mon père se mettait à pleurer (p59)

Une artiste  de musique classique turque.

 Elle est également connue sous le nom de « Cour de la République »

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Zeki Muren

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je ai  souvent  écouté et je l’aime toujours autant (p 150)

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Les ecrivains

Nazim Hikmet (1901-1963)

 Notre poésie lui doit tout ( p137)

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Cahit Sitki (1910-56)

surnommé le raseur car ses poémes semi baudelerien  etait à périr d’ennui  (p144)

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Yahya kemal  (1884-1958)

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Halit Ziya

celebre pour son roman « un amour interdit »

Sa langue n’est pas un cadeau mais un véritable supplice

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Mahi Binebine : Le fou du roi

30 octobre, 2020

On se croirait dans la cour de Haroun el Rachid

En fait on  est au Maroc ,à Marrakech en notre temps

 Mon  père intégra la cour du pacha el Glaoui ,un seigneur qui du temps du protectorat français ,régnait  sur tout le sud du pays  (p26 )

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   J’ai été  le témoin de ce temps où les arabes guerroyaient avec de quatrains ,où les grammairiens se disputaient des mois durant sur la justesse d’une vocalisation  de telle ou telle déclinaison , ce temps où les formules mathématiques  tenaient lieue de religion …. ce temps béni qui semble n’avoir jamais existé (p13)

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Ben Brahim

Tout a commence par une amitié improbable avec  Ben Brahim .Il n’était pas le genre d‘ami que j’aurais choisi naturellement

Il était  d’une bonne décennie mon ainé ..Ensuite son penchant pour l’alcool et les éphèbes ne correspondait en rien  à l éducation que j’avais reçue (p13 )

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Oum Kalsoum

Des années plus tard j’eus l’insigne honneur de servir de guide à « l’étoile d’Orient »,la  divine Oum Kalsoum

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Elle dit son admiration pour Omar Khayyam  dont elle aurait aimé chanter et célébrer le génie

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tentrer au palais royal  peut déstabiliser  n’importe qui (p35)

En rentrant ,je n’étais pas seul ; Mon ami Ben Brahim me tenait la main (p39)

j’ y trouvai l’arrogance des savants ,pour la plupart d’un ennui mortel ,qui prennent plaisir  à s’écouter parler en brassant du vent faisant l’étalage d’un assommant savoir encyclopédique (p41)

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Les courtisans

le nain Boudda : La mauvaise foi absolue faisait de lui l’élément le plus détestables du groupe

En souriant , le roi,Sidi ,l’encourageait  à déblatérer ses insultes (p51)

Le musicien Saher ,le seul à faire l’unanimité dans le groupe

le voyant Bilal 

le docteur Mourra, dévoué et timide (p45)

Les courtisans qui perdent toute dignité quand ils sont disgraciés

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Au souks les mercantis surnomment leurs échoppes « tombeau de vie » ..la contrainte éternelle de devoir y rester cloitrés… (p 56)

J’appartiens  à une génération où les mariages arrangés étaient de réglé  et quoique l’on dise ,ils fonctionnaient plutôt mieux qu’aujourd’hui  (p78)

 

Lintrigue du roman nous invite à ne pas hair ,mais à aimer  

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Mahi Binebine l’intrigue du « fou du roi »

29 octobre, 2020

 Le fou du roi avait un fils  en prison

Ce fils avait eu la brillante idée de participer à un coup d’etat  

Un tel  damné ne pouvait finir que dans l’obscurité d’une geôle du désert ,au fond d’un trou creusé au milieu de nulle part ,un mouroir  à la mesure de son égarement (p102)

Son pére n’avait pu rien faire en sa faveur  

 

Ce fils est revenu après 20 ans de réclusion

Il est devenu un vieillard d’une maigreur cadavérique ,le dos vouté les joues creuses  ,incapable de tenir debout , une loque humaine (p156 )

 

Comment ne pas avoir  de la haine envers ceux qui ont fait couler tant de larmes dans notre maison ?

Le pardon et un remède miracle ..Sur les trente détenus  de mon bâtiment ,nous sommes quatre à avoir survécu …parce nous avons su cracher  le venin de la haine (p163)

 

Comment avoir de  la haine envers Dieu ?

