Archive pour la catégorie 'Ecrivains Musulmans'

Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran : Les opposants au régime de Téhéran

12 août, 2020

le roman de Ramita Navai Vivre et mentir  à Téhéran est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en1979

 

Moussavi

cet homme était le premier  ministre sous la présidence d’Ali Khamenei ,d’octobre 1981 à Aout 1989

donc au moment des  nombreuses  exécutions qui eurent lieu à Evin en 1988

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Mais dès 1989, Moussavi disparaît de la vie publique pour reparaitre sous les habits des chef de file  et de héros du mouvement des réformiste, 20 ans plus tard ..Il se défendra en prétextant qu’il n’était pas au courant des executions .Le sang versé sous son égide sera pardonné et oublié  (p154)

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 Donc il se présente  aux élections en 2009.

 Durant la campagne présidentielle de 2009, il sera plusieurs fois interpellé sur son rôle présumé dans le massacre des peions, où 33 000 prisonniers politiques furent exécutés 

les foules manifestaient  dans les rues en criant pour  Moussavi  Moussavi (p138)

Mais ce fut Ahmadinejad qui fut réelu

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Nourizad

Lui aussi était  un  des laquais favoris du guide suprême

mais les événements de 2009 avaient tout changé

 il avait écrit un lettre  à Khamenei pour lui demander de demander pardon à  son peuple .. 70 jours d’isolement n’avait pas réussi à le faire taire ( p 140)

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Mehdi Khazali

Un des plus féroce opposant  au régime .Ophtalmologue distingué ..poète spécialiste de théologie islamique et blogger engagéé (p140 )

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Au début de la révolution, de nombreux juges avaient basculés .Ces hommes croyaient à leur mission , dispenser la Justice de Dieu, servir leur pays , défendre  les déshérités … mais peu à peu le régime s’était éloigné de s principes révolutionnaires islamiques et s’était laissé miner par des questions d’argent et de pouvoir (p143) 

Au cours des années, beaucoup de librairies aveint mis la clé sous la porte ou avait été l’objet de descentes …L’une d’elle avait même eu les vitres fracassées car le propriétaire organisait des  soirées littéraires …des lectures de poésie qui attiraient les artistes ,les écrivains  et les  militants des droits de l’homme  ..(p148)

Les 2 auteurs les plus prisés étaient Haruki Murakami   

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et Kazuo Ishiguro

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En Juin 2013 l’élection de Rohani inaugura une nouvelle ère … Personne ne voulait une révolution sur le modèle s du printemps arabe. Au contraire, l’idée les terrifiai .Les iraniens redoutaient le sort de la Lybie, de la Syrie  ou de l’Egypte (P156)

 Certains s’emballaient pour un certain Ali Shariati  un universitaire formé  à la Sorbonne  qui avait été ete emprisonné par le shah et était mort avant la révolution  (p245)

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Montazeri

 Montazeri ,le grand ayatollah , l’un des fondateurs de la république islamique  

Il fut écarté du pouvoir et assigné à résidence surveillée pour s’être opposé ouvertement aux meurtres en masse des dissidents politiques dans les années 1980 ( p 249 )

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Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran : Drogue et sexe

11 août, 2020

Le roman de Ramita Navai  « Vivre et mentir  à Téhéran » est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en 1979

 A Téhéran  il n’y a pas un recoin  où l’on achète et ne vend pas de l’alcool …La plupart de ces produits viennent  d’Erbil en Irak (p162)

 A la fin des année 1980, l’économie du Japon était devenue florissante  et   les iraniens étaient prêts  à y proposer leur service pour une bouchée de pain. Les   milieux interpoles  japonais fourmillaient d’escrocs et de maquereaux iraniens  …(p167)

 Rien ne peut  dissuader les iraniens du plaisir de piqueniquer (p 180)

A Chafar Dongay on trouvait de tout..  les femmes et la drogue  ..Les épiciers vendaient encore de l’opium comme du petit lait

 

