Archive pour la catégorie 'Pamuk Orhan'

Orhan Pamuk : Istanbul Souvenirs d’une ville

4 mars, 2020

Dans son livre sur Istanbul , Orhan Pamuk nous parle des écrivains nostalgiques qui ont  tant aimé cette ville au passé glorieux et en ont  décrit avec amour tous les vestiges

Cliquez ICI  

Pamuk aussi est nostalgique et se souvient de son enfance

**

Les paysages du Bosphore par Melling

Cliquez ICI 

La contemplation des gravures  de Melling  est une consolation dans les moments où je m’efforce de me convaincre que le passé ,quoiqu’il en soit ,  a été  brillant ….mais la tristesse  née du sentiment que toute cette beauté  et que la plupart de ses batiments ont disparu  est  indissociable  de cette consolation (p 83)

**

Histoire récente

Au début du siècle dernier ,la moitié de la population d’Istambul n’était pas musulmane  et la majorité des non musulmans étaient  des grecs ,dans la continuité des Byzantins  ..Pendant mon enfance et mon adolescence il existait un puissant mouvement nationaliste  turc (p 211)

en 1955  alors que le britanniques se retiraient de Chypre  des massacres eurent lieu  prés de la place Taksim ,dans le quartier de Beyoglu ,où se trouvaient les commerçants grecs ,chez qui nous allions avec  ma mère ( p 212)

La religion

Dans notre immeuble ,seuls les domestiques et les cuisiniers s’intéressaient à Dieu…on en parlait à la maison,d’u air mi-stupéfait ,mi-méprisant……C’était peut être parce qu’ils croyaient  tant  en Dieu qu’ils sont restés pauvres   p220

La peur que j’éprouvais  comme toute la bourgeoisie  turque laïc  n’était pas  la crainte de Dieu ,mais la peur de le colère  de ceux qui croient trop en lui (p219)

Je percevais  dans les journaux à travers les articles kémalistes, les caricatures de femmes en tchador noir et de réactionnaires ,barbe en collier et chapelet à la main  .. .que les aimables superstitions des pauvres seraient capables de  nuire à nous mêmes ,au pays et à la nation Turc entiére  (p 223)

 Les riches

Ces gens dont beaucoup devaient leur richesse moins à leur savoir,  leur créativité  et leurs efforts qu’à la chance ou à une combine  qu’il désiraient oublier   et qui  se fiaient davantage à leur argent qu’à leurs propres capacités  se sentaient soulagés et essayaient en même temps de retrouver le morale  en se réunissant régulièrment  dans  des  endroits qui leur étaient réservés (p 241)

Cliquez ICI

Ohran Pamuk : Les nostalgiques d’Istanbul

3 mars, 2020

dans son livre  sur Istanbul, Ohran Pamuk nous présente longuement des écrivains nostalgiques de la ville

 **

Les écrivains  nostalgiques d’Istanbul

Ils étaient 4

Le  mémorialiste  Sinasi Hisar ,son ami le poéte yaha Kemal, Hamdi Tampinar étudiant de kemal  et le journaliste  écrivain Ekrem Koçu .Ces quatre écrivains tristes ont vécu seuls tout au long de leur vie,  ne se sont jamais mariés et son morts seuls  (p143)  

 Ils expliquèrent  avec la seule charge mystique du mot…que le Huzun (tristesse ,nostalgie) est le sentiment le plus fort et le plus permanent de l’Istanbul  de ces derniers siècles ( p 116)

 Les moindres arches ,les moindres fontaines  les moindres petites mosquées dans les coins les plus reculés  nous font sentir cette douleur (Huum) autant que les grandes mosquées monumentales et les bâtiments historiques de la ville… qu’elles sont les résidus d’un grand empire  (p 127)

**

 Tanpinar

Ahmet Hamdi Tanpınar,(1901-1962) est  né à Istanbul

Il était  écrivain et député

Cliquez ICI 

**

Siana  Hisar

Cliquez ICI 

 **

Reşat Ekrem Koçu (1905 -1975)

était un écrivain et historien turc. Son œuvre la plus connue est son encyclopédie inachevée d’Istanbul ( İstanbul Ansiklopedisi ),

Comme Eugene Sue qui écrivit « les mystères de Paris » en 1842, Koçu décrivit les mystères d’Istanbul 

Cliquez ICI

 Il était un homme du début du XXe siècle profondément  meurtris par la  détresse de sa ville   (p189)

l’Istanbul de son enfance  avec ses derniers grands incendies,  ses tavernes , ses combats de rue ,sa vie de quartier deviendra le thème  récurrent de ses articles (p190)

 La vie dans un pays sombrant dans la pauvreté, le manque de lecteur n’étaient pas les seuls raisons de la mélancolie de Ekrem Koçu  Il y en avait  une autre beaucoup plus déterminante : Etre homosexuel à Istanbul dans la première moitié du XXé siècle  (p192)

Il se mit à écrire des articles  sur les adolescents ,les enfants ,les petits vendeurs.. …

 Vers les années 1960 le patient et curieux lecteur   continuait à acheter l’encyclopédie  fascicule  par fascicule..comme une revue relatant des histoires curieuses, amusantes ,t étranges exotique  sur la ville

Fascicules  avec des dessins et des gravures  comme dans « l’illustration » l’hebdomadaire français publié de 1843 à  1955   

Cliquez ICI 

Kocu a été aussi fortement influencé par Ahamet Racim un journaliste qui écrivit beaucoup d’articles humoristiques sur Istanbul

**

Ahmet Rassim

un épistolier qui vécut au début du  règne despotique d’Abdülhamid , P164)

Cliquez ICI

Dans sa jeunesse Rassim  avait écrit des romans et des poésies mais sans succès ..il devint épistolier..

et consacra  désormais toute son énergie  à observer la ville avec un plaisir insatiable (p167)

Il a décrit sans relâche ,pendant un demi siècle  tous les aspects d’ Istanbul : des différents types de soulards aux vendeurs des faubourgs , des épiciers au saltimbanques ….( p167)

Cliquez ICI

 

12