Dieu est Amour ..Je l’ai rencontré dans ma geôle

 

Quand le fils alla rencontrer son père

la mère entendit après un long silence ,l’écho lointain de 2 hommes qui pleuraient  

 

Quant au fou du roi ,il accompagna le roi jusqu’à sa mort ..IL lui a tout pardonne ( p166 )

 

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Leila Slimani : Chanson douce

27 octobre, 2020

Ce livre  se lit comme un roman  …un bon roman

  bien écrit ..du suspense ,des émotions 

La vie des pauvres « nounous »  dévouées ,oubliées

au service des couples qui sont  riches  grâce à leurs salaires  

 

 C’est un prix Goncourt

mais on est un peu déçu

On espérait en savoir plus sur  ce que Laila Slimani  vit et ressent  en tant que musulmane

 

On a besoin de son témoignage dans notre monde islamophobe 

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Elif Shafak : Bonbon palace

2 octobre, 2020

Ce bâtiment nommé « Bonbon Palace » fut édifié  à Istambul par  un émigré Russe à l’endroit d’un ancien cimetière 

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Le salon de coiffure 

Au rez de chaussée  se trouve un  salon de coiffure pour femmes, tenu  par 2 frères jumeaux dont  l’un était taciturne et  l’autre très bavard .

Ce salon était un endroit idéal pour les commères de l’immeuble  qui déblatéraient sur leurs  voisins

A mourir de rire !

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La cour ,

Non seulement les habitants de l’immeuble y jetaient leurs ordures par la fenêtre ,,mais aussi les voisins

D’où la puanteur, surtout au moment  des grandes chaleurs

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Les locataires

Elif Shafak va donc nous raconter  la vie des locataires avec parfois beaucoup  d’humour

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Comme Alaa el aswany  avait lui même raconté , la même année ,l’histoire des locataires de « l’immeuble Yacoubian »  au Caire

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Ekif Shafak présente ses personnages par chapitre( éparpillés diversement ) dans son livre comme l’avait fait  son compatriote Ohran Pamuk dans son roman « Mon nom est rouge » ,publié  en 1998

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Les faits 

L’odeur aigre des poubelles qui enserraient « Bonbon Palace » leur causait bien des soucis .Ils ne supportaient plus cette odeur  (p250 )

 Finalement pour que les gens ne jettent plus leurs ordures en cet endroit ,l’auteur du récit décide d’écrire sur le mur  « Sous ce mur repose un saint ..Ne jetez pas d’ordures ! » (p317 )

ce qui entraina de grandes discussion entre les clientes du coiffeur

Ce saint était il  un homme ou une femme ?

mais existent-elles des saintes en Islam ? Aïcha ,Fatima  Rabia …? (p337)  

Elif Shafak : Les locataires de « bonbon Palace »

2 octobre, 2020

 

Le logement du « grand père » Hadj (p141)

 Ce grand père qui est aussi gérant du « Bonbon Palace » devait surveiller  les enfants de  sa fille,  tandis que celle-ci travaillait et que  son mari cherchait du travail

Pour occuper ces enfants dont le plus âgé avait 7 ans ,il racontait des histoires ,en particulier les origines de l’empire ottoman  fondé par Osmam

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ou de Mehmed ,le conquérant de Byzance

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La maîtresse bleue :un peu folle  (p179)

Elle se trouvait à mi chemin et oscillait sans cesse entre deux états.  Mi épouse ,mi dépravée  ,a le fois bleue et maitresse

Pendant 2 ans , sans faute ,chaque semaine ,elle assista aux prêches de 3 ordres religieux différents 

Au fil du temps elle réalisa qu’elle ne s’intéressait pas au prêches  mais aux chants ;Elle se laissait  emporter non par le sens des mots mais par des mélodies et le rythme des persécutions (181)

Pour elle ,la foi ne consistait pas à vivre selon les préceptes infrangible d’un Dieu qui ordonne,mais plutôt dans un lumineux souvenir d’enfance. Et puisque ces souvenirs étaient les plus beaux moments  de sa vie, elle demeura toujours ,avec une constance impertubable , une fervente croyante (P182)

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La secrétaire du professeur

Elle s’appelait Nadya  et avait été pendant  9 ans la secrétaire  du professeur  Kandinky qui étudiait les comportements des insectes

Les insectes disposaient d’une aptitude étonnante à développer  leur système immunitaire  pour faire face aux  dangers

En 1946 ils n’étaient capables de résister qu’ à 2 types d’insecticides ;A la fin du siècle, ils avaient la capacité de résister à plus d’une centaine de ces produits  (p211)

Ainsi Nadya, après la mort des son professeur,  se marie avec un demeuré

mais comme  beaucoup de femmes en foyer ,elle  sut faire face à cette misère, à la manière des insectes  