Les rappeurs : Hichkas

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Bienheureux à Téhéran …une ville de tentation qui t’aspire l’âme (p182)

 

Le vendredi pour fêter le week end, ils allaient pique-niquer au parc  Mellat sur Vali Asr (p186)

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 Tous dépensaient des sommes folles pour des opérations de chirurgie esthétiques : Avoir le nez refait était un must (p188)

 Téhéran est une ville  où il est difficile d’échapper au sexe .Les rues regorgent de filles qui font commerce de leur corps  et se fondent dan le paysage …malgré la peur des 90 coups de fouet (p193 )

 La prostitution est omniprésente ..L’âge moyen des filles étant de 16 ans (p194)

 Ma fille !  A partir du moment où les rapports entre un homme et une femme ont la bénédiction de Dieu, ils n’ont aucun caractère d’immoralité .il te suffit de te marier pour un brève instant en disant : « Je te marie  pour une durée brève..( p 209)

 

Des hommes bons dont certains avaient été des architectes  de la république islamique était aujourd’hui en prison ou en liberté conditionnelle pour avoir oser critiquer le régime ou le guide suprême (p211) 

Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran :Les bassidji et les Jahels

10 août, 2020

 Le roman de Ramita Navai   Vivre et mentir  à Téhéran est un véritable documentaire  sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en1979

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Les bassidji

  Ils étaient accablés par une pauvreté qui se transmettait de génération en génération ,telle une malédiction  La révolution fut une aubaine pour les pauvres (p228)

Pour la première fois les femmes étaient scolarisées au-delà de l’école primaire . (p229)

parmi eux on recrutait les bassidji  (p 234)

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 Ces volontaires étaient utilisés en renfort  des gardiens de la révolution  Quand la guerre contre l’Irak avait éclaté, ils s’étaient retrouvés en première ligne et avaient servi de chair à canon (p 234)

Les Bassidji  proposaient des activités extra scolaires  que peu de famille pouvaient se permettre …Ils offraient des repas gratuits  ,des prêts à faible taux d’intêret , des chances bien supérieures d’intégrer les universités  )…Ils se situaient  à mi chemin entre les scouts islamiques et les francs-maçons  .C’est pouquoi peu defamilles ,même incroyantes n’hésitaient pas à y envoyer leurs enfants   (p 236)

 Avec une matraque à la main et une moto entre les cuisses ,leur dévouement à la Républqiue faisaient de ces préadolescents de parfaits  nervis ;C’étaient eux qui installaient la peur dans le cœur de la population  (p238)

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Les jahels

Ce sont des  bandits au grand cœur !!  pas toujours !!

des « Robin des bois » au service des pauvres  

Ils adoraient les petites prostituées et l’alcool autant qu’ils adoraient leur religion (p 276)

 des  hommes  à la tête d’immenses opérations  de rackets  de tripots  et de maison de passe( p277)

Ils furent persécutés par la république islamique  et partirent se réfugier dans le sud de la capitale

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Les iraniens adorent le jeu.  Dans tout Téhéran , ils jouent  en misant de l’argent et dans les dédales les plus misérables ,des hommes ,jouent aux dés et organisent  des combats de coqs. La république islamique le sait et n’interdit pas tous les jeux (p285)

 

Le quartier sud de la ville

le royaume de la misére   

je faisais le grand écart entre 2 monde .Le soir je rentrais au nord de Téhéran  et je racontais à mes amis de Téheran la vie telle qu’elle se déroulait dans le sud , à quelques kilomètres de chez eux .Ils m’écoutaient  sidérés  comme si j’évoquais un pays  situé à l’autre  bout du monde (p324)

Atiq Rahimi : Les porteurs d’eau : les origines

7 août, 2020

Atiq Rahimi commence son roman en commentant une peinture  de Magritte , intitulée  « La reproduction interdite »  

Son histoire est elle  une invitation à regarder le passé .. ou bien  du « déjà vu ?