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Meryem, la superstitieuse

Le mari de Meryem  était Mussa et son fils se nommait  Muhammed  

Elle était très pieuse  

Si par accident elle faisait tomber  un miroir ,elle courait en acheter un neuf et le brisait aussitôt ,histoire de soigner le mal par le mal.   Lorsque elle coupait le pain ,elle le posait à sa droite…A son réveil elle posait d’abord le pied droit …  

Toute la journée  ,elle était à  l’affût des signes et déchiffrait  les signes .Quand son oreille droite sifflait c’était un bonne nouvelle ;Si c’était l’oreille gauche  c’était mauvais…. (p226)

Sur les murs, elle avait affiché des prières de protection… suspendus  des fers à cheval ,.et .elle  avait aspergé de l’eau sacrée de lA Mecque ..(p 228)

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Siar ,l’étudiant fauché

Sidar vivait  au sous  sol du « Bonbon palace » , avec son chien  

La simplicité qui régnait dans cet appartement humide s’achevait brutalement au plafond …La Haut,il avait collé ou épinglé des affiches, des photes , des slogans… (p235 )

Une  gravure de Goya , « Gare au croque-mitaine »  

Des citations de Cioran sur maitre Eckhart …

Une photo de Wittgenstein

Une affiche de Spiderman ,accroupi sur une des tours de World trade center

Un portrait du poète Neyzen Tevfik

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Des gravures de Willian Blake  …….(p236)

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Siar  pensait souvent à la mort…

pour lui la mort n’était pas affligeante au point de s’en effrayer, ni effrayante au point de s’en affliger .Il essayait de comprendre (238)

De même qu’il pouvait avoir de la considération pour quelqu’un  de moralement condamnable parce qu’il était mort d’une façon remarquable pour la simple raison qu’il trouvait sa mort banale … Alexandre le grand ? Il a fini d’une manière minable .Il est mort d’indigestion et de diarrhées ( p239)

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Hygiéne Tijen  

Il ya plusieurs   façon de faire le ménage et de mettre de l’ordre dans on appartement

Tijen était une radicale 

elle jetait tout par la fenêtre

elle envoyait valser le nid des microbes hors de chez elle  249

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MadameTeyze

 une vieille dame …très vieille

elle ne voulait rien jeter

« L’enfant s’approcha à pas feutrés ,ouvrit tout grand la porte et resta interdite…que des  vieux linges et  des objets usagés …en tas  (p384)

Finalement toute la puanteur de l’immeuble  venait de chez elle 

Khadra Yasmina : La dernière nuit du Raïs

29 septembre, 2020

C’est un roman ..Mais aussi de la grande histoire  racontée par Khadafi lui même  

 Ben ali : Cette chiffe molle en costard de caïd qui roulait des mécaniques  au milieu de ses sbires  et qui s’écrasait comme un crepe devant le dernier des émissaires  venus d’occident ..j’aurais dû lui cracher à la figure (p41)

 Dans le nuit du 31 aout 1969 mes officiers fignolaient l’opération coup de poing en l’absence du roi Idris parti s’offrir une cure à l’étranger  ..A l’aube je pris d’assaut la radio de Benghazi pour annoncer au peuple que la monarchie scélérate  qui sucait les sang de la antion était morte et que la république  arabe libyenne venait de naître (p70)

 En 1975 une conspiration fut échafaudé contre moi par deux de mes meilleurs amis Bachir Saghir Hawi et Omar el Meheichin .Il échouèrent (p71)

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Que me reproche t on au juste ?

Les attentats de Lockerbie et du vol 772 d’UTA) ? Ce sont les américains  qui ont commencé .Ils ont bombardé mon palais et tué ma fille adoptive …Sans compter les embargos..  ma mise en  quarantaine…

C’était eux ou moi ..,les intérêts des croisés ou les intérêts de la Lybie (p 81)

 

Que me reproche t on encore ? la tuerie de la prison d’Abou Salim..je n’ai fait que débarrasser notre nation d’une effroyable  vermine , d’un ramassis d’illuminés à vocation terroriste (p81)

 (2000 prisonniers ont été exécutés dans cette prison de Tripoli le 28 Juin 1996

 

Le général Younès ,que j’aimais plus qu’un frère m’a trahi

Comment ne pas considérer sa fin tragique comme un châtiment (p108)

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Il a été torturé avec des tenailles et un chalumeau ,on lui a coupé les orteils ,crevé un œil, puis on lui a ouvert le ventre  avec une scie à métaux (p106)

 

Dans un rêve Sadam Hussein dit à Khadafi   

Laisse moi te rappeler que j’ai été pendu par l’Amérique et ses alliés ; mais toi tu seras lynché par ton propre peuple  (p139 )

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Ohran Pamuk :Mon nom est rouge

27 septembre, 2020

Ce livre d’Ohran Pamuk se présente  comme un roman d’amour;En fait l’auteur  nous donne un aperçu passionnant sur les miniatures  et les arts des monghols et des persans dont les oeuvres sont arrivés chez les ottomans

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Qui étaient les peintres qui ont produit ces chefs d’oeuvre ?

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Qui étaient les écrivains qui les ont inspirées  ?

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Peux t’ on comparer les œuvres vent d’orient  à celles d’occident ?

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 Un art faisant référence à Dieu

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 Les mécènes

On dit aussi que le livre offert à Shah Abbas  aurait été dépecé et réutilisé pour un autre ouvrage

 Le sultan des Indes Akbar  se serait mis par ailleurs à dépenser des fortunes pour un nouveau gros ouvrage  de sorte que les peintres les plus brillants de Tabriz et de Qasvin ont laissé leur travail en plan pour rejoindre sa cour (p 39 )

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Akbar le grand Moghol des  Indes ,le souverain le plus opulent de la terre  a confectionné un livre fabuleux  ( p111)

 

Tahmasp

Le neveu du shah d’Iran, Tahmasp  le plus grand des ennemis de notre empire 

IL fit venir à Maschad les 50 plus grands relieurs  et peintres de ce monde  et leur fit peindre et recopier  les fables des « Sept trônes de la grand ourse ,œuvre de Djami (p 73)

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Soliman le magnifique

 préférait aux peintres, les calligraphes  (p114)

 

Ohran Pamuk: « Mon nom est rouge » Les peintres

26 septembre, 2020

 Dans son roman « mon nom est rouge »,OhranPamuk nous donne un aperçu sur les grands maitres des peintures mongols et persanes

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Behzad

Le  plus grand des maîtres ,le père vénérable de tous les peintres de la miniature persane  .J’ai trouve cette merveille …parmi les pages d’un irréprochable manuscrit  de Herat ; l’histoire  de Chirine  et Khosrow selon Nizami  (p31) mort en 1209

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Behzad (1450-1535) est né à Herat   et fut actif à la cour du Timouride Hosseyn Bayqara (1470-1506),. Il est ensuite passé au service des Séfévide dans les ateliers royaux de Tabriz 

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Je m’appelle Bihzâd ,..Je viens de Herat par Tabrizs ;J’ai peint les plus belles miniatures ..En Iran ,en Arabie  …je suis passé au cours des siècles  en proverbe « on dirait un Bihzâd » (p 392)

 Bihzâd se serait rendus lui même aveugle  quand il avait été  emmené de force à la cour de Tabriz (p400)

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Le véritable talent d’un grand maître ,c’est de peindre des chefs d’œuvre inégalable ,en sachant aussi ne pas laisser de traces de son identité (p 32)

 Tout l’art en lisant des écritures est  de savoir lire non seulement  ce qui est ecrit ,mais aussi ce qui  va avec ..Pour lire ,un livre il faut également le sentir, le toucher ,le manipuler (p 57)

 

Pour savoir si j’ai affaire à un vrai peintre je pose 3 questions 

Cherche t il à mettre sa signature comme les peintre occidentaux  ;

Est ce qu’il est peintre pour mettre un style

le temps des peintres c’est le temps de Dieu ;  Comprend tu  ?

l’endroit le plu profond du tableau c’est quand on voit Dieu apparaître dans toute son obscurité (P90)

 

Tous ces artistes bons à rien ,plus attirés par la gloire et l’appât du gain que par le service de leur  art et la contemplation (p92)

Les grands maitres de jadis  plutôt que de se voir forcer à imiter la peinture dictée par le vainqueur   préféraient sauver leur honneur en  devançant l’inexorable es cécité  de l’âge   et en se crevant  les 2 yeux avec un aiguille (  p 453)

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Le Sheikh Muhammad,

le grand miniaturiste d’Ispahan

Il introduisit dans l’école d’Herat des génies cornues,  des étalons à couilles énormes , des créatures  mi humaines ,mi fauves ,des démons des diablotins ..  Tout cela à l’encre » de chine et selon la technique empruntée aux monghols …A côté de l’envole nocturne d’éclair ,l’étalon chevauché par notre saint prophète dans son ascension du ciele ,il peignit des chiens qui s’accouplent  des rois qui se grattent, des mollahs qui se saoulent… (p221)