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Les origines 

Tu viens d’une culture dans laquelle on parle que pour cacher sa pensée ;On ne parle que …pour embellir ses tripes dans la poésie (p35)

 le cycle du jour et de la nuit  nous rappelle le rythme de l’apparition , de la disparition et de la réapparition de tout ce qui existe ; Que tu saches ,tout ce qui est né meurt et renait (p40)

L’histoire originelle,  personne ne la connaît ..elle n’est ni dans la bible ,ni dans le coran  D’après ces livres l’homme n’est qu’une copie ,faite à l’image de Dieu ; Et que dire des dieux non monothéistes .Ilsont fiat les disus à l’ima&ge des hommes (p53)

Ta femme sait tout de toi , de tes errements..,mais elle feint de les ignorer  comme  la plupart des femmes Afghanes. Elle se contente de tes mensonges ..Tu n’es pas un lâche ,mais las de vivre dans la clandestinité ..Enfant tu étais intimidé ,marginalisé, oublié par les grands de ta famille et blamé par l’école ; Avec cette envie enfantine de te cacher  toujours … Adolescent tu te réfugiais dans tes fantasmes secrets; ..Adulte tu souffris de ton silence politique ,puis.. l’amour furtif, la fuite clandestine (p55)

Dire ou ne pas dire ,c’est la question la plus existentielle de ta culture d’origine (p70)

Ne rien dire ,le silence ; Se taire n’est pas trahir ,c’est rester loyal avec l’autre (p71)

L’eternel retour à la clandestinité ,l’angoisse des mensonges et de la vie déjà vécue (p72 )

Le persan est une langue qui chante à l’imparfait où tout peut se répéter autant que l’on veut. C’est une langue nostalgique dans  son essence (p72)

Ton avenir est « déjà vécu » par quelqu’un d’autre et tout est » déjà vu » (p73)

tu t’es mis depuis peu à lire des poèmes persans,  à prêter l’oreille  aux chansons afghanes  que naguère tu méprisais (p74)

 A quoi pourrait on reconnaitre une tête afghane ? ..Il ressemble à tout le monde

Dans ce foutu pays il y a des visages mongols, indiens, grecs, turcs  …qui se doivent d’avoir l’air de talibans  (p105)

Un Afghan qui ne fume pas ? çà c’est original ! Encore un cliché sur les Afghans (p P176)

 Il amènera sa femme à Mazaré Sharif ,au mausolée d’Ali (p 204)

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 Sa culture ancestrale le condamne à interpréter comme destin tous les hasards ,les rencontres et les alea  de la vie (p 226)

 Même intellectuel ,même soit disant moderne, même en exil, il exigeait que sa femme porte le Tchador,…car dans notre foutu pays ,même les communistes s’attachent aux traditions  (p227)

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mais les afghans n’étaient il pas bouddhistes  avant que l’islam arrive

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Atiq Rahimi : Les porteurs d’eau et les Talibans

6 août, 2020

Dans son roman «  les porteurs d’eau » Atiq Rahimi nous  parle des Afghans qui sont face aux talibans

 Face aux talibans le mollah murmure  quelque chose dans sa bouche , un verset du coran ou des injures…Les russes se sont démenés vainement pendant  10 ans pour nous arracher à notre foi ,et paradoxalement ,ces gars là ont réussi en 10 jours

 Son frère n’exigeait pas le tchador pour sa femme  Pourtant ce n’était pas un impie, il respectait les paroles d’Allah et du prophète   mais il tenait à l’honneur  de sa famille (p 67)

 Vous tous Afghans n’êtes vous pas aussi responsables de votre sort. Pourquoi toujours chercher des causes internationales (p107)

 L’arrivée des talibans  au pouvoir est la conséquence  de la guerre civile dans le pays ,mais aussi de la grre désastreuse contre les soviétiques (p107)

 Au temps des talibans ,la porte du mollah était  toujours bien fermée ..de même que celle du soufi et de l’Hindou (p109)

Ce brave soufi qui  trempe toujours un morceau de sucre dans son thé avant de le mettre sur la langue (p112)

 

Ta femme est à, toi  c’et toi qui a désormais tout droit de vie et de mort sur elle (p146)

 

Atiq Rahimi : Les porteurs d’eau et Bamiyan

5 août, 2020

Dans son roman «  les porteurs d’eau » Atiq Rahimi pose la question ;Les afghans n’étaient ils pas tous aux origines des bouddhistes convaincus ?