Le peintre cheik Muhammed d’Ispahan avait été dévoré autant par les flammes de sa conscience que par celles de l’incendie de la bibliothèque où se trouvaient les  livres qu’il avait renié (p226 )

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Dieu crée ,fait exister ce qui n’est pas ,animé ; l’inanimé ; Et nul ne saurait rivaliser avec lui .La prétention des peintres à reprendre ce qu’il a réalisé ,à être des créateurs comme lui ,est le plus grand de tous les péchés (p225)

 Nous travaillions pour ce qu’il y a de plus interdit , de plus dangereux dans une cité d’Islam ,la peinture …nous faisons nos livres en cachette  ,comme si nous étions coupables …sous les attaques des hodjas ,des prédicateurs ,des juges et des religieux en djellaba ..Ils nous accusent  de mécréance  (p233)

 L’art peut dévoyer le meilleur des croyants ,mais aussi ramener sur la voie de Dieu le mécréant  le plus endurci (p 237)

 

Ohran Pamuk : Mon nom est rouge : Les œuvres qui ont inspirés les peintres d’Orient

25 septembre, 2020

Dans son roman « mon nom est rouge »,Omar Pamuk nous donne un aperçu sur les recits qui ont inspirés les peintres mongols et persanes

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Rostam

Tout image raconte une histoire Pour embellir un livre le peintre retiendra la plus belle scène ..le héros Rostam coupant la tête  d’un monstre  démoniaque  ( p 41)

 Le «  Shâh Nâmeh» 

écrite par le poète persan Ferdowsi . raconte l’histoire tragique des héros Rostam et de son fils Sohrab.

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Djami (1414-1492)

le plus grand des poètes  de la cour des timourides à Herat

Un des poètes persan les plus réputés du XVè siècle, et un des derniers poètes soufi de Perse. Il a travaillé pour le grand émir timouride à Hérat.

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il a écrit « Les doux parfums de ,l’amitié »  (p112)

Le divan  de Fuzuli (p144)

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Les perles de la magnificence  par Ghazzali (p246)

La roseraie  de Saadi (p394)

Saadi écrit 

La beauté mystique de ce monde ci se révèle dans la tendresse ,l’amitié et la compassion (p394)

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Le livre des réjouissances

est un manuscrit illustré conservé au palais de Topkapi à Istambul. Il contient l’histoire des fêtes organisées à l’occasion de la circoncision du fils du sultan Mourad III. Illustré de 250 miniatures, c’est l’un des plus célèbres manuscrits ottomans.

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j’ai pu admirer ces merveilleuses pages du livre des réjouissance qui racontent les fêtes de la circoncision des princes impériaux  (p85)

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Nakkah Osman,

A chaque fois   que je pensais  à la peinture ,le grand maître Osman  me revenait à l’esprit  auréolé de prestige comme un fantôme de Bihzad  (p81)

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Rashiduddin de Qazvin

Il se félicite de pouvoir écrire   que dans sa ville à son époque ,l’enluminure  ,la calligraphie et la miniature étaient des arts très prisés .Le shah d’Iran dont la cour était alors à Qasvin y résidait par amour  pour la peinture  (P96)

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La « brève chronique » de Salim de Ssamarcande  (p104)

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La mort

décrite « dans le livre de  l’âme par Al Jawziyya

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Tous les vieux gâteux  en mal de trépas partage la même vénération tardive pour cet ouvrage qui relate les aventures de l’âme après la mort (p228)

 Les circonstances  de la résurrection finale par Ghazzali

Dans ces pages  consacrées  à la mort .. tous les obscurs mystères et les  énigmes fabuleuses qui parsèment leurs œuvres  que seuls les morts sont censés découvrir se trouvaient  soudain révélés de façon lumineuse, éclatantes multicolores  ..(p329

..je sentis à la fois la terreur et l’extase  …j’ai compris …qu’il m’aimait……eEt qu’il disait à propos des peintres

  L’Occident est mien ,autant que l’ Orient (p322)  

 Les livres de Suyuti ( p183)

 

Dans « le traité des peintures de chevaux » par Djamaluddin de Qasvin (p373)

On peut voir toute la cavalerie de Haydar Pächa..le cheval de Shirine..  la cavale aillée ,flamboyante  du prophéte  Elijah ..(p377)

Les oreilles pointues…les naseaux (p377)….

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