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Bamiyan 

La communauté internationale reste insensible devant les souffrances du peuple Afghan ,alors qu’elle s’est totalement mobilisée contre la destruction des Bouddhas de Bamiyan  …

Tu ne comprends pas pourquoi tant de bruits ..alors que les talibans massacrent la population chiite de cette région  et que tant de femmes étaient victimes de leurs barbaries ,que la misère  était atroce dans le pays  (p155 )

 

Les êtres humains  peuvent se reproduire…,pas les œuvres d’art….comme les Bouddhas de Bamiyan  .

Si l’Humanité existe toujours sur cette terre  ce n’est pas grâce à sa capacité de procréation mais de création (p156) 

 

Elles t’a emmené  dans son atelier  où elle travaillait sur le magnifique tableau  de Rembrant, Bethsabée au bain (P 158)

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Sous la terreur des talibans ,toute chanson et toute poésie d’amour était interdite (p 245)

 

C’est Omar, le  chefs des Talibans qui ordonne par décret  la destruction des Bouddhas de Bamiyan ( p 38)

Dans le coran ,il est écrit :

ö, vous qui croyez ! Le vin ,les jeux du hasard ,les pierres dressées  sont des œuvres du démon (Q5,90)

 mais avant l’invasion des arabes ,ton pays était bouddhiste et après ,même,une fois convertie à l’islam ,la population continuait sans le savoir à célébrer des rites bouddhistes ..encore aujourd’hui (p 267)

Hakan Gunday : Les clandestins « Encore »

31 juillet, 2020

Dans son roman Hakan Gunday nous montre un jeune garçon  qui garde des clandestins dans un dépôt

il se pose des questions et ne se lamente pas sur leur sort

 Les clandestins  

J’étais chargé de l’entretien d’un égout par lequel transitaient des être humains (P64)

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Putain ! Pourquoi diable ne restent t ils pas chez eux  ,dans leurs villes ?

Je hurlais à la face de chacun d’eux  :On fait la guerre dans les rues  ? C’est ça ? On s’entre tue devant ta porte ? Eh bien ! Va te battre toi aussi ! Fais toi tuer ..On crève de faim chez toi là bas ? …aller à l’autre bout du monde ,qu’est ce que tu vas y gagner ?  Tu te figures qu’on t’attend et qu’on va t’accueillir à bras ouverts…Tu verras ! Personne ne voudra s’asseoir à côté de toi dans l’autobus (p 65)

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Des clandestins venus de pays en guerre

Au proche Orient ,les guerres des sectes  sont comme la mode

En occident ,les gens ont depuis longtemps appris à s’habiller selon leur gout et ne font plus couler le sang que pour des raisons valables  par exemple les carburants fossiles ..mais on ne font pas la guerre chez soi (p79 )

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J’avais vu plusieurs fois la planète terre ,dans des documentaires) .C’était une sphère bleue, verte et blanche suspendue  dans le vide ténébreux  de l’univers . En la regardant ainsi  de loin ,on n’aurait  pas imagner qu’on y violait des enfants (p103) »

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La dernière  Cène

pour « aider » les clandestins, ils y avaient les passeurs 

mais aussi des « officiels » , des policiers , des maires

tous des traites , des faux jetons    

à l’image des 12 disciples  du Christ

qui avaient mangé « le corps du Christ et bu son sang »

« On dirait  que Jésus avait été crucifié et personne ne saurait jamais que les apôtres l’avaient dévoré (P106 )

 avec la bénédiction de la Trinité

car en fait, mon père ,le dépôt et moi même nous constituons une Trinité ( p108)

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Bamiyan

Gunday ne ménage  pas les religions

les disciples du Christ sont des mangeurs d’hommes  

Les  Bouddhas de Bamiyan seraient elles  des exceptions ?

mais elles furent détruites ! 

Comment aurions nous pu savoir qu’il, y avait  dans un pays qu’on appelle l’Afghanistan une vallée nommée Bamiyan et que des moines bouddhistes  y vivaient  dans des grottes il y avait mille cinq ans … Tous les matins les gens avaient sous les yeux, deux statues de Bouddha  hautes ,l’une de 53 mêtres et l’autre de 25 metres  (p 110)

 

 

 

 

Hakan Gunday : Le dépôt d’un jeune passeur de clandestins :Encore

30 juillet, 2020

Hakan Gunday nous décrit dans son roman « encore » un refuge de clandestins 

 Le jeune passeur avait installé des caméras de surveillance dans le dépôt où se trouvaient les clandestins « J’observais les 33 personnes qui étaient dans le dépot (p114)

Il étudie les réactions  de ce  petit  groupe confiné, en fonction des événements

il y voit l‘image des démocraties qui peu à peu deviennent  des dictatures  

 

Un chef

Certains parmi les hommes , lorsqu’ils  n’exerçaient pas une autorité sur les autres  se sentaient ils   comme des pauvres fils de putes ? …

Comment l’homme, ce pantin, pouvait il se donner tant d’importance ?

 Pourquoi se trémoussait il comme un poisson sorti de l’eau afin d’être reconnu ?…

L’une des façons de se sentir immortel est d’exercer une autorité ….On reconnait partout des tyrans méconnus..dans notre famille .. parmi nos amis… en politique ,partout ..(p119)

 

La politique

Dans une démocratie ,la meilleur façon de faire bouger les gens  c’est de leur dire qu’un danger  les menace (p 125) 

.. la politique était  dans la société  le principal  obstacle au progrès..le meilleur moyen pour diviser les gens  (p128)

Dans ce dépôt, ,nous étions  vraiment en démocratie. Le leader croyait diriger en mentant, ,le peuple était persuadé que toues les lois  qu’il avait conçues servaient à son bien être et le speaker de la radio qui était  le seul média du pays voyait tout, mais faisait semblant d’être complètement fou (p 133

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 Le héros et le peuple

 ce n’est pas le peuple qui dicte aux héros leur conduite. Ce sont eux qui font leur choix et rien ne les autorise à demandre des comptes .Les héros sont braves et stupides .Le peuple ,lui est craintif et rusé  p142

 

La dictature

l’aventure  démocratique du dépôt qui avait commencé par des élections  démocratiques  tourna  en quelques jours à la ,dictature   p 144 

Hakan Gunday : « Encore » les lynchages

29 juillet, 2020

Ce livre est vraiment un « voyage au bout de la nuit » à l’exemple du livre de Céline

C’est l’histoire d’un enfant de 15 ans

bourreau de clandestins dont l’un est originaire de de Bamiyan

un enfant face à la mort

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La mort

Tout ce que je savais c’était enterrer et continuer à vivre .J’ignorais  la suite. Elle était pour moi un mystère mais n’étais ce pas notre lot à tous ?  Qui se soucie de savoir ce que devenait sa mère ,sa bien aimée,une fois enterrés.. de savoir ce qu’il advenait de ces corps qu’ils avaient aimés … dévorés par les vers  ..On devrait les incinérer ..Ce qui se passe sous le sol est au moins aussi compliqué que ce qui se passe dessus ..  J’écrirai  une lettre à Allah et puisque le coran commence par « LIS », je lui dirais LIS   ( P186)

 L’obéissance

il avait toujours obei et nul  ne pouvait lui demander des comptes  surtout pas sa conscience ! Le fait d’obeir et de se soumettre permettait de commettre  en toute sérénité tous les crimes du monde

On pouvait  lancer une bombe atomique et afficher son innocence (p 200)

 Rééduqué  

Notre existence parfaitement organisée,  avait la précision d’une bombe à bombardement  (p235)

On me faisait  lire du Platon mais aussi je devais lire au moins 2 romans par semaine  (p237)

Drogué

il ne pouvait oublier son passé qu’en se droguant

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Le lynchage

 De nos jours ,les Etats développés sont ceux qui ont su mettre fin à leurs dissensions et rassembler le peuple en réduisant à un seul, le nombre de leurs ennemis

Dans le Moyen Orient le lynchage  n’avait pas été  discipliné par un effort d’unification ;Il y avait des lynchages à tous les coins de rue 

S’ils avaient été  un peu plus prévoyants ,ils se seraient rendu compte que le lynchage peut contribuer à rassembler les gens surtout dans les pays de culture religieuse…  j’en veux pour preuve que le rassemblement à la Mecque de milliers de pèlerins  venus lapider Satan (p 324)

 Tous ces américains qui  chaque jour dans les rues  jetaient sur les  Afghans un regard de haine et attendaient  le moment favorable pour les lyncher (p 326)

 Il y a eu  le massacre de Sivas  et les émeutes de  Rostock (p332)

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 Le Moyen Orient ,l’Afrique du Nord ,les Balkans ,l’Europe ..partout et toujours on lynchait..Le lynchage fait parti de la vie de l’homme (p339)

 J’ai vu au Moyen Orient ,des bombes vivantes qui se firent exploser : l’auto-lynchage

…Pour ne pas entendre ces clameurs, j’écouter le groupe Nasen bluten (p 340)

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Bamiyan

J’étais  dans la niche géante où se trouvait jadis une statue géante de Bouddha ..pendant 1500 ans, elle s’était dressée là ..à l’endroit ou j’étais assis ;En abaissant  la tête ,j’aperçu  au loin un enfant qui  me regardait .. Il tenait  une kalachnikov  …Il pointa son arme contre moi et tira …

Je considérai le vide grandiose qui s’ouvrait devant moi et je  me relevai (p 371)

Ohran Pamuk : Le poète dans la « Neige»

27 juillet, 2020

Un vrai poète inspiré  par sa muse…par un esprit subtil qui surgit  comme un éclair ..il le dit et le redit dans son roamans  Neige »  

Le poète   

il sentit le profond appel familier des vrais poètes  qui ne peuvent être heureux dans la vie que dans les moments d’inspiration (p105)

 En réfléchissant une émotion le gagna et croyant que survenait un nouveau poème,  il entra dans le premier  bar qu’il trouva ,s’assit à une table vide et sortit son cahier (p121

 Sur la route, après avoir vu la sœur de Ipek ,il sentit qu’un nouveau poème était en train de surgir..  le thème principal  de ce poème était l’amitié et la confidence .. la neige, les étoiles ,les motifs propres aux jours heureux ……  Il pressa le pas  en s’efforçant de ne pas parler ..  il monta sans tarder dans sa chambre  ..et se mit à écrire fébrilement (p138)

 je ne sais pas comment on écrit de la poésie   ..Un bon poème vient  comme de l’extérieur ,de quelque lieu éloigné de  soi même  p(143)

 Dés que je saisis l’origine d’un poème en mon for intérieur, je suis rempli de reconnaissance pour celui qui me l’envoie parce que j’atteins à un vrai bonheur……..C’est Dieu qui m’envoie le poème,  dit Ka, comme sous le coup ,d’une inspiration……comme lors des séances de spiritisme (p 146)

 Ce sentiment du  poète n’est il pas le même que celui du père de famille qui est heureux de se retrouver avec ses enfants

d’un homme qui  au centre de la table se chamaillait chaque soir  pendant des heures avec ses filles et ses invités à parler de politique , de l’existence de Dieu et de pauvreté  (p151)

 Par moment on a l’impression de lire les frères karamazof de Fiodor Dostoïevski

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les thémes 

Il aborde tous les sujets 

le voile islamique et  le sens de la vie

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la religion

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la politique  

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le peuple

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